Anastasia, l espionne qui doutait
140 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Anastasia, l'espionne qui doutait , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
140 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Premier livre d'espionnage. L'auteur après deux romans, quelques livres de contes pour enfants et de nombreux ouvrages de poésie, s'est essayé, sans prétention, à ce nouveau genre. " Je pense, me disait-il, qu'il faut s'essayer à de nombreux genres afin de ne pas tomber dans le déjà fait. Il faut savoir se donner des défis et se remettre en question. "



L'imagination n'a pas de limites. Laissons-nous emporter par l'histoire que nous raconte l'auteur d'Anastasia, l'espionne qui doutait de ne pas être à la hauteur ou bien de n'être qu'une mère de famille impliquée dans une histoire qui la bouleverse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 août 2021
Nombre de lectures 23
EAN13 9782414527793
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52780-9

© Edilivre, 2021
Personnages
Personnages
Anastasia : héroïne du livre. Élève-espionne. Chercheuse au CNRS. Mère d’Igor.
Farah : député au parlement iranien, femme de Jahandar et mère d’Yasmin.
Jahandar : chercheur scientifique iranien en physique nucléaire, mari de Farah et père d’Yasmin.
Yasmin : étudiante iranienne. Elle veut finir ses études de géopolitique à la Sorbonne à Paris, fille de Farah et Jahandar.
Igor : fils d’Anastasia, 10 ans.
Hellen : espionne britannique.
I
J’avais rencontré Anastasia sur mon lieu de travail. J’exerçais un travail peu passionnant dans un bureau, mais l’intérêt d’un tel poste bien réel et mal payé résidait dans les horaires libres. J’avais la possibilité de prendre des vacances pratiquement quand je le souhaitais. Même au dernier moment, en cas d’urgence, chose relativement rare, j’arrivais toujours à me détacher quelques jours, pour accomplir ce que je devais faire. C’est l’avantage d’une grosse entreprise, d’être noyé dans la masse. Personne ne se soucie de vous et nul n’est irremplaçable.
Anastasia était une magnifique femme d’origine slave d’une trentaine d’années, avec des yeux bleus sublimes. Elle vivait seule avec son fils Igor, âgé de dix ans. Elle aimait voyager. C’était une vraie globetrotteuse. Elle avait du mal à se fixer avec quelqu’un, enfin pour le moment et d’après ce que j’ai pu en juger, c’est vrai que je connais peu de choses sur elle et sur sa vie.
Avant tout, je devais tester ses capacités. C’était une femme persévérante et efficace. Elle se fixait un but, elle faisait tout pour l’atteindre.
Elle avait du caractère, mais avec un peu d’entraînement on peut toujours le canaliser. Par contre, elle était très émotive. Elle rougissait facilement surtout lorsqu’un homme inconnu lui faisait un compliment. Sa timidité était pour moi un avantage, une arme même redoutable.
En la voyant ainsi, n’importe qui pensait pouvoir la déstabiliser. Elle serait donc incapable de faire des choses répréhensibles. C’était sans compter sur sa détermination. Dans un certain sens, cette façon de voir n’était pas un défaut. Tout dépend de quel côté, on se positionne. Pour la bonne cause, Anastasia ne maîtrisait certes pas ses rougeurs, mais elle restait concentrée sur son objectif avec le seul but de bien l’accomplir.
J’étais agent de terrain, mais aussi recruteur. Dans ce milieu très restreint, on se fait vite repérer et griller lorsqu’on voyage trop souvent dans un pays. On peut créer des liens officiellement commerciaux, mais espionner devient compliqué, car on vous regarde tout le temps. Alors qu’un étranger qui débarque pour faire du tourisme, personne ne le remarque.
On devient même suspect pour son propre pays, car les autres agences de renseignement se font un malin plaisir à brouiller les pistes afin de garder le flou. Pour travailler dans l’ombre, il faut rester dans l’ombre, faire le moins de vague possible, rester discret.
Internet et le développement des réseaux sociaux ont perturbé fortement l’organisation bureaucratique. Il a fallu penser autrement. Puis, ces mêmes pays se sont servis d’Internet et des réseaux sociaux pour nous prendre en otages.
En se connectant sur Internet, on peut être relié de l’autre côté de la terre en quelques millisecondes. On peut passer n’importe quel message, même crypté. On télécharge des fichiers et l’on copie l’adresse du destinataire. Un clic, c’est envoyé et reçu en même temps, grâce aux satellites ou à la fibre. Mais un document crypté peut être piraté et décrypté par une agence ennemie ou amie. De plus, il faut être sûr que derrière l’écran, ce soit la bonne personne qui l’envoie. Il faut être certain que cette personne n’a pas subi de pression contre elle ou sa famille ni de chantage. S’il n’y a pas des agents de terrain qui surveillent derrière cette structure, alors on avance en terrain miné. Le système devient inopérant.
Si l’on reste trop longtemps derrière son écran, on devient esclave de cet outil et l’on perd le sens du terrain. Au lieu de développer des relations extérieures et réelles, on s’isole derrière son écran en perdant sa sensibilité et l’instinct du chasseur. C’est pour cela qu’il y aura toujours des hommes de terrain ou des femmes, je dis des hommes dans le sens humanoïde, pour regrouper des informations fiables ou pas. Car sur le Net les fausses informations vont aussi vite que les vraies.
