L affaire Van Der Brecht
118 pages
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L'affaire Van Der Brecht , livre ebook

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Description

« Qui aurait bien pu vouloir la mort de Van Der Brecht ? L’avait-on assassiné pour ses découvertes scientifiques, pour une revendication politique, ou tout simplement par vengeance personnelle ? Quel était le véritable mobile ? »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332597366
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-59734-2

© Edilivre, 2014
Dédicace

À mon épouse Anne, à mes deux enfants, Matthieu et Thibaut. À ma famille.
Prologue
J e m’appelle Scotty Hamilton, je suis inspecteur à la police criminelle de Los Angeles. Ma vocation m’est venue de la passion pour les énigmes. Rien d’étonnant lorsque l’on a pour père un professeur de mathématiques. Il m’a tout appris, du problème simple aux équations, en passant par les divertissements tels que les jeux d’échecs ; ma mère, quant à elle, un esprit littéraire, m’a initié aux séries des grands détectives, de Sherlock Holmes à Hercule Poirot.
Mais cette fois-ci, ce n’était plus de la littérature ni du jeu, on m’avait confié une affaire de meurtre bien particulière : un astrophysicien du nom de Pitt Van Der Brecht, membre influent du conseil municipal, qui s’était lancé en politique depuis déjà dix ans.
Cette affaire me tenait particulièrement à cœur puisqu’elle était de la plus haute importance, le maire lui-même me l’avait confiée.
Je ne pouvais pas dire ce que je ressentais à ce moment-là :
d’un côté la satisfaction d’être reconnu dans le milieu, mais de l’autre l’appréhension, celle de toute l’ampleur qu’allait prendre cette histoire. Jusqu’où cela m’emmènerait-il ? Et pour découvrir quoi ?
Mes pressentiments m’avaient rarement fait faux bond, ce qui me permettait souvent d’orienter mes enquêtes. Cependant cette fois-ci, tout était flou.
Je devais donc travailler méthodiquement, car pour moi le crime est le résultat d’un problème, un itinéraire que l’on prend à l’envers : on aurait l’arrivée – le meurtre – mais pas le départ – le pourquoi et le qui –. Oui, qui aurait bien pu vouloir la mort de Van Der Brecht ? L’avait-on assassiné pour ses découvertes scientifiques, pour une revendication politique, ou tout simplement par vengeance personnelle ? Quel était le véritable mobile?
Pour en savoir plus, je décidai de me rendre directement sur le lieu de l’incident : au Plazza Hotel.
Chapitre premier Le Plazza Hotel
J ’arrivai devant le somptueux palace, où le groom m’ouvrit la porte.
J’étais en train de contempler l’architecture et la beauté de cet endroit lorsqu’une voix féminine m’interpella :
– Vous désirez, monsieur ?
– Oui, puis-je parler au directeur s’il vous plaît ?
– Monsieur le directeur est en rendez-vous, qui le demande ?
Indéniablement, l’hôtesse avait besoin d’être rassurée, de savoir à qui elle avait à faire. C’est alors que j’exhibai mon insigne.
– Scotty Hamilton, police criminelle.
– Attendez ici, je vais le prévenir de votre arrivée.
La jeune fille s’en alla vers le bureau, frappa et y entra.
– Monsieur le directeur, un certain Scotty Hamilton de la police criminelle désire s’entretenir avec vous.
– Qu’on le fasse entrer. Et Susie, pendant que vous y êtes, apportez-nous du café, je vous prie.
L’hôtesse sortit, puis s’avança dans ma direction.
– Monsieur le directeur vous attend dans son bureau.
– Je vous remercie mademoiselle.
Je m’introduisis dans le bureau où je vis un homme d’une cinquantaine d’années, corpulent, au visage rubicond. Tout laissait paraître qu’il s’agissait d’un amateur de bonne table. Affable, il contourna le bureau pour me saluer.
– John Steeward, directeur de cet établissement. Mais je vous en prie, prenez place.
– Merci.
– Vous comprenez bien, monsieur Hamilton, que pour la plupart des gens je suis en rendez-vous, afin de ne pas être dérangé pour un oui ou pour un non. Cela dit, j’attendais votre visite.
Quelqu’un venait de frapper à la porte.
– Entrez.
C’était la ravissante Susie, chargée de café.
– Monsieur Hamilton, je vous présente mon assistante Susie qui se charge de la direction en mon absence.
– Enchanté mademoiselle.
– Pareillement monsieur. Désirez-vous prendre une tasse de café ?
– Oui, très volontiers. Merci.
– Susie, voulez-vous refermer la porte en sortant s’il vous plaît ?
– Monsieur Steeward, sans poursuivre les préliminaires d’usage, j’aimerais entrer dans le vif du sujet à propos de l’affaire Van Der Brecht.
– Certainement inspecteur.
– La victime était-elle un habitué de votre hôtel ?
– Un de nos meilleurs clients, monsieur Hamilton.
– Mais savez-vous pourquoi il venait si souvent puisqu’il possédait une villa dans le quartier de la marina ?
– Vous voyez, lorsqu’on est un célibataire et que l’on a une position sociale aussi importante que la sienne, il est préférable d’emmener des jeunes filles dans un endroit public en changeant de nom pour éviter une mauvaise publicité ainsi que le chantage, chose courante de nos jours.
