L innocence assassinée
251 pages
Français

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L'innocence assassinée , livre ebook

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Description

1991 à Berck-sur-Mer, l’été est pollué de crimes horribles. Des petites filles enlevées puis retrouvées atrocement mutilées secouent la population.... le brigadier Phillips ne se doute pas que cette affaire va le hanter jusqu’à son dénouement final.


En sortirez-vous indemne ?



Pour un public averti: 18+

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 novembre 2021
Nombre de lectures 9
EAN13 9782957945979
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
 
 
Table des matières
Innocence assassinée
Mentions légales
Avant-propos
Chronologie « Deanesque »
Personnages principaux
Prologue
Chapitre 1 : John
Chapitre 2 : Dean
Chapitre 3 : Julia
Épilogue
Prologue
Chapitre 1 : Giorgio
Chapitre 2 : Docteur Morphe
Chapitre 3 Dean
Épilogue
Prologue
Chapitre 1 : Sofia
Chapitre 2 John
Chapitre 3 Julie
Epilogue
Prologue
Chapitre 1 Hugues
Chapitre 2 Docteur Morphe
Chapitre 3 John
Epilogue
Prologue
Chapitre 1 John
Chapitre 2 Julie
Chapitre 3 Dean
Epilogue
Prologue
Chapitre 1 Julie
Chapitre 2 Dean
Chapitre 3 John
Epilogue
Prologue
Chapitre 1 Dean
Chapitre 2 John
Chapitre 3 Julia
Epilogue
Prologue
Chapitre 1 Julia & Dean
Chapitre 2 John
Chapitre 3 Marie
Epilogue
Le Jouet
Épilogue
Remerciements

 
 
Innocence assassinée
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
David Diez
 
 
Mentions légales
 
Tous droits réservés
Texte ©David Diez
Couverture réalisée par ©EBG Création
Correction et relecture par ©oreillyfarida
Mise en page réalisé par ©ManyDesign
 
Édité par : Évasion Éditions
ISBN : 978-2-9579459-7-9
©Évasion Éditions
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
Avant-propos
 
L’idée première de cette série m’est venue lors de ma première master class, sur le si te « the-artist-academy » avec l’écrivain Éric Emmanuel Schmitt (je dois rendre à César ce qui appartient à EES). En fait, il s’agissait d’une courte nouvelle où nous devions travailler notre empathie envers un personnage ignoble. Ce que je fis, mais à l’époque, cela ne me suffit pas. Je fis donc un plan abracadabrantesque comme je les aime (pour ceux qui auront le courage de me suivre dans mes, je l’espère, nombreux écrits, vous vous en apercevrez !)
Sous l’impulsion d’une amie, auteure également (kyo), qui écrivait avec moi et avait lu cette nouvelle, je me mis à rédiger cette série. Je la présentai à ma future maison d’édition qui venait de naître, et à Marilyn, ma si gentille et importante patronne qui valida ce texte et, ô miracle, a permis de le placer entre vos mains. (Ouais j’en rajoute, mais elle est quand même gentille, et c’est quand même la directrice, quoi !)
J’espère que cette histoire vous fera frémir, vibrer comme moi lorsque je l’ai vue s’étaler sur l’écran de mon ordinateur. Malgré le contexte réel et poignant, je souhaite parvenir à hanter vos nuits. (Ne m’en veuillez pas t rop ! )
Je suis de ceux qui considèrent qu’il ne faut pas cacher les horreurs humaines de peur de les enterrer et de les voir se multiplier ; non, au contraire ! Avec mes mots, mes émotions, je mets en valeur les plus faibles, et j’espère que vous me suivrez sur ce terrain.
Comme le dirait l’auteur qui a hanté mes nuits d’adolescent, Stephen King :
— Maintenant, fermez les yeux et prenez-moi la main, je ne vous emmène pas loin, vers l’une des plus belles plages de France, celle de Berck-sur-Mer où se déroule mon récit.
Baissez la lumière, et si vous avez gardé votre doudou d’enfant, attrapez-le, il vous protégera des monstres qui peuplent notre planète.
À tout de suite !
 
David.

Chronologie « Deanesque »
 
1991 – Le départ de toute l’affaire.
2011 – Prise en charge du service de psychiatrie.
2011 – Il devient professeur d’anatomie à l’ I nstitut de masso-kinésithérapie et d’ergothérapie de Berck-Sur-Mer.
2018 – La fin de toute l’affaire.
 
Personnages principaux
 
Docteur Dean Arthur – Médecin en psychiatrie à l’Hôpital Maritime et professeur à l’Ecole de masso-kinésithérapie et d’ergothérapie de Berck-Sur-Mer.
Julia Arthur – Femme de ménage, mère de Dean et de Julie.
Capitaine John Phillips – Policier au commissariat de Berck-Sur-Mer.
Giorgio Mondi – Coéquipier de John Phillips.
Docteur Morphe – Psychiatre et maître d’internat de Dean.
 
 
 
 
 
 
 
 
Épisode 1
 
Prologue
 
Berck-Sur-Mer. 1991.
 
