La lecture à portée de main
160
pages
Français
Ebooks
2021
Écrit par
Ava Strong
Publié par
Lukeman
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Ebook
2021
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Publié par
Date de parution
15 décembre 2021
Nombre de lectures
49
EAN13
9781094347882
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Publié par
Date de parution
15 décembre 2021
Nombre de lectures
49
EAN13
9781094347882
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
code meurtrier
un thriller fbi remi laurent - livre 2
ava strong
Ava Strong
Ava Strong, qui fait ses débuts littéraires en tant qu'écrivain, est l'auteur de la série policière REMI LAURENT, comprenant trois volumes (pour l'instant) ; de la série policière ILSE BECK, comprenant quatre volumes (pour l'instant) ; et de la série thriller suspense psychologique STELLA FALL, comprenant trois volumes (pour l'instant).
Lectrice passionnée et fan depuis toujours des séries policières et thriller, Ava adorerait avoir de vos nouvelles. Alors n'hésitez pas à consulter son site www.avastrongauthor.com pour en apprendre davantage et rester informé.
Copyright © 2021 par Ava Strong. Tous droits réservés. À l’exclusion de ce qui est autorisé par l’U.S. Copyright Act de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous toute forme que ce soit ou par aucun moyen, ni conservée dans une base de données ou un système de récupération, sans l’autorisation préalable de l’auteur. Ce livre numérique est prévu uniquement pour votre plaisir personnel. Ce livre numérique ne peut pas être revendu ou offert à d’autres personnes. Si vous voulez partager ce livre avec quelqu’un d’autre, veuillez acheter un exemplaire supplémentaire pour chaque destinataire. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté, ou qu’il n’a pas été acheté uniquement pour votre propre usage, alors veuillez le rendre et acheter votre propre exemplaire. Merci de respecter le dur labeur de cet auteur. Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, personnages, entreprises, organismes, lieux, événements et incidents sont tous le produit de l’imagination de l’auteur et sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, n’est que pure coïncidence. Image de couverture : Copyright KTRphoto, utilisée sous licence à partir de Shutterstock.com.
LIVRES PAR AVA STRONG
UN THRILLER PSYCHOLOGIQUE STELLA FALL
SON AUTRE FEMME (Livre #1)
SON AUTRE MENSONGE (Livre #2)
UN THRILLER DU FBI ILSE BECK
PAS COMME NOUS (Livre #1)
PAS COMME IL SEMBLAIT (Livre #2)
UN THRILLER FBI REMI LAURENT
CODE MORTEL (Livre #1)
CODE MEURTRIER (Livre #2)
SOMMAIRE
PROLOGUE
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT-ET-UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
CHAPITRE TRENTE
CHAPITRE TRENTE-ET-UN
CHAPITRE TRENTE-DEUX
PROLOGUE
East Hampton, Long Island
2 h 15 du matin
Quelle victoire.
Le tableau était à la hauteur de ses espérances, si ce n’était plus.
Tout était si limpide, si évident pour quiconque savait ce qu’il fallait chercher.
Bien sûr, seuls quelques privilégiés savaient comment bien l’apprécier.
Le milliardaire Montgomery Dyson se tenait seul dans la galerie Est de l’une de ses demeures, fixant sa dernière acquisition. Une chaude brise d’été passait par la fenêtre, apportant avec elle l’odeur de l’eau salée et le bruit des vagues de l’Atlantique. Sur les murs étaient accrochés des tableaux des plus grandes époques de la civilisation occidentale - un délicat petit portrait de la Vierge à l’Enfant datant du XIV e siècle à Florence, dont la peinture a tempera avait conservé ses couleurs éclatantes à travers les siècles, une gravure d’Albrecht Dürer du XV e siècle, et des œuvres plus tardives de Rembrandt, Matisse et Van Gogh. Sur une table dorée à la feuille d’or qui ornait autrefois l’intérieur de Versailles se trouvait une statue en bronze de Rodin.
Dyson n’y prêtait guère d’attention. Il n’avait d’yeux que pour sa dernière acquisition. Collectionneur d’art pendant la majeure partie de ses soixante-huit ans, il aurait renoncé à l’intégralité de sa vaste collection pour posséder le tableau qu’il contemplait.
