Cinq fois où mon meilleur ami m a embrassé
123 pages
Français

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Cinq fois où mon meilleur ami m'a embrassé , livre ebook

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Description

Quand vous réalisez à six ans que vous voulez épouser votre meilleur ami, la vie devrait suivre un chemin tout tracé, non ? Ou pas.


Enfant, Evan King pensait que Scott Sparrow était la personne la plus fantastique qu'il ait jamais rencontrée. À dix-sept, son béguin s'approfondit et tout lui paraît compliqué, même si Scott s'intéresse bien plus au football et aux filles qu'à jouer aux super-héros tandis que de son côté, il se concentre pour entrer en école d'art. Et puis, il y a ce baiser tardif échangé un soir de beuverie qu'il ne parviendra pas à oublier pendant dix ans...


Quand les aléas de la vie les rassemblent, l'ancienne flamme qu'Evan ressentait pour son ami et qui l'avait consumé presque toute sa vie ne tarde pas à flamboyer à nouveau, avant qu'il ne se rende compte que le cours des événements tend à se répéter une fois de plus...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 septembre 2017
Nombre de lectures 15
EAN13 9782375742952
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Anna Martin
Cinq fois où mon meilleur ami m’a embrassé
et une où je l’ai embrassé le premier

Traduit de l'anglais par Florence Chevalier


MxM Bookmark
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Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Five Times My Best Friend Kissed Me
Copyright © 2016 by Dreamspinner Press
Published by Arrangement with Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
MxM Bookmark © 2017, Tous droits réservés
Traduction © Florence Chevalier
Relecture © Lily Atlan
Correction © Emmanuelle LEFRAY
Couverture © Garrett Leigh


ISBN : 9782375742952
Dédicace

À Kirsty, qui m’inspire tellement et connaît trop de mes secrets pour ne pas être une amie pour la vie.