– Vous voulez dire qu’il venait ici avec des call-girls et était connu sous un pseudonyme ?
– Tout à fait exact, je vois que vous êtes très perspicace, inspecteur. Et pour tout vous dire, il se faisait appeler du nom de Rinaldi.
– Je vois, un nom à consonance latine.
– Oui, et de plus, ce qui le rendait plus crédible est qu’il parlait couramment l’italien.
– Monsieur Steeward, hier soir, était-il accompagné d’une call-girl ou escort-girl ?
– Oui, une certaine Lolita je crois.
– Et à quelle heure sont-ils montés dans la chambre ?
– Selon le réceptionniste, il devait être vingt et une heures trente et la fille serait sortie vers les trois heures du matin.
– Ce qui fait d’elle le suspect numéro un.
– Sans vous décevoir, monsieur Hamilton, je pense que vous devriez changer d’hypothèse. Comme je vous l’ai déjà dit, elle est descendue, mais en la compagnie de monsieur Van Der Brecht jusqu’à la réception. Enfin monsieur Rinaldi, pour le veilleur de nuit.
– Cela dit, il se pourrait qu’elle soit complice. Sinon, pouvez-vous savoir s’il a téléphoné de sa chambre ou eu des contacts ?
– À part cette Lolita, je ne vois pas. Mais pour ce qui est des appels téléphoniques nous pouvons aider. Vous voyez inspecteur, à chaque arrivée de nos clients, nous ouvrons une ligne téléphonique à leur nom et à leur numéro de chambre correspondant. Le standard, lui, enregistre les pulsations par minute ainsi que les différents numéros appelés. Cela nous permet d’apporter une garantie supplémentaire en cas de litige avec le client.
– Parce qu’il existe des clients qui refusent de payer leur note de téléphone ?
– Non, ils contestent, mais avec la preuve à l’appui, ils s’excusent et payent. Heureusement, de telles personnes sont rares. Cela dit, avez-vous encore besoin de moi, monsieur Hamilton ?
Je regardais son bureau croulant sous les documents épars avant de lui répondre.
– Oui, encore deux ou trois questions. Ensuite je vous laisse, c’est promis. Qui a découvert le corps et à quelle heure ?
– Betty, notre femme de chambre. Il était environ dix heures.
– Puis-je m’entretenir avec elle ?
– Elle est rentrée chez elle, mais je peux vous donner son adresse.
Steeward prit une de ses cartes de visite, la retourna et commença à écrire : madame Betty Owence.
– Je crois qu’elle habite dans le quartier de Morningside Park, mais je ne me souviens plus de la rue et du numéro. Ne vous en faites pas, je vais rechercher son dossier.
Il se dirigea vers une armoire métallique où il y avait différents classeurs. Il en prit un et continua sa conversation.
– Logiquement, ça devrait être dans celui-là : O’Brian…O’Hara … Owence Betty, 1204 Park Corner, Morningside Park, L.A. (Los Angeles) CA 90180 United States. Son numéro de téléphone est le 3106448215.
– On peut dire que vous êtes d’une efficacité hors pair.
– Je vous remercie pour ce compliment.
– Encore un petit détail : comment Van Der Brecht passait-il incognito ?
– Eh bien, comme je vous l’ai déjà dit, il prenait un pseudonyme et parlait en italien.
– Et vous n’oubliez pas quelque chose ?
– Eh bien non, je ne vois pas ! Ah ! si, il portait une moustache. J’avais tellement l’habitude de l’apercevoir avec que j’ai oublié de vous le mentionner.
– Et comment avez-vous fait pour reconnaître monsieur Van Der Brecht ?
– Vous savez inspecteur, ce n’est pas trop difficile, il suffit d’être observateur et physionomiste. Un jour, je me trouvais à la réception lorsque monsieur Van Der Brecht est venu régler sa note d’hôtel. Comme il avait l’habitude de payer en espèces, il a sorti son portefeuille et c’est alors que j’ai aperçu à l’intérieur de celui-ci un autocollant rond avec un triangle au milieu.
– Et alors ?
– Eh bien, je me suis demandé où j’avais bien pu voir cet emblème.
– Vous me dites un triangle ?
– Enfin, c’était plutôt la lettre V à l’envers.
– Je vous en prie, continuez.
– Je me suis souvenu que tous les ans, nous recevons pendant cinq jours des astrophysiciens du monde entier. Ils appellent ça des « conférences cosmologiques », et prennent ce symbole comme logo.
– Oui, je vois.
– Que voyez-vous, inspecteur ?
– Vous savez, ce V à l’envers dont vous me parlez est la lettre lambda en grec et elle symbolise « la constante cosmologique » d’Albert Einstein. Enfin, je ne suis pas venu pour faire un cours de sciences appliquées. Cela dit, chose promise, chose due, je vous laisse. Merci pour votre coopération.
– Je vous en prie, ce fut un réel plaisir de vous aider. N’oubliez pas la carte avec l’adresse de Betty Owence, et de l’autre côté vous avez ma ligne directe si vous désirez un complément d’information.
– Oui, au fait, en parlant de complément d’information, avez-vous ébruité l’affaire sur l’identité de monsieur Van Der Brecht ?
– Non, je n’étais sûr qu’à quatre-vingts pour cent qu’il pouvait s’agir de lui. Et vous savez ce que dit le proverbe : qu’il est préférable de s’abstenir dans le doute, et de plus nous n’entrons pas dans la vie privée de nos clients.
– Effectivement, c’est plus judicieux. Bon ! Eh bien, je vous remercie encore monsieur

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