Et merde… !
66 pages
Français

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Description

Peut-on résumer un délire ? Peut-on résumer une douleur ? Peut-on résumer un rire ? Peut-on résumer une vie ? Peut-on résumer l'ironie ? En tout cas, moi, je n'ai pas su le faire ! Et merde... ! est un délire douloureux vivant de rire et d'ironie !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414108985
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-10896-1

© Edilivre, 2017
Note sur l’auteur
Etant un homme dont l’immense modestie ne peut être égalée par les simples mortels, je ne me permets pas de parler de mon humble magnifique personne, et laisse ce privilège à mes amis les plus proches.
« Je suis fier de vous introduire une personne à travers la connaissance de laquelle je ne cesse d’être surpris par la grandeur de ma patience et mon indulgence. Walim, dont le prénom vous laisse aisément deviner qu’une telle créature n’est pas un homosapien ordinaire comme nous autres, est à la fois un type idiot et visionnaire, lâche et intrépide, enthousiaste et lassant, croyant et mécréant, humble et affreusement vaniteux, saint d’esprit et puceau… !!! Oh sur ce coup là, je vous ai eu. Bref, je peux vous raconter des conneries qui rempliraient un livre plus long que celui qu’il vous propose d’(abo) lire, mais je me contenterai seulement de vous garantir que ce connard ne manque pas d’imagination. »
Ayoub Saïdi


« Amoureux transi du foxtrot et des nains de jardin, fils miraculeux de Mr. Anarchie et madame Clairvoyance, il est de notre monde mais vit dans le sublime, il touche et provoque. C’est mon ami, un spectacle vivant. »
M. Karim Rakez.
Pour Karim je ne sais pas pourquoi il s’est obstiné à mêler mon ex dans cette « note sur l’auteur ».
En effet il n’était pas nécessaire de mentionner le nain de jardin. Quant à monsieur Ayoub j’avoue que je suis d’accord avec lui concernant le fait que je sois un idiot et un connard. C’est vrai quoi, on ne peut pas dire que le fait de le choisir pour meilleur ami soit une marque d’intelligence.
Maintenant que les présentations sont faites, on peut tourner la page sur tout ce qui a été dit.
Préface
Prérequis scientifique.




Page Blanche
(Je n’ai jamais compris à quoi elle sert
mais il faut la mettre.)


Et Merde…
Et Merde...!
 
