L Ange gardien de David
206 pages
Français

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L'Ange gardien de David , livre ebook

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Description

Montréal, Chicago, Londres et Tel-Aviv. James, Donovan et Alex, de hauts responsables de la sécurité aéroportuaire vont s’unir afin d'arrêter un réseau de terroristes islamistes. Mais à Montréal, Zaccharia va représenter le grain de sable inattendu dans tout ce beau mécanisme et va mettre en péril le plan.



Depuis Tel-Aviv, Tzipi et Shafrit, haut gradées des services secrets hébreux vont tout faire pour empêcher un avion, transformé en bombe volante, d’atteindre sa cible, avec l’aide de leur réseau composé de membres de la diaspora juive dans le monde. Mais dans tout cet imbroglio, il ne faudra pas toujours se fier aux apparences, les rôles n’étant pas forcément ceux qu’on croit deviner...



Un roman captivant, mêlant le monde du terrorisme et du contre-espionnage, ayant pris pour champ de bataille le monde de l’aviation civile internationale.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 août 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414528219
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52822-6

© Edilivre, 2021
Du même auteur
Du même auteur
Éditions Edilivre :
Berlin – Mohrenstrasse (2016)
Cinquante nuances de bleu (2017)
Un bouquet d’iris pour Vauban (2018)
Berlin – Le soleil se lève à l’est (2019)
Le dernier train de Canfranc (2020)
L’Ange gardien de David (2021)
Exergue

À Cathy avec qui je partage ma vie,
À Jean-Louis qui encourage ma passion littéraire,
À toutes les victimes des extrémismes aveugles.
Prologue
Islamisme, antisémitisme, antisionisme, islamophobie, extrémismes, intégrismes et rigorismes religieux de tous bords font hélas partie des tendances polluant la société actuelle à travers les relations interconfessionnelles. Parler de religion, de politique et, de manière plus secondaire de sexe, a toujours été vivement déconseillé, car ce sont des sujets hautement sensibles. Pourtant, en écrivant ce roman, je n’ai pas eu la prétention de pouvoir régler ce conflit multimillénaire, rassurez-vous. J’ai juste tenu à aborder ce sujet épineux, à travers une aventure impliquant étroitement le domaine du transport aérien.
Le conflit entre Juifs et Palestiniens existe depuis plus de deux mille ans. Tout porte à croire qu’il ne sera pas réglé de sitôt. Devant les provocations provenant des deux camps, la situation ne peut raisonnablement pas évoluer. Le monde arabe n’a jamais digéré la lourde défaite de la Guerre de Six Jours, du 5 au 10 juin 1967. Alors que la Syrie, la Jordanie et l’Égypte attaquèrent l’État hébreu, ce dernier gagna cette guerre éclair. Les armées arabes furent défaites, perdant ainsi la bande de Gaza, Jérusalem-Est, la Cisjordanie, le Sinaï et le Plateau du Golan. À la suite de ce casus belli , il était naturel qu’Israël assoie ses nouvelles frontières sur ses conquêtes. À l’image de la Serbie qui perdit le Kosovo, par suite de sa défaite lors de la guerre du même nom. Sinon, il n’aurait pas fallu prendre le risque de commencer de telles guerres ! Un retour au statu quo aurait été synonyme d’un blanc-seing, permettant de lancer n’importe quel confit armé, sans risque de perte territoriale, ce qui serait un peu trop facile…
Hormis quelques responsables politiques extrémistes de tous bords, qui cherchent à tout prix la provocation, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un compromis de paix avec la Palestine. Cela signifierait également l’arrêt de la construction des colonies sauvages, le démantèlement du mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie, la fin du blocus de Gaza et la création d’une confédération israélo-arabe, permettant à chaque ethnie de vivre en paix et, plus ou moins, en harmonie. L’esprit rempli d’espoir des Accords de Camp David, en 1978, suivi par l’accord de paix israélo-égyptien de 1979 et l’accord israélo-jordanien de 1994 est bel et bien loin. Même si 2020 a vu la paix se dessiner entre l’État hébreu et les Émirats Arabes Unis d’une part, ainsi que l’Émirat de Bahreïn, le Maroc et le Soudan de l’autre part. Certains partis au pouvoir, à l’image de Kadima , du Likoud , du Fatah et du Hamas envoient des messages qui ne font rien pour apaiser la situation. Et pourtant, tenant un peu à jouer l’avocat du diable, j’affirme que les Juifs ont autant le droit de vivre en Israël que les Palestiniens ! 1
En outre, des incidents récents gravitant autour des caricatures du prophète Mahomet ont vicié les relations entre la France et les pays musulmans. Là, la frontière entre islamiques et islamistes a malheureusement tendance à devenir floue et peu tangible. Faut-il vraiment décapiter un professeur, sur le simple fait qu’il ait voulu expliquer à ses élèves la problématique des caricatures ? Non, les fatwas sont incompatibles avec le monde moderne. L’islam des ténèbres ne doit pas faire ombrage à celui des lumières. En d’autres mots, l’islam social doit être encouragé, tandis que l’islam politique doit être encadré, alors que l’islam militaire doit être éradiqué. Chacun a droit à la liberté d’expression. C’est la base d’une société démocratique et laïque. Et force est de reconnaître que bon nombre de dirigeants ont de la peine à accepter le concept de laïcité, synonyme de démocratie, ainsi qu’il soit légal de blasphémer et de ne pas être obligé de croire en un dieu, voire d’avoir le droit de se moquer de lui.
Mais pourquoi ai-je voulu illustrer ce conflit par une fiction impliquant l’aviation ? Le rêve de l’homme a toujours été de pouvoir voler. Clément Ader fut l’inventeur de l’avion, tel qu’on le connaît aujourd’hui. D’autres illustres héros, à l’image des frères Wright, d’Otto Lilienthal, d’Antoine de Saint-Exupéry, de Charles Lindbergh, de Louis Blériot, de Jean Mermoz, de Roland Garros et bien d’autres ont permis de faire évoluer l’aviation à ce qu’elle est aujourd’hui. Même si 2020 a marqué le début d’un déclin sensible du transport aérien, en raison de la pandémie que tout le monde ne connaît que trop bien. De nombreuses compagnies ont été fragilisées et le virus va laisser des traces indélébiles dans le domaine.
L’histoire, bientôt centenaire, de l’aviation civile moderne a permis, à plusieurs reprises, d’assurer un avenir meilleur à de nombreux migrants et réfugiés, à l’image d’opérations à fort impact humanitaire, telle que l’Opération aéroportée Salomon , permettant à des milliers de juifs d’Éthiopie en danger de rejoindre la Terre d’Israël. Sans l’aviation, ces opérations de sauvetage n’auraient sans doute jamais pu avoir lieu. A contrario , les avions ont toujours été la cible rêvée de mouvements rebelles, désirant semer la terreur. Les détournements d’avion, suivis de prises d’otages de Zarka en Jordanie, du vol El-Al à Athènes dérouté à Entebbe, tous étant l’œuvre du FPLP 2 , ont été, depuis les années septante, le noyau dur de la piraterie de l’air. Depuis, le modus operandi a malheureusement changé. Aujourd’hui, on n’hésite plus à se servir des avions comme projectiles, comme lors des attentats du 11 septembre 2001. Des fanatiques religieux, aussi bien musulmans que chrétiens, ont privilégié l’aviation pour faire retentir leur voix, remplies de protestations, auprès de la communauté internationale. On parle trop souvent des attentats proférés par des groupes islamistes, mais qui se souvient du détournement opéré par l’ancien moine trappiste Laurence James Downey, qui prit le contrôle d’un Boeing 737 en provenance de Dublin, avec cent huit passagers à bord ? Équipé d’explosifs, il ordonna au pilote de se rendre en Iran, mais faute de kérosène, l’avion dut se poser au Touquet. Le pirate avait pour revendication que le Pape Jean-Paul II révèle le troisième secret de Fatima…
À la suite de la sortie du film à succès Rabbi Jacob , Danièle Cravenne, l’épouse de l’attaché de presse qui travailla pour la promotion du film, détourna un Boeing 727 reliant Paris à Nice. Elle mourut par trois balles dans la tête, tirées par le commando venu libérer l’avion. Sa revendication : cesser la promotion de ce film, sorti en pleine guerre du Kippour.
Pour certains migrants, l’avion représente l’espoir d’une vie meilleure. C’est le choix entre la valise ou le cercueil. Aviation, facteur de rêve, vecteur de paix ? Oui, sans aucun doute ! L’aviation, synonyme de sang et de larmes ? Oui, également, hélas ! Pourvu que les larmes de tristesse puissent se métamorphoser, un jour, en larmes de joie…


