Blessures assassines
148 pages
Français

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Blessures assassines , livre ebook

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Description

Une femme est retrouvée vidée de son sang à la sortie d'un club de Miami. Morgane Madisson est chargée de l’enquête et rapidement tout indique que l'assassin n'est pas humain. Elle va devoir révéler au grand jour le monde qui est le sien.
Quand les tourments de son passé refont surface et que le chasseur devient la proie, la mort n'est plus très loin...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332610409
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-61038-6

© Edilivre, 2014
Chapitre 1
La musique assourdissante semblait résonner à l’intérieur même de mon corps. Il me fallut près d’une minute pour me rendre compte que les vibrations venaient de mon portable. Il me fallut quelques minutes de plus pour rejoindre l’arrière salle du club, pendant ce temps, le portable ne cessa pas de vibrer. Une fois à l’abri des regards indiscrets, j’extirpais mon Samsung ultra plat de mon soutien-gorge. Il s’agissait de Ronald, mon coéquipier.
– Oui Madisson ?
– C’est Ronald, ça fait une heure que j’essaie de te joindre, ramène ton cul derrière le Moon-Club on a un corps. Préviens ton estomac ce n’est pas beau a voir.
– Je serais là dans vingt minutes.
– Je t’en donne dix.
Je raccrochais et traversais le club en courant, j’hésitais un instant à retourner au vestiaire pour me changer mais renonçais rapidement. Le cadavre ne risquait pas de s’envoler mais le tueur si…
Il me fallut quinze minutes pour rejoindre le Moon-Club. Il y avait foule dehors, je dus jouer des coudes pour rejoindre la scène de crime. Les badauds étaient encore plus pressés les uns contre les autres qu’une foule de midinette à un concert de Justin Bieber…
– Laissez passer ! Police !, criais-je à la foule.
Autant parler à un sourd…
Perdant patience, je levais mon flingue en l’air et tirais deux fois de suite. Tout le monde hurla et se baissa. La foule se décondensa et je pus enfin avancer.
– Tu es complètement malade !, s’écria Ronald en jetant sa paire de gants en latex.
– Quoi ?! Fallait bien que j’avance non ? On a quoi ?
– Femme, la vingtaine morte par exsanguination. Elle n’a plus aucune goutte de sang. Elle a la gorge tranchée d’un bout à l’autre mais il n’y a aucune trace de sang.
– Elle a été déplacée ?
– Apparemment non. Si tu veux examiner le corps les scientifiques ont finis.
La victime était une jeune blonde, la vingtaine, ses vêtements indiquaient qu’elle avait prévu de sortir, son maquillage et ses cheveux étaient encore parfait, apparemment son agresseur l’avait attaqué avant le début de la soirée. Sa peau était pâle et présentait de nombreux hématomes aux bras mais elle ne semblait pas avoir réellement souffert.
– Tu viens d’où ?, demanda Ronald en se préoccupant plus de ma tenue que du cadavre étendu entre nous.
– J’ai une vie sociale tu sais…
– Et c’est qui ta « vie sociale » ?, s’enquit-il un peu trop curieux à mon goût.
– Je t’emmerde Ronald. J’étais dans un club, non pas que ça te regarde, je suis assez grande pour faire ce que je veux de mon temps libre. Concentre donc ton énergie à coincer celui qui à fait ça à cette pauvre fille.
– Le prends pas comme ça, marmonna-t-il.
– Je le prends comme je veux, répondis-je en commençant à prendre des photos du corps sans vie.
J’avais tendance à éviter de mélanger travail et vie privé, mais en examinant l’entaille, je compris que j’aurais besoin de faire appel à un expert. Pas un expert de la police, loin de là… Les bords de l’entaille présentaient des traces de déchirure qui auraient pus passer inaperçus pour un œil non averti, mais je connaissais ce genre de marque pour l’avoir déjà rencontré au cours de ma vie.
– C’est pour quoi les photos ?, demanda Ronald.
– J’ai une petite chose à voir, je te vois demain matin au bureau ?
– Je viens, décréta-t-il en plongeant les mains dans ses poches d’une manière qui laissait clairement voir qu’il n’y aurait pas à en débattre.
– Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, fis-je avec un rire amer.
– Je suis ton coéquipier, si tu as une piste tu dois tout me dire. Je dois être avec toi en cas de problème, répliqua-t-il d’un ton sans appel.
– Tu ne pourrais rien pour moi, je sais ce que je fais. Je suis en terrain connus, tu serais plus un fardeau qu’une aide.
– Je ne te laisse pas le choix Morgane. Je suis plus haut gradé que toi, je donne les ordres et tu obéis.
– Très bien, mais je te préviens, tu ne vas pas aimer ce que tu vas voir.
Je quittais la scène de crime et regagnais ma voiture. Les civils avaient commencé à se disperser à cause du manque de nouvelles morbides. Ils étaient toujours comme ça… A la fois fasciné et horrifié par la mort et la violence.
Ça faisait trois ans que je travaillais pour la police de Miami dont deux que j’avais déjà passé avec Ronald comme coéquipier. Ronald était ce que j’appelais un « à peu près » : moyennement grand, moyennement musclé, moyennement brun avec des reflets roux… Il était moyen en tout, même ses sentiments n’étaient pas très bien définis car depuis que nous travaillions ensemble, il était en partis amoureux de moi. Seulement il préférait être en rogne contre moi… Notre relation était strictement professionnelle et le travail était plus important que tout le reste à ses yeux.
