Précaution (Le Choix d un mari)
290 pages
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Description

La vie s'écoule paisiblement pour Sir Edward Moseley et son épouse, retirés dans leur château de la campagne anglaise en compagnie de leurs enfants. L'arrivée d'un nouveau voisin, M. Jarvis, honnête marchand en retraite et de sa famille semble apporter un peu de nouveauté dans la monotonie du quotidien, d'autant que Mrs Wilson, soeur d'Edward à laquelle celui-ci avait entièrement confié l'éducation d'Emilie, la plus jeune de ses filles, semble entrevoir dans ses nouveaux venus l'occasion d'un mariage...Ce roman, peinture des moeurs anglaises du début du XIXe siècle, est passé presque inaperçu lors de sa parution.

Informations

Publié par
Date de parution 30 août 2011
Nombre de lectures 108
EAN13 9782820603494
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PRÉCAUTION (LE CHOIX D'UN MARI)
James Fenimore Cooper
Collection « Les classiques YouScribe »
Faites comme James Fenimore Cooper, publiez vos textes sur YouScribe YouScribe vous permet de publier vos écrits pour les partager et les vendre. C’est simple et gratuit.
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ISBN 978-2-8206-0349-4
CHAPITRE XI
Si cet inconnu s’enveloppe du mystère, qui pourra croire à sa franchise ? Je veux enfin une explication. Qu’est-il ? d’où vient-il ? A-t-il promis de dire au moins son nom ? DRYDEN. Mrs Wilson avait permis à Émilie de donner une semaine à sa sœur, après s’être assurée que Denbigh était à domicile chez le docteur Yves, et qu’ainsi il n’était pas probable que ses visites chez Francis fussent plus fréquentes que celles qu’il faisait au château, où il était toujours reçu avec plaisir, tant pour lui-même que comme ami du docteur Yves. À la fin de cette semaine, qui s’écoula si vite, Émilie revint et ramena avec elle les nouveaux mariés. Un soir que toute la famille était réunie, et que chacun se livrait de son côté aux amusements qu’il préférait, M. Haughton entra dans le salon à une heure à laquelle il n’était pas dans l’habitude de faire ses visites. Il jeta son chapeau sur une chaise, et, après s’être informé de la santé de ses amis, il commença en ces termes : – Vous êtes surpris, n’est-ce pas, de me voir à une pareille heure, et vous supposez qu’il a fallu de graves motifs pour m’amener si tard, même chez des amis. Vous ne vous trompez pas, et vous allez en juger vous-mêmes. Voilà quinze grands jours que Lucy tourmente sa mère pour qu’elle m’engage à donner un bal ; la mère n’a pu résister à sa fille, et moi je n’ai pu résister à ma femme : le bal est résolu. À peine ai-je eu lâché le consentement fatal, qu’on ne m’a pas laissé un moment de repos. Il m’a fallu me mettre en campagne à l’instant même pour faire les invitations, et me voilà ! Ma femme a appris qu’il venait d’arriver un régiment d’infanterie à la caserne qui est à quinze milles d’ici, et demain je dois m’y rendre pour recruter parmi les officiers ; car il nous faut des cavaliers avant tout. Pour les demoiselles, elles ne manquent jamais dans ces sortes d’occasions. – Eh ! eh ! mon vieil ami, s’écria le baronnet, savez-vous que voilà un retour de jeunesse ? – Non, sir Edward : mais ma fille est jeune, et la vie est semée de tant d’épines, que je veux qu’elle s’amuse tandis qu’elle n’en connaît encore que les fleurs, dussé-je même en éprouver quelque incommodité ; les soucis, les contrariétés viennent toujours assez vite ; qu’elle les ignore du moins le plus longtemps possible. – Et pour cela c’est à la danse que vous avez recours ? dit Mrs Wilson ; croyez-vous ce moyen bien efficace ? – Mais vous-même, Madame, est-ce que vous désapprouvez la danse ? demanda M. Haughton qui avait beaucoup d’égards pour ses opinions. – Mais pas précisément. La danse est un plaisir assez innocent en soi-même, pourvu qu’on n’en fasse pas une étude. C’est un amusement dont je ne voudrais pas priver les jeunes personnes : un bal a tant d’attraits pour elles ! Pourquoi faut-il qu’il ait aussi ses dangers ! Quel est votre avis, monsieur Yves ? – Sur quoi, ma chère dame ? répondit le docteur préoccupé. – Sur la danse. – Oh ! que les filles dansent, si cela les amuse !