Il est difficile parfois de démêler le vrai du faux. La guerre de la désinformation existe, elle est même très active.
Internet a pris le pouvoir sur les gens. Mieux qu’une agence de renseignements, les algorithmes créés pour les sociétés de consommation nous espionnent bien plus. Ils savent où nous allons. Quel transport prenons-nous ? Quel produit achetons-nous pour manger, quel livre lisons-nous ? Quel programme de télévision choisissons-nous ? Du coup, Internet qui était quelque chose de génial, d’illimité, devient une machine avec un pouvoir sans limites. Nos gestes, notre façon de vivre dans la société sont entièrement décortiqués et nos informations sont revendues à des groupes qui soi-disant veulent mieux nous cerner et mieux nous servir.
C’est tout le contraire malheureusement qui se produit. Ils nous amènent à acheter, par le biais de leurs incessantes publicités, leurs cookies, les produits qui semblent nous correspondent. Hypocrisie totale !
La publicité organisée a le même pouvoir qu’une organisation criminelle ou mafieuse, une vraie Camorra ou toute autre mafia dans le monde. Les renseignements de nos agences uniquement par Internet ne seraient pas fiables, juste économiques. Il faut garder des agents sur place pour vérifier d’abord toute la véracité des renseignements qui seront regroupés ensuite par quelques personnes de l’agence passant d’abord dans des ordinateurs aux algorithmes bien précis. Comment savoir autrement si un agent ne recopie pas simplement une nouvelle sur Internet. Les fausses nouvelles c’est-à-dire les intox, les informations fallacieuses manipulent de plus en plus l’opinion et sont de plus en plus nombreuses à tous les niveaux. Personne n’est épargné, pas même un membre du gouvernement. Il demeurera de la paperasse inintéressante qui permettra aux équipes sur place d’intervenir ou pas.
Anastasia était bien loin de savoir ce qu’on allait lui demander. Elle aimait voyager. L’agence lui proposait des vacances, tous frais payés. Elle devait respecter quelques haltes précises où des échanges se feraient pour récupérer des renseignements sous différentes formes, c’est tout. Le reste du temps était pour elle et son fils. Rien d’exceptionnel.
Si l’on veut localiser un terroriste, on loue un satellite et on le suit. Mais avant de le suivre, il faut le débusquer. Seuls les agents de terrain sont capables de faire cela. On croise les gens en regardant derrière des portes bien fermées en écoutant parler des gens dans des cafés, restaurants ou hôtels connus de tous. Tout le monde croise tout le monde, agence comprise. De ce mélange ressort parfois un renseignement. Seul, on ne peut pas l’exploiter. Il sera analysé, regroupé avec d’autres et peut-être qu’une équipe se mettra en route pour éliminer ou protéger ce renseignement.
Un renseignement peut valoir des fortunes ou une opportunité pour un pays. Un nouveau médicament, une nouvelle énergie un nouveau modèle de voiture, une nouvelle façon de dessaler l’océan. Tout peut être exploité, revendu. C’est l’espionnage industriel. Les ingénieurs ne passent pas par Internet de peur de se faire pirater. Pourtant sur place une multitude de pièges attendent les détenteurs de secret. On connaît déjà leur profit, leur habitude de comportement, de consommation.
Prenons l’exemple du questionnaire ESTA qu’il faut remplir pour rentrer aux États unis. Les neuf questions d’admissibilité ont pour objectif d’aider le Service des douanes et de la protection des frontières à déterminer l’admissibilité d’un candidat à l’entrée aux États-Unis dans le cadre du programme d’exemption de visa. Chacune de ces questions est cruciale même si les réponses d’un candidat sur des sujets tels que son état de santé, ses antécédents criminels, ses antécédents de prise de drogue, des activités à caractère terroriste, ses attentes en matière d’emploi aux États-Unis, son historique de demandes de visa et d’immigration aux États-Unis, ainsi que ses précédents voyages dans certains pays d’Afrique et du Moyen-Orient, donnent une indication claire du risque pour la sécurité qu’il peut représenter.
La première question d’admissibilité ESTA concerne la santé physique et mentale du candidat, sa consommation de drogues et les maladies et infections donc il peut souffrir.
La deuxième question et troisième question demandent au candidat d’indiquer, tout crime non lié à la consommation de stupéfiants (pour la deuxième) et les crimes relatifs aux stupéfiants (pour la troisième).
La quatrième question demande au candidat s’il a commis des actes de terrorisme, d’espionnage, de sabotage ou de génocide. Il indique s’il souhaite y participer alors qu’il se trouve sur le territoire américain.
Les candidats qui ont commis une fraude ou fait une fausse déclaration lors d’une demande de visa ou d’autorisation électronique pour entrer aux États-Unis sont réputés représenter un risque de sécurité, c’est l’objet de la cinquième
La sixième question a pour objet de disqualifier les candidats qui recherchent un travail aux États-Unis, ou ceux qui ont, par le passé, enfreint leurs conditions de séjour au titre de leur visa d’entrée.
La septième question demande clairement au candidat des informations s

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents