La Porte du désir
262 pages
Français

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La Porte du désir , livre ebook

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Description

Le jour où Benjamin Mony célèbre son douzième anniversaire, il ne se doute pas encore que sa vie d'enfant est sur le point de changer.

Depuis toujours, le château familial est l'objet de trahisons, mensonges et toutes sortes d'artifices. Cependant, le jeune garçon est encore loin d'imaginer que le destin de toute sa famille repose sur un secret bien gardé : une porte formellement interdite du château.

Avec son demi-oncle et sa fiancée, ils vont braver l'interdit du père de Benjamin et ainsi découvrir une chose qui aurait dû rester secrète...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 décembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334035880
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-03586-6

© Edilivre, 2016
Chapitre 1 L’anniversaire
Les premières minutes d’un réveil sont comme une naissance, une similitude troublante et réconfortante à la fois.
Benjamin, douze ans, de quelques minutes, se réveilla avec peine, sous le réveil tapant qui ne cesse de hurlait la même symphonie de Bach.
Les yeux encore cernés de fatigue, le regard vide et impassible, il frappe d’un revers de la main, cette diabolique sonnerie.
Se lever, se brosser les dents, se laver, s’habiller, s’étirer, puis, aller déjeuner, ou plutôt, aller se faire étouffer par une montagne de cadeau qui ferrait pâlir de jalousie les plus anciens et vénérable monarque de la Grèce antique.
Le jeune ado, tout excité pour son anniversaire, se demanda quel magnifique présent son père, son grand-père, et ses oncles et tantes ont bien pu prévoir à lui offrir.
Secrètement il rêvait d’avoir un nouveau poney, son ancien, était mort de vieillesse. Il aurait également voulu, avoir un instrument de musique, car récemment, une lubie peut-être, il s’était adonné aux chants et mélodies de la renaissance, d’où la sonnerie si accueillante de son réveil.
Le château de Sir Eliot Mony, le grand-père, patriarche et dirigeant absolus de tout l’empire financier de la dynastie Mony, était un vieux château d’Écosse. Un de ceux que l’on construisait près d’un ravin, dangereux, mais dont la vue reste dans la mémoire, pour de longues années.
Il dévala les marches, habillés d’une chemise coupée droite, rayée, blanche munie d’une cravate rayée qu’il met en dessous de son cardigan en cachemire bleu marine. Pour le bas, il a opté pour un pantalon cinq poche en velours, beige, qu’il compte bien gardé pour toute la journée, si il ne le salit pas durant ses activités en dehors de la propriété. Et enfin, il porte une paire de chaussure homme en cuir, noir, qu’il vient tout juste de sortir de la boite que son père, lui avait acheté il y a deux jours.
Il est aisé de reconnaître, que la famille de Benjamin, l’empire Mony, est sans nul doute, la plus riche et respecté de tout le royaume uni.
Le château fut acheté par le grand-père de Sir Eliot, qui à l’époque n’avait coûté que cinquante milles livre, une aubaine, cependant la demeure était en piteux états et de travaux ont du être financés.
Une fois arrivé dans le salon, style Louis seize, son père, Francois Mony, lui sourit et lui dit :
– Bon anniversaire mon fils ! Douze ans ! Comme le temps passe vite, hier encore j’avais l’impression de te tenir dans le creux dans mes bras, un si adorable chérubin, et désormais habillé en homme. Bientôt tu me réclameras de l’alcool, des filles et pourquoi pas un peu de coke ! dit-il d’un ton las et ironique.
– Merci père ! dit le jeune garçon en tentant de voire si son père n’avait pas oublié son cadeau, comme celui de ses dix ans.
– Quel garçon impatient tu fais ! Ton cadeau, il est dehors, va voir il t’attend sagement devant le portillon !
Benjamin ne se fit pas attendre et alla devant la porte du château, l’ouvrit, et vit au loin la silhouette, un mirage de bonheur, le cadeau qu’il avait tant espéré : Un poney.
Et pas n’importe lequel, un pur sang, une des meilleures lignées que l’on puisse espéré dans tout le pays, voire même du monde.
Un large sourire satisfait déforma son visage. Tout heureux, il remercia son père, qui pour une fois, s’était montré aimable, mais pour combien de temps ne put-il s’empêcher de penser.
François arriva d’un pas lent, presque momifié, vers son fils, caressa le petit poney et dit à son fils, presque à contrecœur :
– Alors Benjamin, cela te plaît ?
– Bien sûr père, merci mille fois !
– Bien, bien. Faits y aussi attention que s’il s’agissait de ton enfant. Ton poney, ta responsabilité.
Une fois encore, François, de son air austère et froid, donnait à Benjamin, qui n’a que douze ans, comme pour se venger, la responsabilité entière de ses actes, et ce n’était pas la première fois, cela avait été le cas depuis toute son enfance, une enfance qui pour tous sembleraient féerique, mais qui n’est qu’illusoire, un mensonge, une sorte d’abstraction, cachant la terrible vérité, celle d’un père manipulateur, froid et cruel.
Cependant, Benjamin n’a jamais cessé de croire en lui, mais à chaque fois qu’il arrive a trouvé de la gentillesse dans son père, « l’ombre de la mort » comme il l’appelle, son oncle Charles, s’en prend à lui.
