Iliana, la fille cyborg
222 pages
Français

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Iliana, la fille cyborg , livre ebook

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Description

Pour nous, le transhumanisme c'est demain. Pour le commandant Max Leborgne, brillant enquêteur, cela va être aujourd'hui. Brutalement plongé dans la technologie cyborg, il rencontre une jeune migrante, Iliana, handicapée, rusée, dotée d'un Q.I. exceptionnel, qui l'aidera à comprendre le jumelage mystérieux de l'humain et de l'intelligence artificielle. Leurs aventures les mèneront dans deux grands parcs d'attractions, Disneyland et Port Aventura. Mais le commandant devra affronter seul des rencontres féminines charmantes ou machiavéliques. Enfin, vous pourrez, avec l'auteur, vous faire une opinion sur l'éthique qui doit présider au développement de l'intelligence artificielle, du big data ou du séquençage de l'ADN. Suspens et méditations sont au rendez-vous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 août 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414122332
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-12231-8

© Edilivre, 2017
Avertissement
Les personnages de ce roman sont imaginaires. Georges, seul s’inspire d’un personnage réel ayant les qualités scientifiques décrites.
Les parcs d’attractions, Disneyland et Port-Aventura, ainsi que tous les lieux parcourus par les personnages n’ont jamais connu d’incidents ou d’accidents semblables à ceux décrits dans le livre.
Par contre les préoccupations éthiques mises en avant par l’auteur sont bien réelles, actuellement et dans un avenir proche. Le transhumanisme et surtout le post-humanisme méritent une réflexion objective des savants et chercheurs. Les politiques ont le devoir de ne pas se laisser abuser et de légiférer en conséquence.
Illustrations de Jocelyn CHALIER Corrections de Séverine CHALIER et Joël JUSTAMON
Chapitre I : La mission
Place Beauvau, au ministère de l’intérieur, les vitres du bureau du chef de cabinet tremblaient. Tom Smith, représentant les intérêts de la société Disney en Europe hurlait sur Armand de la Sablière, fidèle serviteur du ministre.
– J’avais rendez-vous avec le ministre ! pas avec vous !
L’Américain était une grande baraque, originaire du Texas, à la voix grave et puissante parlant un français rocailleux. Là, il était tout rouge.
– Le ministre a été appelé en urgence par le président, plaida de la Sablière.
– Vous vous foutez de moi, vous me prenez pour un imbécile ! Le ministre est actuellement, 20 Boulevard Hausman. Vous voyez ce que je veux dire ?
– Euh… comment… vous vous trompez… c’est secret… enfin…
– Vous avez déjà entendu parlé de la CIA et de la NSA ? Ou bien vous ne savez pas ce que c’est ? Nous savons tout et apparemment plus que vous ne savez vous-même.
– Monsieur Smith, nous ne voyons pas où est le problème pour cette enquête de Disneyland. Nos meilleurs limiers sont sur l’affaire. Soyez patient.
– Monsieur le chef de cabinet, tant que cela ne sera pas réglé, nous perdrons des visiteurs, soit du chiffre. Est-ce que vous vous rendez compte que la victime, Armand Pinot, était le suprême commandeur du Chapitre Français 1 et ami personnel de John Fish, grand maître de la grande loge du Maryland et membre du congrès. D’autre part, contrairement à vos affirmations vous n’avez pas mis votre meilleur policier sur cette enquête.
– Ah bon ! Là je ne vous suis pas.
– Vous avez un spécialiste des problèmes maçonniques. Le commandant Max Leborgne. Il a résolu la célèbre et très compliquée affaire « de la Mothe ».
– Connais pas ! ni le commandant, ni ses exploits.
– Mon correspondant à la CIA peut vous faire parvenir le double du dossier, ironisa l’Américain. Sachez, monsieur le chef de cabinet que la direction de Disney pense sérieusement à déplacer le Disneyland dans l’environnement de Bruxelles.
– C’est de la provocation, du chantage, Monsieur Smith ?
De la Sablière appuya sur le bouton de l’interphone.
– Roxane, amenez-moi le dossier « de la Mothe » et recherchez où exerce actuellement le commandant Leborgne… Bien monsieur Smith, nous n’allons pas nous fâcher pour si peu. Euh… vous prendrez bien un scotch ?
Smith hocha affirmativement la tête, se cala au fond du fauteuil, l’air boudeur, pour bien montrer que le scotch ne suffirait pas à résoudre le différend. Il approcha le verre de ses narines, puis trempa délicatement ses lèvres et laissa paraître un petit air de satisfaction. Le scotch lui convenait.
Roxane, belle femme de quarante ans, tenue sexy, œil pétillant entra dans la pièce sans frapper. Elle était chez elle, dans ce bureau. Elle s’approcha de son chef, se pencha sur lui avec l’attitude de quelqu’un qui va parler discrètement, pour finalement s’exprimer normalement.
– Il n’y a aucun dossier « de la Mothe » dans nos services et le seul commandant Max Leborgne est en poste à Mende en Lozère.
– Roxane ! voyons, c’est impossible… cherchez un commandant ou un commissaire au 36 quai des orfèvres.
Le rire rocailleux de Smith remplit la pièce.
– C’est le bon, Leborgne à Mende. En France vous ne savez pas repérer vos agents de valeur. En Amérique il serait déjà chef de la police de New-York.
De la Sablière murmura pour lui-même :
– Il m’énerve ce mec… il m’énerve.
Puis à haute voix :
– Je m’occupe de son détachement complet sur le crime qui nous préoccupe.
