L Héritage d Amos
198 pages
Français

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L'Héritage d'Amos , livre ebook

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Description

Ce nouvel opus, L'Héritage d'Amos succède au premier tome du cycle d'Amos intitulé Le choix d'Amos. Après la mort d'Amos, la vie continue pour Alexandre et ses amis. Peu de temps a passé depuis le succès de l'exposition de son ami le peintre Ange, quand Alexandre rencontre Ludo, un pauvre adolescent un peu perdu qu'il va prendre sous son aile. Il va même jusqu'à accepter d'être son beau-père, tout comme Amos le fut pour lui.

Va-t-il dès lors être saisi des mêmes démons qu'Amos et répéter les mêmes erreurs ou parviendra-t-il à combattre la fatalité qui veut qu'on fasse subir à d'autres les souffrances qu'on a soi-même vécu dans l'enfance ?

C'est ce combat intérieur à l'issue plus qu'incertaine que l'auteur s'attache à décrire ici.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332985996
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-98597-2

© Edilivre, 2015
Du même auteur

Du même auteur :
« Le choix d’Amos »
2002 – Publibook

2015 – réédition Edilivre
« L’héritage d’Amos »
2015 – Edilivre
« La Diglette »
2012 – Edilivre
Dédicaces


A ma mère, dont le souvenir vivant m’accompagne…
… et à mon épouse qui m’accompagne aujourd’hui.
A mes amis du net, sur plusieurs sites, groupes et forums, qui se reconnaîtront.
Avant-propos
Depuis que je fréquente la toile d’Internet, je me suis inscrit sur divers sites d’amateurs de littérature sur les groupes de « facebook », après ceux d’« msn » et « yahoo », et j’y donne, comme beaucoup d’autres, mon avis sur les livres que je lis… du moins quand j’en trouve le temps.
Ces sites, tous intéressants à titres divers, permettent de partager ses goûts, ses lectures ou ses écrits, tant nouvelles que poèmes, ou parler de romans que l’on écrit, par exemple.
Ainsi, quand j’ai découvert « Il m’aimait » de Christophe TISON, je me suis dit : « Tiens, cela ressemble vachement à mon propre vécu… » et j’en ai fait une critique que j’ai installée sur certains de ces sites :

