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Description
Catherine sort à peine d'une rupture amoureuse avec un dénommé Chose, personnage arrogant et égoïste. Humiliée et fragilisée, elle décide de prendre enfin soin d'elle et de profiter de sa liberté retrouvée. Elle apprend à mieux se connaître et gagne de nouveau en confiance grâce au soutien d'une psychologue. Lors d'un séjour en Russie, elle se fait renverser par une voiture en traversant la rue et doit être hospitalisée pour de multiples fractures. Sa douloureuse convalescence dure des mois. Pour ne rien arranger, elle doit endurer la présence de sa sœur Chipie avec laquelle elle entretient des relations conflictuelles. Mais bientôt, son quotidien s'annonce plus lumineux, notamment grâce à la rencontre avec un homme charmant aux allures du cowboy Marlboro.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 17 juin 2016 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782334153003 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-334-15298-3
© Edilivre, 2016
Tous les personnages et faits racontés sont issus de l’imagination de l’auteure.
Chapitre 1
Un samedi tranquille, Catherine prend son courrier au rez-de-chaussée. Elle y trouve une enveloppe de la Cour municipale adressée à Me Chose, son ex.
De toute évidence, il s’agit d’une ordonnance à comparaître pour contestation d’une contravention.
Elle monte les trois étages et entre chez elle.
Bien fait pour toi, se dit-elle en pensant à ce malappris.
Elle lance l’enveloppe et son contenu dans son bac de récupération. Elle n’a aucune envie de laisser son ex gâcher sa journée.
C’est ce qu’elle fera. Sans doute avec moins d’élégance que sa mère ne l’aurait fait, mais le résultat sera le même.
Il devra faire son changement d’adresse et faire suivre son courrier, sinon tant pis pour lui.
Pour l’heure, elle a d’autres chats à fouetter. Elle a rendez-vous avec une psy.
Un sandwich vite avalé, une douche, fin prête, Catherine a trente minutes devant elle pour l’heure de son rendez-vous.
Elle s’assoit au salon et allume la télé.
Il est 17 h 38. Le mercure indique 30 degrés C. en cette fin d’après-midi de mai.
La télé passe une pub de l’hiver dernier et un homme parle d’assurances habitation vêtu d’un costume trois pièces en tweed.
Doit avoir drôlement chaud le type, se dit Catherine, rigolant de son commentaire absurde.
C’est l’heure du journal télévisé.
La Tunisie est à feu et à sang. L’Égypte révolutionne elle aussi dans la rue. Les Frères Musulmans sont derrière la porte.
Duvalier décide de rentrer en Haïti. Après tout, il n’a spolié le peuple que de 147 $ millions.
Elle zappe.
À l’autre chaîne télé, on présente un concours international de cupcakes à Los Angeles.
Elle zappe à la chaîne météo.
Le présentateur explique qu’il fera encore plus chaud demain mais qu’il y aura des précipitations liquides . Des précipitations liquides ?
Le bulletin météo est abruptement interrompu par une dépêche spéciale.
Le parrain canadien de la mafia, Piccolo Risotto, vient d’être assassiné chez lui.
Le tueur embusqué a fait feu à l’arrière de la somptueuse résidence, explique le journaliste.
À 17 h 40, il y a moins de deux minutes, le mafioso a été abattu sous les yeux horrifiés de sa femme qui répond au curieux nom de Libertina.
Libertina. Ce prénom sonne à ses oreilles comme Libertine. Ce qui, assurément, ne doit pas être le cas quand on est la femme du mafioso le plus puissant du pays et encore moins quand on a 83 ans, comme Libertina.
En direct, les images montrent la somptueuse résidence. Quatre garages. Trois cheminées et allez savoir combien de tonnes de marbre de Carrare il y doit y avoir dans ce magnifique château fort.
Elle va à la cuisine, se sert un jus de canneberge coupé d’eau glacée. Misère ! Ce qu’elle a chaud !
Quand elle revient s’asseoir, le bulletin spécial est terminé.
Elle éteint cette boîte de logorrhée.
Elle jette un rapide coup d’œil aux grands titres du journal qui traîne sur un fauteuil.
Le festival du cochon célèbre ses 30 ans.
Le festival du cochon ? Trente...