Les deux hommes se quittèrent sur un serrement de mains, en gardant l’attitude qui avait présidé à leur entretien. Smith resta arrogant, De la Sablière conserva son air de faux-cul.
* * *
Mende, préfecture de la Lozère, était pour ses habitants permanents un petit paradis. Au printemps ils pouvaient déjà profiter de la nature. Max Leborgne avait fait deux kilogrammes de champignons. Cela allait alimenter son quotidien culinaire. Il en donnerait à son adjointe, la sympathique Agathe Lambert. En se dirigeant tranquillement à pied vers le commissariat le commandant faisait un bilan de sa vie amoureuse. C’était triste. L’enquête sur les frères « de la Mothe » lui avait permis de rencontrer la charmante Nelly : un trésor d’amour, une fille vive, intelligente à la libido débridée. Ils avaient vécu le grand amour. Mais une vie en couple, quand l’un habite Mende et l’autre la banlieue parisienne ce n’est pas facile. Six mois de rendez-vous entre deux trains avait usé Nelly. Max avait conscience que s’il avait demandé une mutation sur Paris il aurait sauvé le couple, mais cela était au-dessus de ses forces. Et c’était reparti pour une vie de célibataire avec le travail, le bridge, les soirées maçonniques et les balades dans la nature.
Le bureau était calme. Agathe fit l’inventaire des petits problèmes en cours : violente dispute de ménage, le mari avait frappé sa femme ; un conducteur ivre en cellule de dégrisement. Elle fut interrompue par la sonnerie du téléphone et décrocha.
– Chef, c’est le commissariat de Montpellier pour vous.
– Ah ! C’est Laurent.
Son collègue et ami Laurent Debreuil était l’adjoint du commissaire principal Marty à Montpelier.
– Commissaire Leborgne ?
– Oui.
– Je vous passe le commissaire principal.
Leborgne se redressa et se mit presque au garde à vous devant le téléphone. Mais que lui voulait Marty ? Le ton sec et autoritaire du commissaire principal lui malmena les tympans.
– Leborgne, je vous veux, demain à neuf heures dans mon bureau !
– Bien commissaire ; Que se passe…
Il n’y avait déjà plus personne au bout du fil.
Max raccrocha brutalement.
– Nom de Dieu, ce bonhomme est infiniment déplaisant !
Max restait hébété, à regarder le combiné.
– Demain j’avais mon bridge, après demain ma tenue maçonnique, j’espère qu’il ne va pas me faire rater tout cela. Soyons tout de même prévoyant Agathe. Nous faisons un bilan des affaires en cours au cas où je ne rentrerais pas le soir et moi je vais prévoir une petite valise.
* * *
Max commençait à connaitre le chemin du commissariat de Montpellier. C’était déjà le Q.G. opérationnel dans l’affaire « De la Mothe » et le commissaire Marty chapeautait toutes ces enquêtes complexes. Laurent Debreuil appréciait son chef. Max le trouvait prétentieux et sans humanité. Il fut introduit dans son bureau dès son arrivée. Laurent était déjà là. Il tenait un dossier en main.
Les salutations d’usage furent rapides et formelles. Marty ne perdait pas de temps en salamalec.
– Commandant, attaqua Marty, vous êtes requis par le ministère pour une mission correspondant à vos qualités. Vous êtes bien membre du Chapitre Français.
– Oui, commissaire.
– À quel grade ?
– Au plus haut, chef.
Max évitait de donner des détails. Le commissaire Marty était membre du Grand Orient de France et le commandant adhérait à la Grande Loge Nationale Française, obédience reconnue sur le plan international. Certes, les maçons sont tous frères, mais jusqu’à une certaine limite. Nous allons dire, en étant spirituels : « d’une obédience à une autre nous sommes demi-frères », pensait Max.
– Avez-vous été mis au courant de ce qui est arrivé à votre grand commandeur du chapitre Français ?
– Il est décédé d’une crise cardiaque dans le parc d’attraction Disneyland. Il était avec son petit-fils. C’est terrible pour ce gosse.
– C’est la version officielle. Mais la vérité est en train de transpirer et cela fait du tort au parc. Il a été poignardé. C’est vous qui reprenez l’enquête.
– Avec le commissaire Debreuil ?
– Non ! J’ai besoin de Debreuil ici. Mais il restera à votre disposition pour toutes les recherches sur les bases de données. Je vous adjoins un lieutenant, une femme de formation psychologue chargée de faire le profil des suspects que vous lui proposerez.
– Tu en as de la chance, intervint Laurent.
Mais, Max faisait la gueule.
– Une psy, vous voulez que je fasse des cauchemars ?
– Ecoutez, Leborgne, c’est vous le chef, vous la ferez travailler à votre convenance.
– À ta convenance ! ironisa Laurent.
* * *
Max sortit du bureau, furieux.
– Qu’est-ce que cette plaisanterie, Laurent ?
Laurent riait pour essayer de détendre l’atmosphère. Son collègue continuait à maugréer.
– Le patron a reçu des ordres de Paris ! La direction de Disneyland est montée au créneau, en menaçant de transférer le parc à Bruxelles. Le ministère s’affole. Tu es quelqu’un de célèbre, ce sont les Américains qui ont demandé que tu reprennes l’enquête.
– Arrête de dire des bêtises, les Américains ne me connaissent pas.
– Détrompe-toi ! Je te dis la stricte vérité. L’oncle Sam a un dossier sur toi.
Leborgne souleva les épaules. Il n’y comprenait rien !
– Qui est cette greluche qui vient avec moi ? Tu la connais ?
– Là tu as touché le gros lot. Je ne la connais pas. C’est une stagiaire sortant de l’école. Nous ne l’avons pas encore vue. Mais elle est

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