Waldën-Stells
434 pages
Français

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Waldën-Stells , livre ebook

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Description

La vie de Léna bascule lorsqu’elle rencontre Éliès, un garçon qui lui redonnera peu à peu goût à la vie. Il l’aidera à affronter ses problèmes et lui donnera la force de poursuivre ses rêves les plus fous. Ensemble, ils partiront à l’aventure et essayeront de percer le mystère de Waldën-Stells, le jeu de la vie...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332909084
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0127€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-90906-0

© Edilivre, 2015
Dédicace


Cette histoire est pour toi Charlène, ainsi que pour toutes ces personnes qui attendent elles aussi des réponses.
Merci à ceux qui ont été là pour me soutenir…
Préface
« L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait »,
Georges Bernanos.
Un jour tout va bien et le suivant on se demande pourquoi on est encore là à attendre désespérément quelque chose qui n’arrivera sans doute pas. Qui ne s’est jamais posé de questions sur la vie ? Qui n’a jamais perdu la joie de vivre ? Qui aimerait apprendre le secret pour être heureux ? Moi j’ai tenté de le découvrir et j’aimerais vous faire partager ma vision de la vie à travers ce livre. Certains diront que mon imagination est trop grande ; au contraire, d’autres me remercieront de leur redonner un peu d’espoir ; mais sachez que, chaque idée formulée dans ce livre est réellement ce que je pense au plus profond de mon cœur.
Cette histoire n’est ni complètement réelle, ni complètement imaginaire. Certains faits sont tirés de ma vie, d’autres sont inventés. Ce livre m’est précieux. Je le garde comme un guide de la vie. Je le relis quand j’en ressens le besoin et je le conseille à toutes ces malheureuses personnes qui attendent leur mort très prochainement. Il n’est pas trop tard pour tout abandonner et reconstruire quelque chose de nouveau. Croyez-moi, si vous tenez cette histoire entre vos mains, c’est qu’il reste encore un peu d’espoir en vous et que, certainement, vous avez envie de vous en sortir.
Il y a une citation d’Armand Gatti qui dit : « J’ai toujours cru que, par la beauté des mots, on pouvait changer le monde. » Eh bien vous savez quoi ? Moi je crois en ces mots et je changerai le monde à ma façon. J’écrirai et je continuerai à écrire, pour vous qui en avez besoin.
0
« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle »,
Albert Einstein.
Le garçon qui a survécu.
« Accident de voiture, hier, près de Languard. Une voiture s’est fait percuter par une camionnette. Victimes : toute une famille décédée dont un survivant. Le garçon qui a survécu ne souhaite pas que son identité soit révélée au grand jour. »
(Pantemos – 17 juin 2013)
Le miraculé.
« […] Alors qu’ils n’avaient tous aucune chance de s’en sortir, le fils a été sauvé. Mais comment ? Aucune égratignure sur le corps du garçon. »
(Le Milanos – 18 juin 2013)
Une science qui est aujourd’hui dépassée.
« Personne ne peut expliquer ce qui s’est produit. Le survivant restera quelques jours de plus à l’hôpital pour des examens complémentaires. »
(Edhing – 19 juin 2013)
Ce qu’il nous dit.
« Avant que tout cela n’arrive, ma famille et moi étions sur la route pour nous rendre au bord de la mer. J’étais installé sur le siège arrière et m’amusais avec ma petite sœur. Nous chantions les musiques qui repassaient en boucle à la radio ! Mon père, lui, conduisait, et ma mère, malgré le brouhaha, lisait un livre il me semble. Très vite, je me suis senti fatigué. J’ai alors abandonné ma petite sœur et me suis endormi, la tête contre la fenêtre. Et à mon réveil, je n’ai rien compris… Il y avait les pompiers et les gendarmes. La voiture était renversée dans un fossé. Ils m’ont tiré par les jambes pour me faire sortir et m’ont demandé si j’allais bien. Sans attendre, je leur ai répondu « oui ». On m’a ensuite expliqué brièvement la situation et on m’a posé des questions. J’ai dit que je ne savais rien de plus, que je ne pouvais pas les aider dans leur enquête. Je ne sais pas pourquoi j’ai été sauvé, ni même pourquoi je ne m’en souviens pas, mais ce qu’il y a de sûr : c’est que quelque chose a maintenant changé dans ma vie. »
(Obeih – 19 juin 2013)
Partie 1 Une étrange révélation
1
« Dans toute entreprise, le commencement est le plus difficile »
Laurent-Pierre de Jussieu.
Allongée sur son lit, papier et stylo en main, Léna ne put s’empêcher de parcourir toute sa chambre des yeux. Son regard se tourna dans un premier temps sur son écran noir, puis elle dévia son visage sur son bureau rempli de feuilles, pour finalement déposer ses yeux sur la fenêtre.
En manque d’inspiration pour écrire, elle se leva et se dirigea vers celle-ci avant de l’entrouvrir. Il faisait beau et chaud. Au loin, elle pouvait sentir le soleil qui lui piquait les yeux à force de trop le considérer, et ses cheveux blonds brillaient davantage lorsqu’elle les avançait jusqu’à la lumière du dehors.
