Le Mystère d Aodhanloch
158 pages
Français

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Le Mystère d'Aodhanloch , livre ebook

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Description

Au cours de vacances sur les rives du Loch Ness, la reporter-photographe Angie Beckett et son fiancé, l'inspecteur Jack Watts, sont témoins de mystérieuses disparitions de bijoux. Phénomènes étranges ou cambriolages banals ? La curiosité d'Angie est piquée au vif. Son affection aussi quand sa logeuse, une adorable vieille dame qui lui rappelle sa grand-mère, perd une médaille en or. Elle embarque alors son compagnon sur les chemins de la mythique Écosse pour une enquête à rebondissements. Dans les brumes du nord, les apparences peuvent être trompeuses !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 décembre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332860675
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-86065-1

© Edilivre, 2015
Prologue
Sur les berges de la rivière Moriston, dans le petit village écossais d’Aodhanloch, deux hommes étaient en train de pêcher à la ligne. Le premier, un quinquagénaire bien portant, regarda distraitement sa main gauche alors qu’il tenait son lancé et devint soudain blême. Il se leva brusquement et se mit à fouiller dans les hautes herbes à ses pieds. Son compagnon, un rouquin rondouillard aux yeux noisette d’à peu près le même âge, lui demanda en le regardant chercher :
– Qu’est-ce qui se passe, Clyde ? Tu as perdu quelque chose ?
– Ma chevalière !
Le deuxième homme se leva et se mit à chercher à son tour.
– Elle ne doit pas être bien loin… Ne t’inquiète pas, on va la retrouver !
Mais l’homme blond n’avait pas l’air aussi confiant.
– Je ne l’ai même pas sentie tomber. Si cela se trouve, je l’ai perdue ailleurs… Je suis tellement habitué à la porter que je n’y fais plus attention !
– Bah, ne t’inquiète pas, si elle est chez toi, je suis sûr qu’Ethna l’aura retrouvée !
Ethna… Pourvu qu’elle ne soit pas retombée dans ses vieux travers… Clyde arborait un visage grave. Son ami le remarqua et essaya de le rassurer :
– Allez, ne fais pas cette tête là ! Je suis sûr qu’Ethna t’attend avec à la maison et qu’elle va te remonter les bretelles de l’avoir laissée tomber !
S’il savait…
– Puisses-tu dire vrai, Gus !
Au loin, deux enfants jouaient à attraper des grenouilles dans la végétation.
1 Ambleside
Angie Beckett est une jeune femme comblée. Partie à l’aventure sur un coup de tête, elle avait quitté son petit appartement d’Édimbourg et son emploi de guide dans un musée, pour se rendre à Exeter et proposer ses photos au magazine « Terres d’Ailleurs ». C’était il y a maintenant deux ans passés. Andrea Walters, la rédactrice qui l’avait plus ou moins incitée à prendre ce pari fou, n’avait à l’époque rien à lui proposer, si ce n’était une place comme pigiste, à condition qu’Angie lui fournisse un article intéressant. La jeune femme avait décidé de tenter sa chance et couvert le festival d’Édimbourg, qui se tenait au mois d’août. L’article avait beaucoup plu à Andrea, qui trouvait le regard d’Angie frais et son écriture agréable. C’est ainsi qu’elle lui accorda un article par mois. Reporter-photographe… Qui l’eut cru ? Angie avait découvert un métier qui la passionnait. En se rendant à Exeter, le destin l’avait faite s’arrêter à Glenwood, petit village situé dans le Dorset, où elle avait résolu un meurtre datant d’une trentaine d’années et par la même occasion fait la connaissance de Jack Watts, un inspecteur de police. Une semaine avait suffi à les rapprocher. Et les voici maintenant tous les deux, dans leur petite chaumière à colombage, en train de préparer leurs bagages pour partir en vacances en Ecosse, sur les rives du loch Ness… Si quelqu’un lui avait dit, il y a deux ans, qu’elle changerait totalement de vie et qu’elle trouverait son âme sœur dans un petit village du Dorset par la même occasion, Angie aurait éclaté d’un rire joyeux et sonore.
– Encore perdue dans tes pensées, ma chérie ?
C’était Jack. 1,85m, athlétique, brun aux yeux noisette, il portait comme à l’accoutumée un blue jean et un tee-shirt légèrement moulant, qui laissait entrevoir ses muscles pectoraux. En entrant dans la pièce, il enlaça la jeune femme.
– Tu sais qu’on a pas mal de route avant d’arriver chez ta sœur, alors cesse un peu de faire bouillir tes cellules grises, et range tes petites culottes dans le sac !
– Oui, chef !
Oui, Angie Beckett était une jeune femme comblée. Avec le sourire aux lèvres, elle laissa échapper un soupir de contentement avant de finir de boucler sa valise. Puis Jack mit les bagages dans le coffre de la Rover 25 noire qui attendait dans leur petite cour. La jeune femme vérifia qu’elle avait bien remis à manger et à boire à Mr Fog, leur chat, un chartreux grassouillet et pantouflard, et lui dit en le caressant :
– A bientôt Foggy ! Et ne t’en fais pas, Veronica passera te voir régulièrement !
Veronica était la petite-fille du propriétaire de l’hôtel de Glenwood, situé à trois miles de leur maison. Elle passait justement ses vacances dans l’hôtel de son grand-père. Jack tourna la clé et fit ronronner le moteur.
– On peut y aller, tu n’as rien oublié ?
– Mon portable, mes clés, mon appareil photo, ma tête… Non, je crois que tout y est !