Il représentait la Mort chevauchant un cheval rouge dans un ciel étoilé. La silhouette semblait énorme, occupant la majeure partie du tableau et surplombant le petit village en contrebas. Quelques lumières brillaient dans les chaumières. Un fermier, rentrant tard de ses terres, conduisait son chariot à bœufs le long d’un chemin de terre, sans se douter de la menace qui planait sur lui. Dans le coin inférieur droit du cadre se trouvait un manoir de campagne avec des tourelles en pierre et un grand jardin. Des lumières vives émanaient d’une série de baies vitrées dans une aile, laissant supposer qu’une fête battait son plein.
La Mort semblait se diriger vers le manoir. Elle avait un bras levé, la courbe cruelle de sa faux encadrant une constellation dans le ciel nocturne.
- Fascinant, murmura Dyson, en examinant les étoiles dans la peinture.
Il se dirigea vers une étagère en acajou et récupéra un volume relié en cuir. Tout en feuilletant les pages, il jetait un coup d’œil à la peinture, puis au livre.
Il écarquilla les yeux.
- Ah ! Serait-ce possible ?
Il regarda l’illustration sur la page, puis la peinture, et de nouveau la page.
- Oui ! On dirait bien.
La porte s’ouvrit derrière lui, mais rien de plus ne se fit entendre, comme si quelqu’un hésitait avant de franchir le seuil.
- Je n’ai besoin de rien, Winston, merci, dit Dyson sans se retourner.
La porte se referma. Il entendit un pas léger sur le tapis persan du XVIII e siècle.
Irrité, Dyson se retourna.
- J’ai dit que je…
Les mots se coincèrent dans sa gorge.
Un inconnu se tenait au milieu de la pièce. Il portait une robe de moine dont le capuchon cachait son visage.
Dyson ne remarqua pas grand-chose de plus car son regard fut attiré par la faux que tenait l’homme, une antiquité qui semblait avoir jadis fauché du blé dans une ferme du XIX e siècle.
- Que faites-vous ici ? dit Dyson, la gorge sèche.
Il avait envie de crier à l’aide mais la vue de cette lame rouillée, dont le tranchant venait d’être aiguisé, l’empêcha d’ouvrir la bouche.
L’homme encapuchonné désigna la peinture, puis le livre tombé aux pieds de Dyson. La main semblait puissante, avec des doigts larges, mais parfaitement entretenus.
Comme Dyson ne bougeait pas, l’intrus fit un pas en avant, sa coule de moine émettant un léger bruissement. La main qui avait pointé du doigt empoignait maintenant la faux.
Dyson leva les mains, à la fois en signe de reddition et pour parer à tout coup, et se décala vers la gauche.
L’homme esquissa un geste avec la faux, comme pour indiquer que Dyson devait bouger davantage.
- Attendez ! s’écria alors Dyson, surmontant momentanément sa peur. Ne prenez pas le tableau. Tout sauf ça. Prenez le livre si vous voulez. Prenez tout le reste.
L’intrus répéta le même geste.
- Vous voulez de l’argent ? Je peux vous donner des millions. Mais ne…
L’homme en habit de moine brandit sa faux.
Dyson frémit, puis raffermit sa détermination. Une vie entière d’études et de recherches. Il n’allait pas y renoncer. Non. Jamais.
Il se déplaça pour se mettre entre l’inconnu et sa précieuse peinture.
- Je vous donnerai n’importe quoi, supplia Dyson. Mais vous ne pouvez pas…
L’inconnu fit pivoter la faux et frappa Dyson à l’épaule avec l’extrémité arrière. Le milliardaire chancela.
La douleur soudaine eut raison de sa détermination. C’était un homme plein de ressources, il avait les moyens d’engager des détectives privés pour traquer ce fou et récupérer ce qui lui appartenait.
L’intrus avait dû en arriver à la même conclusion, car il fit deux grandes enjambées et abattit la faux sur lui.
Dyson leva les bras pour protéger sa tête du coup.
La première entaille sectionna presque son avant-bras droit. Dyson en eut le souffle coupé et tomba à genoux, serrant son bras.
Il ne remarqua même pas le coup qui lui taillada profondément le cou, sectionnant sa carotide et projetant du sang sur une esquisse de Caillebotte.
Dyson s’effondra au sol. L’intrus brandit sa faux une troisième fois, puis s’arrêta.
Inutile. Montgomery Dyson était mort.
CHAPITRE UN
La professeure Remi Laurent rassembla ses notes et se prépara à terminer son cours sur le symbolisme religieux médiéval. La cohorte habituelle d’étudiants de premier cycle peu investis était assise dev