Une fois que son extase fut redescendue il alla prendre son petit déjeuner, dans la cuisine, une belle pièce avec tout le matériel cuisinier derniers cris. Réfrigérateur américain, évier en marbre, table de travail en marbre rose avec des motifs de fruits, chaise et compartiments aux ustensiles et vaisselles en acajou.
Sur l’une des chaises, en train de déguster des pancakes et des œufs brouillés, le grand chef absolu de la famille Mony, Sir Eliot Mony, qui lisait en même temps le journal du matin.
Du coin de l’œil, pétillant de bienveillance, il dit à son petit fils chéri :
– Bon anniversaire mon grand !
Il termina sa bouchée, et reprit en laissant tomber le journal sur le plan de travail, tandis que Benjamin, le fixait tout excité,
– Aller, hop, tu veut ton cadeau mon grand ? Tu vas être content, j’en suis certain !
Il mena Benjamin dans le salon, où un paquet cadeau y était déposé, comme par magie.
Le garçon s’empressa de l’ouvrir, et une fois déballée, il sauta sur son grand-père :
– Merci papy, merci, c’est exactement ce que je voulais ! Quelle belle guitare !
– Tu sais en jouer ? Demanda son père le regard froid, qui venait d’apparaître dans le dos de Benjamin.
– Non, mais je vais prendre des cours !
– Donc tu demandes un cadeau qui ne sert absolument à rien pour le moment, c’est bien cela ?
– Du calme, du calme ! Intervint Eliot. Je lui apprendrai,
Au même moment, un bruit assourdissant retentit dans le hall du château.
Arriva alors l’homme que Benjamin redoutait de voir, son oncle Charles.
Comme de vieux copains, Charles et François se serrèrent très fort.
Eliot observa ses deux fils non pas avec un regard de père, mais de dégoûts, et pour cause, Charles semblait ne pas avoir de cadeau pour son neveu.
Dans la famille Mony, il y a le grand-père, Eliot, âgé de soixante-cinq ans, ensuite sont fils aîné, Francois, trente-cinq ans ; Charles, trente-deux ans ; Mélodie, trente ans et enfin, Ronald le demi-frère qui a vingt-huit ans, il est un peu la brebis galeuse de la famille aux yeux de François et son frère chéri, Charles.
Charles demanda à son neveu qui l’observait, comme s’il attendait son du :
– Et bien mon petit, qu’est-ce que tu regardes !
– C’est mon anniversaire, alors je croyais que…
– La bourde, c’est aujourd’hui ? dit il en regardant son frère et son père. Ce n’est pas grave, tu auras d’autres anniversaires ! Termina-t-il en caressant le crâne de Benjamin.
– Charles, c’est bien que tu sois là, nous allions prendre le petit déjeuner, tu te joins à nous ? Demanda François sans se préoccuper du psychisme de son fils.
– Et comment ! Dit le petit frère en riant de bon cœur.
Charles, à contrario de son frère aîné, était gros ! Pas gros comme certains hommes en surpoids, tout en lui transpirait la graisse, une graisse qui empestait l’alcool, le vice et la cruauté, Son visage joufflu, ses hanches proéminentes, ses sourcils épais et son regard bête, ne laissait transparaître aucune intelligence, Il fut pendant plusieurs années un grand boxeur, mais suite à une blessure au dos il fut obligé d’arrêter, Ce qui engendra de la discorde avec sa femme, qui fut trouvé morte quelques jours plus tard dans des circonstances plutôt étranges.
François, lui, était bel homme, grand, musclé, le visage fin (trait de ressemblance avec son fils), les sourcils fins, une démarche élégante, bref, l’opposée de son frère obèse, qui pourtant, par un miracle inouï, ils s’entendaient le mieux du monde.
– Je vais vous laisser, je suis fatigué ! Leur annonça Eliot.
Il partit sans regarder ses deux fils, François et Charles s’amusèrent de leurs cotés, ne se préoccupant pas le moins du monde de l’anniversaire de Benjamin.
– Père, je suis assez grand désormais, commença l’enfant, Pour aller jouer dans l’aile est du château, j’aimerais bien voire le donjon et la salle d’armes.
Les deux grands nigauds, se retournèrent, le regard mauvais, et son père lui dit, énervé :
– Il n’en est pas question, tu me saoules à vouloir aller là-bas, Que cherche-tu, un accident ? C’est quoi cette obsession de vouloir aller dans la seule partie du château qui t’est interdit, aller, dit le moi !
– Je ne sais pas !
Puis le garçon partit dans le salon regarder des dessins animés sur la télé.
De loin il entendit son père et son frère marmonner des injures et des réprimandes pour Benjamin.
Ce matin-là, le dessin animé était Ralph le chien, bien qu’il n’apprécie pas particulièrement ce genre de programme, il le préférait de loin à une nouvelle dispute avec son père.
Benjamin préféra alors regarder le temps gris de cette mâtinée, il aurait préféré un peu plus de soleil pour son anniversaire, un peu plus de gentillesse, une famille plus à son écoute, mais tout cela lui sembla lointainement étranger, un souvenir inaccessible pour lui.
Au bout d’une bonne dizaine de minutes, s’étant calmé en cassant une partie de la vaisselle en porcelaine, Francois vint dans le salon, fixa son fils d’un regard mauvais et lui dit froidement :
– Pousse-toi de là, je dois regarder le journal télévisé. La bourse n’attend pas que l’on se lève à dix heures !
Il attendit quelques secondes, mais benjamin ne se poussa pas, il était trop absorbé par sa contemplation des oiseaux se perchant sur les fenêt

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