– Parbleu ! je suis charmé de vous entendre parler ainsi, docteur, s’écria M. Haughton ; je croyais vous avoir entendu conseiller à votre fils de ne jamais danser. – Je le lui ai conseillé en effet. Il y a dans la danse une légèreté artificielle qui me semble incompatible avec la dignité de l’homme. Que sera-ce si cet homme appartient au clergé ? Lui qui doit servir d’exemple, qui se doit tout entier à ses nobles occupations, doit-il se permettre un amusement profane, et risquer ainsi de perdre la considération dont il a besoin pour remplir efficacement les devoirs de son ministère ? – J’espérais, docteur, que vous-même vous me feriez l’amitié de venir assister à une petite fête sans conséquence, dit M. Haughton en hésitant. – Et je le ferai avec plaisir, si vous le désirez, mon cher voisin ; il m’en coûterait beaucoup plus de refuser un ancien ami, que de me montrer une fois à un bal aussi innocent que le sera le vôtre. Et il lui serra affectueusement la main. M. Haughton qui commençait à s’effrayer des attaques du docteur, fut charmé de cette conclusion inattendue, et déposant un paquet de billets d’invitation sur la table, il pria sir Edward de lui amener toute sa société, et le quitta pour aller continuer sa tournée chez les autres personnes de sa connaissance. – Aimez-vous la danse, miss Moseley ? demanda Denbigh à Émilie, qui, assise devant une table à ouvrage, faisait une bourse à son père. – Oh ! oui, beaucoup ! le docteur n’a pas parlé de nous autres filles, voyez-vous ; il pense apparemment que nous n’avons pas de dignité à compromettre, répondit Émilie avec enjouement, et en jetant un regard malin sur le ministre. – Les conseils sont généralement assez mal reçus des jeunes personnes, lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec leur plaisir, dit le docteur qui l’avait entendue, comme c’était bien l’intention d’Émilie. – Est-ce que sérieusement vous désapprouvez la danse, sans restriction ? demanda Mrs Wilson. – Sans restriction ? non, Madame, je ne porte pas l’intolérance à ce point. Qu’on danse modérément et pour s’amuser, comme votre chère Émilie, rien de mieux ; c’est un délassement agréable que je ne saurais blâmer, que je conseillerais même au besoin ; mais qu’on porte l’amour de la danse jusqu’à la fureur, qu’on aille au bal comme la plupart de vos belles dames, non pour danser, mais pour médire, mais pour critiquer, et faire assaut de malice et de coquetterie ; voilà ce que je ne saurais souffrir, et ce qui, par moments, me fait prendre la danse en horreur. Denbigh depuis quelques minutes semblait plongé dans ses réflexions. Tout à coup il se tourna vers le capitaine, qui regardait une partie d’échecs entre Jane et le colonel ; car depuis peu Jane avait pris les échecs en passion, et il lui demanda quel était le régiment qui venait d’arriver en garnison à F***, et dont M. Haughton devait aller inviter les officiers à son bal. Le capitaine le lui apprit, et quoiqu’il lui eût répondu d’un ton assez grossier, ton qui du reste lui était habituel, Denbigh le remercia ; il quitta son air soucieux, et s’approchant d’Émilie, il lui dit en hésitant un peu : – J’ai une requête à présenter à miss Moseley qu’elle trouvera peut-être bien hardie. Émilie leva les yeux de dessus son ouvrage et regarda Denbigh, comme pour l’engager à s’expliquer.
– Voudra-t-elle bien, ajouta-t-il, me faire l’honneur de danser la première contredanse avec moi ? – Très volontiers, monsieur Denbigh, répondit Émilie en riant ; car, au ton solennel qu’il avait pris, elle avait une sorte d’appréhension qu’elle était charmée de voir dissipée ; très volontiers ; mais rappelez-vous bien ce qu’a dit le docteur : gare à votre dignité ! On apporta les journaux de Londres, et les amateurs de politique s’en emparèrent pour les parcourir. Le colonel replaça les échecs pour une seconde partie, et Denbigh reprit sa place entre la tante et la nièce. Le ton, les manières de ce jeune homme, étaient telles qu’eussent pu les désirer le goût et le jugement le plus sévère ; ses qualités attachantes lui gagnaient insensiblement le cœur de tous ceux qui le connaissaient, et Mrs Wilson remarquait avec un peu d’inquiétude qu’Émilie cédait comme les autres à l’espèce d’attraction qu’il semblait exercer. Elle avait la plus grande confiance dans le docteur Yves ; mais il était l’ami de Denbigh, et il le jugeait peut-être avec partialité ; de plus, le bon ministre ne pouvait pas voir un prétendant à la main d’Émilie dans tous les jeunes gens qu’il présentait au baronnet, et ce n’était que sous ce point de vue que Mrs Wilson les traitait avec une justice si sévère. Elle n’avait vu que trop souvent les fatales conséquences qui étaient résultées de s’en être rapporté à l’opinion des autres, et les suites des liaisons formées témérairement sous de tels auspices, pour n’être pas décidée à ne se fier qu’à son propre jugement, surtout lorsqu’il s’agissait du bonheur de sa chère Émilie. D’ailleurs elle pensait quelquefois que la bienveillance générale du docteur Yves le portait à voir d’un œil trop indulgent les travers du genre humain, et, malgré son caractère aimant et doux, Mrs Wilson n’oubliait jamais que défiance est mère de sûreté. En conséquence, elle se détermina à avoir le plus tôt possible une explication avec le docteur, et à se conduire d’après ce qu’elle apprendrait par lui. Chaque jour lui fournissait une preuve nouvelle du danger de négliger un devoir si important dans l’intimité toujours croissante de Jane et du colonel Egerton. – Voyez, ma tante, dit John en lui montrant un des journaux ; voilà un paragraphe qui est relatif à votre jeune favori, notre loyal et bien-aimé cousin, le comte de Pendennys. – Lisez-le-moi, mon ami, dit Mrs Wilson avec un intérêt que ce nom ne manquait jamais d’exciter en elle. « Nous avons remarqué aujourd’hui l’équipage de lord Pendennys devant la porte d’Annerdale-House, et on nous assure que le noble comte revient de Bolton-Castle dans le Northamptonshire. » – Voilà un fait très intéressant, dit le capitaine Jarvis d’un ton de sarcasme ; le colonel Egerton et moi nous avons été jusqu’au château lui rendre visite ; mais nous avons appris qu’il était retourné à Londres. – Le noble caractère du comte, la réputation qu’il s’est acquise, dit le colonel, lui donnent droit plus encore que son rang à nos attentions, et c’est sous ce rapport que nous avions voulu le prévenir. – Mon frère, dit Mrs Wilson, vous me feriez grand plaisir d’écrire à Sa Seigneurie
pour l’engager à quitter avec nous toute cérémonie ; maintenant que nous avons la paix il viendra quelquefois à Bolton-Castle ; mais le propriétaire en est si souvent absent que, si vous n’engagez pas lord Pendennys à venir nous rendre visite lorsqu’il ne trouvera pas son parent, nous devons renoncer à le voir jamais. – Vous l’attendez donc tout exprès pour lui faire épouser Émilie ? s’écria John, s’asseyant en riant auprès de sa sœur. Mrs Wilson sourit à une observation qui lui rappelait le vœu romanesque et secret de son cœur ; et, comme elle relevait la tête pour répondre à John sur le même ton, elle rencontra les yeux de Denbigh fixés sur elle avec une expression qui confondit toutes ses idées, et elle garda le silence. – Il y a quelque chose d’incompréhensible dans ce jeune homme, pensa la veuve ; et, remarquant que le docteur Yves prenait le chemin de la bibliothèque, elle le suivit sans affectation. Comme ils avaient de fréquentes conversations sur les abondantes aumônes que faisait Mrs Wilson, et dont le bon ministre était souvent le dispensateur, leur sortie n’excita aucune surprise, et ils passèrent ensemble dans la bibliothèque. – Docteur, dit Mrs Wilson, impatiente d’en venir au but, vous connaissez ma maxime : « Qu’il vaut mieux prévenir le mal que de le guérir. « Votre jeune ami est bien aimable, et par conséquent bien dangereux… – Est-ce vous que ce danger menace ? demanda le docteur en souriant. – Pas tout à fait, répondit-elle sur le même ton ; et s’asseyant elle continua : – Oserai-je vous demander ce qu’il est, et ce qu’était son père ? – Le père s’appelait George Denbigh, répondit le docteur gravement ; le fils porte le même nom. – Ah ! docteur, je suis presque tentée de regretter que Francis n’ait pas été une fille ; vous comprendriez ce que je désire savoir. – Eh bien ! ma chère dame, adressez-moi vos questions par ordre, et j’y répondrai de mon mieux. – Que pensez-vous de ses principes ? – Ses principes sont bons ; toutes ses actions, celles du moins qui sont venues à ma connaissance, émanent du jugement le plus juste et du cœur le plus pur ; et la piété filiale, ajouta-t-il en essuyant une larme, m’a toujours paru l’indice certain de toutes les autres vertus. – Et son caractère, ses inclinations ? – Son caractère ? il sait le maîtriser ; ses inclinations ? elles sont telles que pourrait le désirer le père le plus rigide. – Et sa famille, ses relations ? – Elles sont très convenables, répondit-il en souriant. Elle ne demanda pas si Denbigh avait de la fortune, puisqu’elle comptait donner toute la sienne à Émilie ; et, après avoir remercié son vieil ami, Mrs Wilson sortit de la bibliothèque beaucoup plus tranquille, et décidée à laisser aller les choses, sans toutefois se départir de son système d’observation.