Sa proie était là : fraîche, belle, blonde comme les blés et pleine de vie… pour le moment. La gamine d’à peine sept ans boudait sur le terrain de jeux. Visiblement, elle ne désirait pas retourner à la caravane et se trouvait peu encline à suivre sa grande sœur s’éloignant au bout de l’allée.
— Cindy ?
Elle criait à en réveiller tout le camping. Une voix lui répondit au loin.
— Maman nous a donné une heure pour rentrer, si tu veux te faire engueuler, c’est ton problème !
La petite se leva, prête à obéir, mais la lune lui fit un clin d’œil sur le siège brillant de la balançoire. Elle n’était plus à dix minutes. Elle savait que sa mère gronderait son aînée de l’avoir laissée et qu’elle-même ne serait pas punie. Elle rigola à cette idée, s’élança et prit de la vitesse avec l’oscillation de ses jambes. Au bout de sa ligne de vision, sa frangine avait disparu.
Elle se mit à chantonner au rythme de ses va-et-vient. Pourquoi les grands ne lui faisaient-ils pas confiance ? Il ne pouvait rien lui arriver ici ! Le camping était sécurisé, non ?
Finalement, elle se décida à jouer jusqu’au retour de sa sœur. Bien fait pour elle !
Elle n’entendit pas les bruits de pas, ne réagit pas lorsqu’une main gantée se plaqua sur son visage, l’empêchant de crier. Elle ne se débattit même pas lorsqu’une seringue lui injecta une dose de curare, permettant un relâchement complet et un transport plus facile pour son agresseur. Elle eut conscience d’un baiser sur la joue, une image floue de sourire, puis se réveilla pour vivre l’enfer.
 
***
 
— Sarah ?
Où était-elle passée encore ? Depuis sa naissance, sa frangine ne lui causait que des soucis. Elle était si bien avant, en fille unique, personne pour lui prendre l’attention de ses parents !
— Et va chercher ta p’tite sœur ! Et fais gaffe à ta p’tite sœur ! Et montre-toi gentille avec ta p’tite sœur ! marmonnait l’adolescente. Il n’y en a que pour cette casse-pieds !
Elle avait parcouru le terrain de jeux dans tous les sens sans la trouver. Où avait-elle bien pu se cacher ? Décidément, elle n’existait que pour lui foutre ses journées en l’air.
— Sarah, je te préviens que si tu ne te montres pas, tu vas dormir à la belle étoile et demain c’est p apa qui viendra te récupérer ici !
Seul le vent lui répondit d ans son langage inconnu. L’ado frissonna, commençant à perdre patience.
— Tu fais chier, Sarah ! J’aurais préféré que tu ne viennes jamais au monde, tiens !
Son regard se posa sur le sol. Un bout de tissu ridicule, ne ressemblant à rien, juste bon à finir à la poubelle, mais si important pour sa petite sœur, lui sauta au visage. Elle le ramassa. « Jamais elle n’aurait abandonné son doudou », songea-t-elle. Elle ne le quittait jamais des yeux.
Elle prit peur.
Ses larmes coulèrent sans qu’elle ne s’en rende compte et elle repensa à sa dernière phrase, sachant déjà qu’elle s’en voudrait de celle-ci pour le restant de ses jours. Elle hurla à s’en briser la voix.
— Sarah !
Elle ne répondit pas… elle ne le ferait plus jamais.
Quelques minutes plus tard, les policiers fouillaient le camping et rassuraient les parents. Ils la retrouveraient vite, et ils n’avaient pas tort.
 
***
 
Le sang coulait sur son épaule, faisant la course avec l’eau salée de la B aie de S omme.
La silhouette nue s’enfonçait dans l’onde, portant son fardeau comme on berce un bébé. De loin, quiconque l’apercevrait ne décrirait qu’une forme humaine et, « oui, maintenant que vous me le dites, peut-être un enfant ! »
La proximité de la plage naturiste proposait le meilleur des déguisements, et cette nuit sans lune finissait de l’habiller.
L’enfant dans ses bras gémit. Elle aurait dû obéir à sa grande sœur. La scène restait gravée dans sa mémoire. La décision avait été prise il y a bien longtemps, la pression et l’envie étaient trop importantes pour ne pas y céder. Le moment passé avec elle avait été magique, mais rapide et maladroit. La seconde proie viendrait bientôt, chassée de la même manière.
L’ombre se faufila parmi les bouchots. La marée descendante et l’obscurité étaient ses amis. Elle attrapa la fillette, lui dit au revoir et, ne lui laissant pas la possibilité d’ouvrir les yeux, la frappa de toutes ses forces contre un des piliers de bois recouverts de moules. Le cou craqua aussi facilement que le ferait une allumette entre deux doigts. La fillette rendit l’âme, et heureusement. La tête de la petite, maintenue sous l’eau afin de vérifier sa mort, fut écrasée contre les crustacés aux bords coupants, puis frottée de haut en bas, et de plus en plus vite. Le visage, naguère magnifiquement beau et juvénile de l’enfant, disparut. Le cadavre fut abandonné là, une main coincée dans l’un des filets pour éviter que la marée ne l’embarque.
La silhouette repartit à la nage, sans plus s’inquiéter de montrer son anatomie en ces lieux où les vêtements sont à proscrire. Elle ne croisa personne et n’entendit pas les premiers mytiliculteurs hurler d’effroi à la découverte de ce pauvre corps, offrant au monde une bouillie sanguinolente pour seul visage.
Le policier avait finalement eu raison de le dire, ils retrouvèrent Sarah rapidement.
 
Chapitre 1 : John
 
2018
 
— Capitaine Phillips ?
— Oui, entrez, élève brigadier !
— Le commissaire vous fait appeler… on a retrouvé le corps !
Ça avait recommencé !
L’année avait mal débuté pour lui. Malgré sa promotion qui aurait dû lui remonter le moral, tout partait de travers. Tout d’abord, il l’avait libérée, elle ! Il s’était posé la question du pourquoi. Depuis la mort du docteur Morphe, il

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