1 . À ce titre, je vous invite à lire mon analyse dans la postface, située à la fin de cet ouvrage.

2 . = Front populaire de libération de la Palestine.
Avant-propos
Il est extrêmement délicat de parler de ce sujet sans être accusé de parti-pris. Je sais, d’ores et déjà, qu’à la lecture de ce roman, je vais me faire adorer par certains et détester par d’autres. Je m’en fiche, car j’estime que la liberté d’expression est plus forte que tout. L’avantage d’un roman, c’est que cela reste souvent une fiction. On peut lui faire dire ce que l’on veut. C’est peut-être cela, la magie de la littérature !
Un diplomate israélien a récemment fait sourire la communauté diplomatique aux Nations Unies. Le représentant d’Israël, qui venait d’être appelé à faire son discours, déclara :
— Avant de commencer mon discours, je désire vous raconter une histoire à propos de Moïse. Lorsqu’il frappa le rocher et que l’eau se mit à jaillir, Moïse pensa « Quelle belle occasion de prendre un bain ! ». Il se déshabilla, posa avec soin ses vêtements sur un rocher puis entra dans l’eau. Lorsqu’il en ressortit, ses vêtements avaient disparu, volés par un Palestinien.
Le représentant palestinien, estomaqué et furieux, interrompit l’intervention du représentant israélien et s’écria :
— Que racontez-vous ? Les Palestiniens n’étaient pas là à cette époque !
Le représentant israélien sourit, puis dit :
— Maintenant que ceci est clairement établi, je peux commencer mon intervention…
Pour le confort de lecture, les nombres ont été écrits sous leur dénomination suisse : septante, huitante et nonante pour soixante-dix, quatre-vingts et quatre-vingt-dix. Les repas sont aussi décrits sous leur dénomination d’usage en Suisse, Belgique et Canada, soit dîner pour le repas de midi et souper pour le repas du soir.
En outre, tout au long du roman et afin de ne pas alourdir celui-ci, vous retrouverez des liens sous la forme de lettres majuscules – distinctes des notes de pied de page – qui vous renverront vers une section située en fin d’ouvrage, juste avant la postface. Dans cette section, vous pourrez trouver une foule de détails se rapportant aux faits historiques mentionnés dans le livre, ainsi qu’au monde du transport aérien.
Chapitre premier
Aéroport de Montréal – Pierre Elliott Trudeau, le 25 aoû

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