Je suis malade.
J’ai les articulations devenues ténors dans l’opéra de la douleur. La tête, mutée en montgolfière qui s’est jurée de faire le tour du monde en quatre-vingt-un jours. La fièvre se prend pour Paris Hilton et s’accorde tous les caprices. Quant à mes amygdales palatines, et bien, effectivement elles ne sont pas latines du tout ! Aucun charme, aucune tendresse. Plutôt des barbares, des déviantes ! C’est une rébellion qu’elles préparent dans ma gorge, une mutinerie. J’espère seulement qu’elles, au moins, feront preuve de plus d’intelligence et de patriotisme que le peuple « Singesien ».
Le peuple « Singesien » ? C’est un peuple qui vit quelque part dans nulle part. Enfin bien entendu c’est une façon de parler que de dire « vit », car en réalité il n’y a de vivant dans ce peuple que ses colons fabricants de merde. Cette dernière est à la fois l’unique produit culturel et monnaie officielle du peuple.
Je ne m’attarderai pas longtemps à parler du peuple Singesien, car il représente le dernier de mes soucis, et pas que de mes soucis d’ailleurs. En fait, il est le dernier de tout…
Sauf bien sûr dans des hobbies comme le divorce, la consommation d’alcool, l’addiction à la pornographie, et même l’exportation des crottes de merde terroristes… où, le non respecté, peuple Singesien excelle à merveille.
Je disais donc que j’espère sincèrement que mes amygdales palatines feront preuve de plus d’intelligence que le cité peuple. Chose qui n’est pas vraiment la mer à boire, tout le monde est plus intelligent que le peuple Singesien. Tout le monde à part le peuple Singesien lui-même. En fait lui, il a trouvé le moyen de prouver que l’on peut, effectivement, être plus bête que sois. C’est, d’ailleurs, la seule découverte scientifique qu’il a offert à l’humanité, ce qui lui valu le prix
« No-Belle de pet ».
Ainsi je n’ai pas de doute que mes amygdales palatines sauront faire le bon choix, elles, après avoir achever leur mutinerie épique dans ma gorge. Je suis sûr qu’elles ne mettraient pas un colon à la tête de ma gorge.
Avouez que ça serait scandaleux d’avoir un colon à la place des amygdales ! Mes mots se transformeront en festival pour danse orientale des ascaris couguars.
On verra les jeunes helminthes males en file indienne attendant leur tour de se voir abusés par les bonne vieilles ascaris, sulfureuses qu’elles sont. Ce ne sera plus un voile du palais que j’aurai l’intérieur, mais un « VIOL DU TRES LAID ! »
On verra aussi des crottes de merde se regrouper autour de mes dents de sagesses prétendant que le patrimoine religieux de ma dentition est menacé et que pour le protéger il fallait remplir toute ma bouche avec de la merde noire, oui du méléna. Elles iront même jusqu’à grimper sur mon nez pour le déclarer, chose qui fera rappeler sa jeunesse à ma dent de sagesse. Et bien sûr, un tel projet, quand on est un colon, on ne peut qu’y adhérer. On verra alors le colon consacrer tout son potentiel de transit pour sucer le maximum de sang possible de mes veines afin de le digérer et en faire du méléna pour le bonheur des « crottes de sagesse ». Pire, un colon ne suce pas que du sang, il suce tout. Pourvu que ça préserve sa place de colon palatin, le colon suce tout. D’ailleurs pour accéder au trône de mon palais il devra passer la plus part de son temps à sucer ma vieille dent de sagesse, c’est qu’elle s’est toujours sentie seule la pauvre, à force de vivre toujours exilée sur la marge. Ça, le colon, l’a très bien compris et se montre prêt à le faire, et c’est justement cela qui m’inquiète le plus !
Inquiété que je suis, je laisse mes amygdales achever tranquillement leur printemps buccal, et me focalise sur ce qui suivra.
En effet, comme nous l’avons vu c’est surtout la suite qui risque de faire le plus de mal. Supposons que mes amygdales ne soient pas aussi intelligentes que je le crois et qu’elles se laissent tentées par la merde à colon, que pourrai-je faire pour anticiper le coup et empêcher l’établissement d’une cuvette sur mes lèvres ?
Procédons méthodiquement : qui serait à la hauteur du trône de mon palais ? Qui serait assez sage pour maintenir la stabilité de ma sécurité buccale sans entraver les possibilités nutritionnelles à court, moyen et long termes ?
Il me faudra trouver une solution rapide à ce dilemme. C’est une question de vie ou de merde pour moi ! Les amygdales s’agitent, il leur faut un chef, d’urgence !
On m’a conseillé de placer un cerveau à la tête de ma gueule. L’idée était fort convaincante. Un cerveau est un truc qui a des idées et qui sait résoudre des problèmes. Certes, il a besoin d’espace pour fonctionner mais ceci n’est pas un problème, étant donnée la grande gueule que je suis.
Je me suis donc mis à chercher un cerveau pour commander mes amygdales. Malheureusement, après de longues recherches j’ai découvert que le cerveau était une légende. Tout le monde en parlait mais personne n’en avait. D’ailleurs on ne sait même pas si une telle chose a un jour réellement existé. Le peuple singésien avait aussi entendu parler du mythe du cerveau, sauf que lui, il l’appelait «  la substance grise  ».
Remarquez combien de cette appellation se dégage une notion de mystère et d’inconnu horrible ! LA SUBSTANCE GRISE, ça fait presque peur, on dirait une appellation sortie directement d’un thriller de science fiction. J’ai vérifié chez eux aussi et il n’y avait pas de cerveau, bien au contraire les gens en parlaient comme du Bigfoot, certains en avaient même très peur. Par contre chez les singesiens il y...

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