Cette jeune fille de 18 ans s’appelait Léna et, contrairement aux jeunes de son âge, elle préférait se noyer dans sa solitude.
– Léna, à table ! s’écria une femme, debout, en bas des escaliers.
Il s’agissait de sa mère, Hélène, avec qui la jeune fille ne semblait pas très proche.
Arrivée dans la salle à manger, elle rejoignit sa place autour de la table et commença à bavarder avec son frère, Tony. Lui, le garçon aux cheveux châtains, avait 16 ans. En général, les deux s’entendaient plutôt bien mais il leur arrivait de se chamailler de temps à autre.
– Tony ! Je t’ai déjà dit PAS DE PORTABLE à table ! s’énerva Hélène contre son fils.
– Je mets seulement de la musique, maman…
– Dites donc, ça commence bien ! constata la jeune fille.
– Toi, mange ! lui ordonna sa mère sur un ton plutôt violent auquel la jeune fille était maintenant habituée.
– C’est une blague ?! Déjà que tu n’es jamais à la maison, alors si maintenant je ne peux plus rien dire… marmonna-t-elle.
– Allez donc chez votre père si vous n’êtes pas contents !
– Mais m’man… je n’ai rien fait, moi ! C’est toujours la même chose. Si c’est ça, bon appétit ! Moi je monte.
Agacée par la situation, Léna s’empressa de débarrasser ses couverts et se renferma dans sa chambre sans même faire attention aux menaces de sa mère qui suivirent. Afin de se changer les idées, elle s’empara de la télécommande et passa plusieurs minutes à zapper les chaînes.
Très vite, elle reprit possession de son papier et de son stylo mais, malheureusement, l’inspiration semblait toujours absente. Léna adorait écrire et son plus grand rêve était de publier un roman comme les plus grands artistes.
Parcourant les murs de sa chambre, elle réfléchissait à la possibilité de vivre ailleurs. L’idée lui paraissait plausible mais tellement inenvisageable en même temps. Elle s’imaginait que partir serait la solution à tous ses problèmes mais elle ne parvenait pas à prendre une réelle décision.
2
« Les gens qui veulent fortement une chose sont presque toujours bien servis par le hasard »
Honoré de Balzac.
Léna patientait devant la porte du centre de Tennyl’s lorsqu’un inconnu en sortit. Elle ne pouvait plus reculer, elle devait pénétrer à l’intérieur. Doucement, elle prit une grande inspiration et se dirigea jusqu’à l’entrée.
A peine referma-t-elle la porte que son visage devint tout pâle. Il y avait une telle agitation ! Des gamins hurlaient, quelques adolescents traînaient d’un côté ou de l’autre, et les grandes personnes couraient un peu partout.
Mais quelle idée j’ai eue de venir ici, moi…
Une sonnerie retentit. Les gamins s’éloignèrent dans des directions inconnues tandis que la pièce retrouva peu à peu sa tranquillité. Très vite, une femme fit son apparition. Il s’agissait de la directrice du centre. Elle fixa la jeune fille durant quelques secondes, puis s’approcha.
– Léna, je suppose ? dit-elle de vive voix avant d’effleurer sa main.
– Oui, je viens juste d’arriver madame… lui répondit timidement la jeune fille.
– Très bien. Appelle-moi Christelle, on peut se tutoyer. Suis-moi, on va aller dans mon bureau et je t’expliquerai tout.
Immédiatement, elles empruntèrent l’un des nombreux couloirs et, arrivées là-bas, la femme lui demanda de patienter quelques instants à l’extérieur. Pour passer le temps, Léna s’installa sur le fauteuil près de la porte, puis s’empara d’un magazine. Mais à peine eut-elle le temps de poser son œil sur la première page que la porte s’ouvrit à nouveau.
– Bon, alors… ton stage dure deux semaines, c’est bien ça ? fit Christelle, les yeux rivés sur son carnet.
– Oui, voilà… répondit Léna après s’être installée sur une chaise.
– Je te préviens tout de suite, ta tâche ne sera pas facile. Ici, tu es dans un centre pour ceux qui, ayant eu de gros problèmes, ne parviennent plus à vivre seuls. On ne fonctionne pas comme à l’hôpital. On peut s’occuper de personnes atteintes de maladies guérissables mais, malheureusement, parfois ce n’est pas le cas : elles ne guériront jamais. Aussi, fais attention à ne pas trop t’attacher à celles dont tu auras la charge car il se peut qu’elles s’en aillent plus vite que tu ne puisses le penser. En général, un malade séjourne ici environ un mois pour retrouver un peu la santé et la joie de vivre. Ah, et encore une chose : évite de faire la tête. C’est important. Il faut que tu aies ton moral à 100 %, ok ? Toi, tu t’occuperas de plusieurs enfants ayant vécu des périodes difficiles. Tu consacreras tout ton temps à l’accomplissement de cette mission que je te confie présentement. Tes journées débuteront dès 8 heures du matin et s’achèveront vers 15 heures. Et je ne veux pas de retard. As-tu des questions ?
– Je commence quand ?
– Maintenant ? Il y aura d’autres personnes plus âgées que toi pour t’aider dans ta mission. Bon, je te laisse, je suis surchargée. Rends-toi dans la pièce au fond du couloir à droite, c’est là-bas que tu travailles.
Immédiatement, la jeune fille se dégagea de sa chaise et se dirigea à l’endroit indiqué. Elle frappa deux coups contre la porte avant qu’un charmant jeune homme ne lui ouvre.
– Ah, te voil

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