En rentrant au salon, Mrs Wilson vit Denbigh s’approcher du colonel, et entrer en conversation avec lui ; c’était la première fois qu’ils échangeaient d’autres mots que ceux qu’exige la plus stricte honnêteté, et ce dernier paraissait évidemment mal à son aise, tandis qu’au contraire son compagnon semblait désirer se rapprocher de lui. Il y avait entre ces jeunes gens quelque chose de mystérieux et d’inexplicable, qui intriguait fort la bonne tante, et sa défiance naturelle lui faisait craindre que l’un ou l’autre ne fût pas entièrement exempt de blâme. Ils ne pouvaient pas avoir eu de querelle, puisqu’ils ne se rappelaient point réciproquement leurs noms ; mais ils avaient tous deux servi en Espagne ; peut-être s’étaient-ils livrés aux excès dont les militaires se rendent trop souvent coupables en pays étranger et craignaient-ils qu’une indiscrétion ne vint leur faire perdre une estime usurpée. Cependant, dans cette supposition, ils devraient s’entendre et non se désunir. Ce que venait de lui dire le docteur Yves la rassurait un peu du côté de Denbigh ; elle tâcha de reporter ses idées sur des sujets plus agréables, en se disant que ses craintes ne prenaient peut-être leur source que dans son imagination.
CHAPITRE XII
Doyez ces danses légères inventées par l’innocence et l’amour : l’étiquette en règle aujourd’hui les pas. LOGAN. En arrivant au milieu de la brillante assemblée réunie chez M. Haughton, les yeux d’Émilie se promenèrent quelque temps autour du salon pour chercher le danseur qui l’avait engagée d’avance, mais ils ne rencontrèrent que les figures inconnues des militaires, dont les habits rouges formaient le contraste le plus agréable avec la toilette des belles de la petite ville de F***. Si la société n’était pas aussi choisie qu’on eût pu le désirer, du moins elle était bien disposée à profiter des plaisirs qu’on lui offrait, et à suivre la méthode de leur hôte, qui faisait les honneurs de chez lui avec la bienveillance qui lui était naturelle, et qui semblait dire à tous les jeunes gens qui l’entouraient : – ansez, amusez-vous, mes enfants, et semez de fleurs les épines de la vie. Au milieu de toute cette brillante jeunesse, Émilie reconnut le capitaine Jarvis en grand uniforme, et dès qu’il l’aperçut il s’avança vers elle et vint l’engager pour la première contredanse. Le colonel s’était déjà assuré la main de Jane pour une partie de la soirée, et c’était à l’instigation de son ami que Jarvis faisait l’effort d’inviter Émilie. Celle-ci le remercia en alléguant son engagement ; le jeune homme, qui, d’après la crainte que ses sœurs témoignaient toujours de manquer de danseurs, lorsqu’elles allaient au bal, croyait faire une grande faveur aux dames qu’il invitait, fut très mortifié et resta quelques minutes dans un morne silence ; enfin il s’éloigna avec un mouvement de dépit, déterminé à se venger sur tout le sexe et à ne pas danser de la soirée. Par suite de cette belle résolution, il se retira dans un salon de dégagement où il trouva quelques militaires de sa connaissance, savourant le plaisir qu’ils appréciaient le mieux de tous ceux qu’offrait la soirée, celle de boire un verre de punch. Comme Clara s’était prudemment décidée à se conduire comme la digne femme d’un ministre, et qu’elle avait renoncé à la danse, Catherine Chatterton, qui avait la supériorité de l’âge et celle du rang sur les autres demoiselles de la société, avait été désignée pour ouvrir le bal. La douairière, qui aimait à déployer ses grands airs en toute occasion, avait résolut d’arriver la dernière pour produire plus d’effet ; et Lucy Haughton ne cessait de tourmenter son père pour qu’on commençât sans l’attendre ; enfin elle parut, conduite par son fils et suivie de ses deux filles dans la plus éclatante parure. Le docteur Yves, que ses occupations avaient retenu, les suivit de près avec sa femme et son jeune ami, et la danse commença. enbigh avait quitté le deuil pour cette soirée, et, comme il approchait pour réclamer la main qu’Émilie lui avait promise, elle pensa que, s’il n’avait pas un extérieur aussi séduisant que le colonel Egerton, qui passait devant elle avec Jane, du moins il avait quelque chose de plus distingué et de plus intéressant. Émilie dansait très bien, sans y attacher pourtant la moindre importance, tandis que
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