La deuxième fois
 
 
Été 2004
 
Bien qu’allumé depuis de longues heures, le feu crépitait toujours agréablement. Des étincelles orange étaient projetées dans la nuit, s’échappant parfois de l’hexagone en bois flotté posé sur le sable, et de longs bâtons sortaient des flammes – plus tôt dans la soirée, ils avaient servi à cuire des chapelets de saucisses et ensuite des chamallows. Evan et ses amis avaient décidé de faire un feu illégal sur la plage après avoir décidé que les avantages surpassaient les risques d’être attrapés.
Evan inspira profondément et ferma les yeux, faisant basculer sa tête en arrière vers le ciel nocturne. Ça, c’était l’été. Ce sentiment d’être rassasié et d’avoir chaud, avec le feu réchauffant son visage et la vodka répandant sa chaleur dans son ventre. L’air marin, mais pas de brise, pas en Virginie au mois d’août. Du sable entre les doigts de pied.
Des lèvres douces sur les siennes.
Evan sursauta, et le groupe autour de lui rit.
— Je pensais que tu étais en train de dormir, lui dit Cassie Williams en le poussant au niveau de l’épaule.
Evan perdit l’équilibre et tomba sur les coudes. Il se joignit aux rires, bien qu’il ne partage pas leur amusement.
Cassie était gentille, bien sûr. Il la connaissait depuis la maternelle, peut-être même avant, c’était possible. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’embrassait. Elle l’avait fait à l’école primaire, quand il était tombé et s’était égratigné le genou. Ces dernières semaines, Cassie le draguait à nouveau et, à chacune de ses tentatives, il faisait comme si de rien n’était, essayant de l’encourager à chercher quelqu’un d’autre, quelqu’un susceptible de répondre à ses attentions. Evan n’était pas intéressé.
— Eh non, je ne dors pas, répondit-il.
Sa voix ressemblait à un grognement. Depuis qu’il avait mué, c’était comme ça, elle était beaucoup plus grave que celle des autres garçons, une nouvelle chose qui le faisait se distinguer du lot. Il avait déjà connu deux poussées de croissance, l’une à treize ans et l’autre l’année précédente, juste après son dix-septième anniversaire. Il aurait dix-huit ans dans quelques semaines, après le début de l’année scolaire. Evan serait le premier de leur groupe à fêter ses dix-huit ans.
Deux de ses amis arrivèrent de derrière une des hautes dunes, leurs cheveux en bataille, leurs vêtements plus qu’en désordre. Evan se joignit aux rires et aux sifflements, content de pouvoir penser à autre chose.
— Evan !
La voix était familière, et Evan laissa tomber sa tête en arrière, sachant qu’il ne pouvait l’ignorer.
— Evan, mon pote !
Evan rit et tourna la tête sur le côté. Le sourire aux lèvres, Scott se tenait debout, habillé d’un boardshort et d’un T-shirt à manches longues, les poings sur les hanches.
— Quoi ?
— On joue au football américain.
— Scott, il est presque minuit. Comment veux-tu qu’on joue ?
Scott désigna la lune. Il fallait admettre que celle-ci diffusait beaucoup de lumière dans le ciel nocturne dégagé. La peau de Scott brillait et paraissait nacrée à la lumière de la lune. Elle se reflétait sur sa peu pâle d’Irlandais et rehaussait le bleu de ses yeux, lui donnant une apparence envoûtante.
Sur un profond soupir, Evan se redressa sur ses jambes. Cela faisait longtemps qu’il n’était plus capable de dire non à Scott.
Un à un, les autres abandonnèrent le feu et rejoignirent l’endroit où Scott et Andy avaient tracé dans le sable des lignes approximatives pour délimiter le terrain. Quelqu’un avait apporté un ballon en mousse ou en avait trouvé un dans le coffre de sa voiture, et Scott et Andy se le lançaient en courant le long de la surface de jeu — Evan, lui dit Scott tandis qu’Evan s’étirait les muscles du cou. Tu joues dans mon équipe ?
Il posait la question, mais en réalité, ce n’en était pas vraiment une. Evan King jouerait dans la même équipe que Scott Sparrow, c’était une évidence.
Après avoir hoché la tête, Evan retira ses tongs, passa une main dans ses cheveux et fit craquer ses doigts. Ils seraient apparemment une dizaine à participer, dont quelques filles. Ils se répartirent en deux équipes, leurs amis décidant rapidement de se rallier à Scott ou à Andy.
Scott et Evan se regroupèrent avec leurs coéquipiers : Katie, qui jouait au hockey et était forte et très rapide, Drew et Tony. Evan pensa qu’ils auraient l’avantage.
— Jamie est leur maillon faible, dit Scott tandis qu’il passait nonchalamment le bras autour de l’épaule d’Evan et le tirait vers lui. On s’est déjà mis d’accord sur le fait qu’il n’y aurait pas de tacles, alors n’en faites pas trop. Karen va faire des coups en traître, donc évitez-la autant que possible.