Angie ne pouvait s’empêcher de sourire. Et c’est ainsi que la voiture partit pour un long trajet de près de trois cents miles jusque Ambleside, vers le cottage de lord et lady Abelsforth.
* * *
La maison de campagne des Abelsforth était située à la sortie d’Ambleside, en direction de Windermere. Leur « cottage », comme ils aimaient à l’appeler, était en réalité composé de la demeure principale et d’une dépendance, une petite maison occupée par les gardiens du domaine, Mr et Mrs Smith, les deux habitations reposant au centre d’une propriété d’un hectare, délimitée par un grand mur de pierre et une rangée de chênes rouvres, vieux de plusieurs centaines d’années. Jack et Angie passèrent le portail en fin d’après-midi, roulant au pas le long de l’allée, jusqu’à une grande cour où ils garèrent la Rover à côté de la Rolls Royce Phantom de Charles Abelsforth. Une petite fille aux yeux rappelant les eaux limpides de la mer des caraïbes vint à leur rencontre en courant.
– Tata, tata !
Le visage de la gamine rayonnait.
– Mon dieu, Vicky, comme tu as grandi !
Angie prit Victoria Abelsforth dans ses bras et l’embrassa. Jack, quant à lui, était en train de sortir les bagages du coffre quand lord et lady Abelsforth vinrent accueillir leurs hôtes. Lady Abelsforth ressemblait beaucoup à sa sœur, toutes deux mesurant 1,70m, avaient les traits fins, les yeux clairs, turquoise pour Sarah, émeraude pour Angie, et les cheveux clairs également, ceux de Sarah étant sensiblement plus foncés que ceux de sa sœur. Charles Abelsforth, quant à lui, était un peu plus grand que ces dames, mince, châtain, des yeux verts malicieux et, en toute circonstance, un air aimable et distingué. Il s’avança vers Jack la main tendue :
– Bonjour Jack ! Vous avez fait bon voyage ?
– Charles ! Ma foi, je suis content d’être arrivé. La route commençait à être longue…
– Angie ne t’a pas tenu compagnie ?
– Les deux premières heures, si… après, tu la connais, elle s’est assoupie jusqu’à Kendal !
Angie fit la moue avant d’embrasser son beau-frère.
– Tata, tata, va voit les zaminaux ?
Victoria tirait sur la robe de la jeune femme, toute excitée.
– Oui, ma belle, on ira voir les a-ni-maux demain !
– Elle est toute excitée depuis que je lui ai dit que tu l’emmenais au zoo ! Elle ne parle que de ça !
– Tu n’aurais peut-être pas dû vendre la mèche, Sarah…
– Je n’ai pas pu résister. Tu sais combien elle aime aller se promener au South Lake Wild Animal Park…
– On a voit les ous, on a voit les ous !
– Oui, Vicky, on va voir les ours !
– Je ne sais pas pourquoi, mais ce sont les ours à lunettes ces animaux préférés !
– Sans doute parce que ce sont aussi les miens et que je lui ai raconté plein d’histoires à leur sujet !
Les deux femmes se mirent à rire en voyant la petite fille singer un ours.
– Mr Smith va monter les bagages dans votre chambre.
– Laisse, Charles, je peux m’en charger !
– Si tu le souhaites, Jack. Votre chambre se situe à gauche en montant l’escalier.
Si l’extérieur du cottage rappelait les vieilles longères bretonnes en granite, l’intérieur, lui, était composé d’un savoureux mélange de granite et de poutres apparentes, le plafond lambrissé couleur mélèze. L’entrée donnait directement sur une grande salle de séjour lumineuse. Jack prit l’escalier sur la droite, et arriva dans une mezzanine assez spacieuse, qui devait être la salle de jeu de la petite Victoria. Il ouvrit la porte située le plus à gauche, et découvrit une chambre lumineuse, dont la couleur dominante était le rose. Le mobilier était victorien, de toute évidence. Il déposa les valises sur la moquette écrue et redescendit dans le séjour. La soirée se passa dans la joie et la bonne humeur, Mrs Smith avait préparé un délicieux haggis, d’après la fameuse recette de sa grand-mère, écossaise d’origine. Et pour le dessert, Angie eut la surprise de découvrir un cake au chocolat, recette qu’elle avait rapportée de France, orné d’une petite bougie.
– C’est moi qui l’ai fait !
– Oh, Sarah, tu n’aurais pas dû…
– Mais si ma petite sœur, tu ne crois quand même pas que je n’allais rien faire pour ton anniversaire, juste parce que tu me l’avais demandé, si ?
– Mais je ….
– Allons, on n’a pas tous les jours trente ans !
– C’est pas la peine de me le rappeler ! Et puis, c’est passé, c’était hier !
– Zoyeu nannivéssaire tata !
– Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi… ?
Elle prit la petite fille, qui s’était levée, sur ses genoux.
– Tu souffles avec moi ?
Devant le visage angélique et souriant de Victoria, Angie ne bouda pas longtemps. Elle coupa le gâteau et en distribua une part à chacun.
– Mmmm, il est excellent, Sarah… Merci ! Mais tu n’aurais vraiment pas dû…
– Cessons de parler de cela, veux-tu ? Et dites-nous plutôt ce que vous allez faire durant votre séjour sur les bords du Loch Ness !
Le reste de la soirée fut empreint de gaieté, et tout le monde alla se coucher tôt, pour être en pleine forme pour visiter le zoo le lendemain.
* * *
La journée du dimanche fut ensoleillée. Toute la petite famille s’était levée tôt pour arriver au parc dès l’ouverture, à 10h. Victoria s’émerveillait de tout, du rugissement du lion marquant son territoire, aux condors, aras, ibis rouges et autres vautours qui volaient au-dessus d’elle dans

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