Bien qu’ayant sa propre voiture, Ronald s’installa dans la mienne. Il resta silencieux tout le long du trajet. Quand il vit le bâtiment qui se dressait devant nous, tout son être se mis à transpirer la désapprobation.
Le Centenaire était une boite de nuit, mais réservé à une catégorie bien spécifique de la population… Son apparence extérieure était celle de n’importe quel night-club de Miami, mais une fois dans l’antre du bâtiment, on ne pouvait pas se tromper quand à la clientèle de cet endroit.
Il y avait une petite foule de personne à l’entré du club qui faisait la queue dans l’espoir d’entrer. Toujours en voiture, je contournais le bâtiment et me garais sur le parking du personnel.
– Madisson bon sang on a un meurtre sur les bras et toi tu nous traîne en boite ?
– Tu as insisté pour venir maintenant assumes. Suis-moi sans faire de vague, tu fais ce que je te dis, bouge quand je te le dis et tout ira bien. Fais quelque chose sans que je te l’ai demandé et tu es un homme mort, c’est clair ?
– Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, gronda-t-il.
– Sur ce terrain si.
Je descendis de voiture, Ronald, sur mes talons, cogitait sur ce que je venais de lui dire.
Près de la petite porte, un garde, Ilyess, montait la garde. Il me fit un petit sourire en me voyant, mais lorsque ses yeux se posèrent sur l’homme à mes côté, il quitta sa positions décontracté pour une posture menaçante.
– Morgane ?, demanda-t-il simplement.
– Salut Ilyess. Andrew est toujours ici ?
– C’est pour quoi ?
– Pour le boulot, répondis-je en lui indiquant mon insigne passé dans la ceinture de mon mini short en Jeans.
– Ok, et qui c’est lui ?
– Ronald Jeffreys, police de Miami, se présenta Ronald en sortant son insigne.
– Charmant… Tu connais les règles Morgane, police ou pas, je ne peu pas le laisser rentrer comme ça.
– Ouai j’avais deviné, donnes-moi deux bracelets et une aiguille. Ronald, tu vas mettre des lentilles de couleur bleue et me donner ta main droite.
– Pourquoi les yeux noisette sont interdits ici ?
– Tu veux retourner dans la voiture ?
– Non…
– Alors ne poses plus de question.
Ronald s’exécuta à contre cœur et mis les lentilles que lui tendait Ilyess puis il me tendit son poignet. Je pris fermement son index et le piquai avec une aiguille pour faire perler une goutte de sang que j’étalais ensuite sur mon bracelet de soie rouge. Je me piquai ensuite l’index pour mettre une goutte de mon sang sur son bracelet de couleur noir avant de l’attacher à son poignet.
– Mais tu es complètement malade !, s’écria-t-il avec une moue de dégoût.
– C’est bon vous pouvez entrer Morgane. Andrew est dans son bureau, tu connais le chemin.
– Merci Ilyess, on se revoit après.
Le garde hocha la tête et nous laissa avancer. Ronald nous suivis sans un mot, sans poser aucune question, mais sa nervosité était palpable dans l’air. Nous progression dans l’étroit couloir noir pour rejoindre la double porte située au fond.
– Entrez, ordonna la voix d’Andrew avant même que j’ai frappé.
J’entrais dans un grand bureau typiquement masculin, il était très grand, les meubles en ébène contrastaient avec le ton crème des murs, chaque chose était à sa place, aucun grain de poussière ne ternissait ce lieu. Andrew était derrière un grand bureau où quelques dossiers étaient étalés. L’homme qui se tenait face à moi était la séduction incarnée. Ses grands yeux verts me regardaient avec affection, ses lèvres se relevèrent sur un sourire complice et il chassa de son visage les longs cheveux noirs qui masquaient cette perfection masculine. Andrew avait eut des siècles pour mettre au point sa technique de drague mais jamais il ne l’avait utilisé sur moi car notre relation était d’un autre genre. Mais ce soir là il y avait autre chose dans son regard, quelque chose que je ne compris pas. Cela ne dura qu’une fraction de seconde car son regard dévia de sur moi pour se poser pour l’agent de police qui se tenait à mes côtés. Les yeux de celui qui se tenait face à nous virèrent au noir, Andrew referma les dossiers qu’il avait sous les yeux en devenant l’homme froid et intransigeant qui faisait de lui un adversaire redoutable.
– Morgane, en quoi puis-je t’être utile ?
Je m’approchais et lui tendis mon téléphone portable.
– Putain Madisson mais qu’est-ce que tu fais !, s’écria Ronald et voulant récupérer l’appareil des mains d’Andrew. C’est une enquête pour un meurtre pas une énigme de Carambar ! Cet homme pourrait être un potentiel suspect et tu lui divulgue le peu de preuve que nous avons en notre possession !
– C’est toi qui à insisté pour être là, laisses-moi faire mon boulot.
– Bon sang heureusement que je suis là ! Tu divulgue des preuves à un inconnu et après quoi ? Tu lui apporte le cadavre ?
– Andrew n’est ni un suspect, ni un inconnu. Alors sois gentil tu la ferme ou alors je t’assomme, le menaçai-je en me tournant vers

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