— Compris, capitaine, lui dit Katie en lui adressant un salut.
Scott rit et lui tapa sur l’épaule.
Tout le monde savait que Scott et Katie couchaient ensemble. Ce n’était pas sérieux. Ils ne sortaient pas ensemble, et Katie n’exigeait rien de lui – ni son temps ni son affection. Bien qu’il y ait de toute évidence de l’affection entre eux, tous deux affirmaient ne pas être intéressés par une relation.
Evan faisait de son mieux pour ne pas être jaloux.
Le jeu tourna rapidement à la rigolade, notamment à cause d’Evan. Scott se comportait plus comme un gymnaste qu’un joueur de football, sautant par-dessus les gens, taclant Evan bien qu’ils appartiennent à la même équipe et qu’aucun des deux n’avait le ballon.
— T’es vraiment un abruti, s’énerva Evan en se redressant, époussetant le sable de ses vêtements.
Scott se contenta de lui tendre la main et il la saisit pour se relever.
Ils se réunirent avec le reste du groupe, Scott changea le rôle de ses coéquipiers et Evan se retrouva quarterback. C’était une position qu’il connaissait moins bien, mais Evan connaissait ce jeu et savait que Scott allait sortir son atout de sa manche. Il avait un esprit de compétition acéré et, même pour un jeu se déroulant la nuit à la plage, il ne voudrait pas perdre.
— Prêts ? leur demanda Scott tandis qu’ils lançaient des cris avant de se mettre en position.
Karen, de l’autre équipe, appela à la reprise de jeu, et Evan courut quelques mètres avec le ballon, faisant semblant d’aller sur la gauche, puis le passa à Kathy, qui courait derrière lui.
C’était astucieux, trop rapide pour que l’autre équipe remarque ce qu’ils avaient fait alors qu’il faisait aussi sombre. Evan courut près de Katie tandis qu’elle courait à l’extrémité gauche du terrain, puis il repassa le ballon à Scott alors qu’elle rejoignait celui-ci. Il sauta par-dessus Marcus, poussa Josh avec espièglerie, puis plongea pour faire un touchdown, ce qui était totalement inutile.
Scott dansa comme un idiot pour célébrer leur victoire et Evan rejeta la tête en arrière pour rire en regardant la lune.
***
La lumière dans le garage n’était pas idéale pour peindre. La maison de sa mère était construite sur une colline, le sous-sol donnait sur le jardin, si bien qu’il y avait un peu de lumière naturelle ici. Plusieurs années auparavant, il avait convaincu sa mère de le transformer de la salle de sport personnelle – qu’elle n’utilisait jamais – en un studio de peintre pour lui.
Cela faisait quatre ans qu’il prenait l’art au sérieux. Longtemps, il n’avait pas été très bon. Mais n’était-ce pas ainsi que cela fonctionnait toujours ? D’abord, on était mauvais, puis on s’entraînait et on s’améliorait.
Evan pencha la tête sur le côté, évaluant sa dernière œuvre.
Des pas retentirent, interrompant sa contemplation.
— Quand ta mère a raconté que tu peignais les murs, ce n’est pas ce que j’avais imaginé, dit Scott, s’arrêtant sur la dernière marche et lui souriant.
— Je ne trouvais pas de toile assez grande, expliqua Evan.
Cela ne le dérangeait pas d’être interrompu, pas lorsqu’il s’agissait de Scott.
— C’est une… qu’est-ce que c’est ?
Evan rit.
— C’est une peinture.
— Une fresque ?
Il fit un bruit qui ne voulait dire ni oui ni non.
— C’est une peinture sur un mur. Et elle n’est pas terminée.
— Non, sans blague, commenta Scott avec sarcasme.
Il sauta de la dernière marche et marcha jusqu’à se retrouver juste derrière Evan, si près qu’il pouvait sentir sa chaleur dans son dos, son souffle sur sa nuque. Evan ne bougea pas d’un pouce.
— Pourquoi tu ne montres jamais ce que tu fais aux gens ? l’interrogea Scott.
Son comportement avait totalement changé. Il se montrait désormais calme, doux. Gentil.
— Parce que je ne veux pas.
— Ouais, mais, Ev…
— Scott.
— C’est incroyable.
— Ce n’est pas fini.
— D’accord, dit Scott, apparemment pas prêt ou désireux d’insister. D’accord. Tu as oublié ?
— Probablement.
— On doit aller au centre commercial.
— Oh. Avec qui ?
Scott lui poussa l’épaule et rit.
— Des filles. Et des gars. On va prendre un milk-shake et peut-être voir un film.
— Quelles saines activités.
— Andy a de l’herbe qu’on pourra fumer à l’arrière du parking ensuite, quand il ne fera plus aussi chaud.
— Oh, Dieu merci, commenta Evan de façon exagérée. Je commençais à m’inquiéter à ton sujet.
Scott lui donna de nouveau un coup dans l’épaule et tira sur la chemise en jean d’Evan. Elle était couverte de peinture.
— Allez, va te changer. On est en retard.
Evan ne voulait pas arrêter

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