« Il m’aimait » de Christophe TISON
J’avais promis de faire une critique de ce livre témoignage, très beau, même s’il est parfois un peu « cru »… On sent que c’est du vécu.
Certains enfants, plus précoces que d’autres sans doute, ont parfois très tôt une « sexualité »…
Oh, bien sûr, au début, il s’agit d’approches par le jeu (le jeu du docteur, bien connu), ou à « touche-pipi » ou, plus pervers déjà peut-être, des « grands » qui initient les plus petits dans les collèges, colonies de vacances, ou autres groupes d’enfants de rencontres…
Quand un adulte, par contre, « s’éprend » d’un enfant, il y a tout à craindre : par le jeu, presque toujours, il réussira à « prendre barre » sur celui-ci et à le culpabiliser suffisamment pour que ce dernier ne parle pas ; il faudra bien souvent l’éveil de l’adolescence, comme pour Christophe TISON (ou moi-même…), pour qu’il réalise toute l’horreur de ce qui lui est arrivé toutes ces années… et trouver la force de se débarrasser de son bourreau.
Il m’est dur d’en parler plus… car mon vécu ressemble à celui-là ! Aussi me contenterais-je de mettre encore le 4 ème de couverture ci-après :
« Je ne pouvais pas parler, je n’y avais même jamais pensé tellement tout cela était de ma faute, tellement j’étais compromis et depuis si longtemps. Et puis, au fond, je l’aimais bien, Didier. Depuis plusieurs années, je m’étais habitué à lui. A sa présence, à ses cadeaux et à son amour des enfants. »
Le narrateur est aujourd’hui un adulte. Pendant toutes ces années, il a caché – par honte, par impuissance, par culpabilité ? – avoir été la victime d’un ami de la famille, Didier, qui pratiqua sur lui des attouchements sexuels permanents, jusqu’à l’adolescence.
Mais tout n’est pas si simple. Et si la victime n’avait pas que du dégoût pour son bourreau ? Et si le pédophile aimait l’enfant qu’il abîme pour le reste de sa vie d’homme ?
Cristophe TISON est né en 1961 à Amiens. Journaliste, il a publié « la drogue expliquée aux parents » (Balland, 1988), « L’ère du vite » (Balland, 1992).
Pourtant, malgré la ressemblance de mon histoire avec celle de Christophe TISON, je me suis senti incapable d’écrire ma propre expérience autrement qu’à travers le roman de façon, peut-être, à « emballer » les choses dans un vécu qui ne serait pas tout à fait identique au mien, afin de prendre le recul nécessaire.
Pour aborder le présent roman, il faut pourtant savoir que j’ai écris un premier tome qui s’intitule « Le Choix d’Amos » , où l’on découvre le monde d’Alexandre et de ses amis : Ange et Antoine ses voisins directs, Karim et sa femme Carine ainsi que leurs enfants Amine, Mourad et Myriam.
Il est sans doute nécessaire de faire ici un bref rappel de ce premier tome, pour mieux se souvenir d’où viennent les personnages…
Alexandre a rencontré Karim, assistant social de formation, à qui il se confie : dans sa prime jeunesse, soit de 8 à 14 ans environ, il fut agressé sexuellement et régulièrement par son beau-père, Amos, jeune chirurgien qui lui donnera aussi un demi-frère, David.
Le menaçant de tout révéler à sa mère, Alexandre parvient à chasser ce beau-père, qu’il aime pourtant, durant quelques années, en attendant que David… réclame son père, et parvienne à convaincre Hélène, leur mère, à le laisser le rejoindre pour des vacances en Israël où Amos s’est installé et a fait fortune. Alexandre accompagne alors son petit frère pour protéger celui-ci de son père, craignant qu’Amos s’en prenne à son propre fils.
Il ne se rend pas compte qu’en faisant cela… il se livre à nouveau à Amos qui en profite pour remettre dans sa couche ce beau jeune homme de 17 ans qu’est devenu Alexandre…
Notre ami s’étant confié à Karim, garçon au « Juste comme ça » un bar gay du centre de Bruxelles, ce dernier lui fait connaître sa famille, dont son fils aîné Amine, élève violoniste, qui se révèlera être homo lui aussi, devenant le jeune ami et élève d’Antoine, voisin d’Alexandre, pianiste de profession.
Ange, peintre et autre voisin d’Alexandre, formera avec ceux qui précèdent le « Club des A » comme le nommera Amine, faisant des habitants de cette maison située près du Sablon à Bruxelles, une bande d’inséparables. Ils se rendront tous ensemble à Tel-Aviv pour un concert d’Antoine et Amine, invités dans la maison d’Amos, et assisteront impuissants à la mort de ce dernier qui sautera avec la bombe d’un jeune terroriste Palestinien qu’il aura ceinturé pour l’éloigner de leur groupe, les sauvant par la même occasion…
Le testament d’Amos révèlera qu’Alexandre devient propriétaire de ses biens en Israël, tandis que David héritera d’autres biens de son père, sis en Belgique.
L’épreuve de la mort d’Amos se révèlera très pénible pour Alexandre qui se rendra mieux compte combien comptait pour lui cet homme… qui lui avait fait beaucoup de mal pourtant : une histoire d’amour-haine, en somme !
Nous retrouvons nos personnages au retour de Tel-Aviv…
Chapitre 1 Cauchemar
Alexandre dort, d’un sommeil agité…
Il rêve d’explosion de chairs, d’arrachage de sexe…
Pas n’importe quel sexe, mais le sien !
Il le voit expédié au loin, telle une fusée rouge dans le ciel, sanguinolent.
Sa tête, par contre, roule dans le caniveau où elle rencontre une autre tête… aux yeux déjà morts, qui le fixent cependant, celle d’Amos !
Effrayé et se rendant compte qu’il “cauchemarde”, Alexandre s’éveille d’un coup et se redresse tout droit dans son lit…
Ces affreux rêves, encore !
Depuis son récent retour d’Israël après la mort d’Amos son beau-père, et le partage de l’héritage de celui-ci (voir « Le choix d’Amos »), Alexandre a souvent ces cauchemars violents alors qu’il ne les avait pas là-bas, ce qu’il trouve être un comble !
Comme il dort mal, il se lève tard, et c’est le cercle vicieux : son horloge interne est complètement chamboulée depuis son retour à Bruxelles…
Il décide alors de se lever et d’aller voir son ami Karim au « Juste comme ça » , un bar gay du centre-ville de Bruxelles qu’il n’a pas encore eu l’occasion de “revisiter” depuis son retour…
Après une douche prise rapidement, et un repas aussi vite expédié, Alexandre sort et déambule dans Bruxelles en passant par « sa » Grand-Place qu’il affectionne tant !
Il fait très beau en ce presque début d’été, même si les soirées se raccourcissent déjà fort, les jours s’allongeant de plus en plus. Là, il s’est contenté d’un « brunch » après son réveil tardif, et le début d’après-midi est ensoleillé.
Il est passé d’abord par la rue Lebeau saluer le galeriste de l’ « ABC Galerie » où se fera finalement l’exposition d’Ange, le contrat avec « Isy Brachot » n’ayant pas abouti, venant de la rue de Ruysbroeck où il habite, et après avoir longé le Grand Sablon, un autre de ses lieux de prédilection, près duquel il a donc choisi d’établir sa résidence.
Tout en marchant, Alexandre retrouve peu à peu son équilibre intérieur. Comme souvent, la marche le « reconstruit »…
Il songe à tout ce qui s’est passé depuis son retour d’Israël, après la mort tragique d’Amos, son ex beau-père…
Après avoir « liquidé » l’héritage de ce dernier là-bas, en fait, la maison est restée aux bons soins de Romain, le dernier compagnon d’Amos, servi par le jeune Nader et sa famille, soit sa mère Latifa, sa sœur aînée Sara, et ses petits frères Sami et Amor…
Une bien belle famille, combien attachante !
Nader est un garçon délicieux qu’Alexandre aurait bien ramené avec lui en Belgique s’il ne lui avait pas semblé s’être autant attaché à Romain… Le jeune homme n’avait d’yeux que pour ce dernier, semblant le tenir littéralement en adoration, ce qui n’avait échappé à aucun des membres du petit groupe que formait le « Club des A » (pour Amos, Alexandre, Ange, Antoine et Amine), mais qui ne gênait personne en l’occurrence.
Romain seul semblait ne rien voir, ou alors, il simulait bien son ignorance de cette adoration constante !
Entre Sara et Ange, par contre, le doute n’était plus permis : ce dernier s’était déclaré la veille du retour à Bruxelles et avait été favorablement accueilli par Latifa qui avait accepté de considérer sa fille comme « fiancée » à Ange, le géant nordique !
Les tourtereaux s’étaient promis de rapides retrouvailles, à Bruxelles ou à Tel-Aviv… Mais dans l’immédiat, Ange devait penser à son exposition à Bruxelles, prévue déjà par Amos avant le voyage en Israël qui devait se terminer si tragiquement.
Tout en déambulant dans les rues de Bruxelles vers le « Juste comme ça », où il a ses habitudes et qu’il n’a pas revu depuis son retour, Alexandre se remémore

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