WAKILY, une vie de perseverance , livre ebook

éditions les plumes inspirées - Mamadou Yero Diallo

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Après avoir fui les violences préélectorales de 1993 de la Guinée, un jeune du nom de wakily vivait avec ses parents pauvres dans le village de Tariwel. Un jour, la deuxième femme de son grand-père vint chercher le jeune pour s'occuper de son instuction. Une fois en ville, il devint baby-sitter des enfants handicapés de cette dernière. À l'âge de 12 ans, il eût l'idée de mendier pour s'instruire. Chassé par sa tutrice, il fut courageux et persévérant. Avec un parcours saignant et larmoyant, il ne se laissa pas vaincre par les épreuves de la vie et finit par décrocher son diplôme de licence en Droit.

Sujets

Littérature africaine

Littérature Africaine

Littérature africaine

Roman

Guinée

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Publié par	éditions les plumes inspirées
Date de parution	01 janvier 2021
Nombre de lectures	12
EAN13	9782492294150
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

WAKILY, Une vie de perseverance Roman

WAKILY, Une vie de perseverance Mamadou Yero Diallo

Les Ed. Plumes Inspirées Tous droits réservés Siège social : Dixinn, en face de la Fondis, Conakry, République de Guinée E-mail : editionsplumesinspirees@gmail.comTel :(224) 621 997 437 ISBN :978-2-492294-15-0Dépôt légal : 2021.

1-LA NAISSANCE DE WAKILY Né dans un endroit inondé de vacarme de locomotives, Wakily vient d'une famille modeste, d'un père polygame et d'une mère brave avec un courage hors pair. Son lieu de naissance se trouvait au bord de la voie feroviere du train de transport en commun denommé Tanka. A l’époque, quand ce train Tanka qui transportait des personnes et leurs biens arrivait à la gare, il klaxonnait et tous les commerçants déscendaient pour récupérer chacun son colis. Wakily et ses semblables venaient aussi à la dite gare pour ramasser des fruits abandonnés ou oubliés ou encore ceux qui n’ont pas pu se vendre. En outre, ce train traversait en quittant Kankan, la ville de Kouroussa, Dabola, Mamou, Kindia, Coyah pour arriver à Conakry. Ce train avait une importance capitale non seulement sur le plan économique mais aussi socio-économique en ce sens qu’il participait à l’établissement du budget de l’Etat et facilitait le deplacement des personnes et leurs biens.A la veille des élections présidentielles pour échapper aux violences électorales et post-électorales des années « 90 », car la tension était tellement vive qu’on pouvait imaginer que le pays allait prendre feu. Wakily et ses parents ainsi que les membres de sa famille maternelle retournèrent

dans leur village du nom de Tariwel situé dans la préfecture de Tapi, sous préfecture de Gnelban. Une fois au village, ses parents l’inscrivirent dans une école coranique à l’âge de quatre ans pour y apprendre les bases de l’islam car il vient d’une famille musulmane. Pendant trois longues années, il est resté dans ce village en apprenant le coran, livre saint de l’islam et de labourer la terre avec une houe forgée sur mesure. Tariwel est un secteur du district de Bourouwal Lahedji dans la sous-préfecture de gnelbal, Préfecture deTapi.Tapi est située dans la partie 1 centrale de Fouta Djallon disposant d’une 2 superficie de 4320 km pour une population de 239.236 d’habitants dont 92% en zones rurales, 85% engagés dans l’agriculture et 55,7% sont des femmes. La densité moyenne se chiffre à 2 cinquante cinq (55) habitants par km . Par ailleurs, le climat de cette Préfecture est caracterisé par des refroidissements nocturnes en toute saison. La rigueur de l’harmattan en décembre et l’alternance de deux saisons égales (sèche et pluvieuse), la température moyenne minimale est de 14,2ºC tandisque la maximale est de 29,5ºC, et la pluie peut aller jusqu’à 1771 mm cube d’eau par an. Plus loin, son relief est constitué des hauts plateaux dont l’altitude varie entre 9000 et 1264m d’où immergent deux points

1 L’une des régions naturelles de la Guinée dont les

culminants. Le Dognol Touma (1264m) et la Table de Maci (1264m). L’activité économique est basée principalement sur l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et le commerce. Elle est la première préfecture productrice de pomme de terre en Guinée. De nos jours, toute la population est libre formellement, car cet esclavage étant prohibé par les instruments juridiques de la Guinée, mais reste quand même une pratique ayant laissée ses traces sur certains noms de famille ou certaines pratiques dans ce village en particulier, en moyenne la Guinée en général. En outre, ce village connait un progrès considérable. En ce sens qu’il dispose d'une grande mosquée reconnue par la Ligue islamique guinéenne dans laquelle les prières de vendredi sont dirigées, d’une grande école primaire, d’un centre de santé et d’un marché hebdomadaire que les villageois fréquentent à chaque samedi. Petit à petit, il connait des progrès considérables grâce à ses ressortissants qui se trouvent presque partout dans le monde. Un jour, Wakily jouait au foot avec ses amis derrière leur haie. Une vieille très fatiguée de son village voulant donner une aumône était vint le trouver avec ses amis au terrain en plein match de football en faisant semblant d’avoir besoin d’un enfant pour une commission d’urgence. A cette fin, elle fit appel à l’un des amis de Wakily qui n’avait pas daigné répondre à cet appel.

En depit de cet appel non répondu par cet enfant, la vieille fit appel à Wakily qui, malgré son obsession pour ce jeu, répondit à l’appel de cette vieille personne qui, lui avait demandé de la suivre chez-elle pour une commission. Wakily la suivit jusqu’à chez-elle. Une fois arrivé à destination, lui qui s’attendait à un travail pour lequel il était venu faire comme l’avait pretendu la vieille dame, le voilà être servi d’un repas par le fruit d’une aumône. C’était un plat du riz au lait placé au fond de l’assiette contenant ce repas. Une pratique récurrente en Afrique et surtout employée par les femmes en faisant l’aumône. Etant affamé, l’enfant s’était donc régalé au désir de sa faim et rejoignit par la suite ses amis aux ventres aplatis par la faim au terrain afin de continuer le jeu en forme. Dans ce village, cet enfant était aimé par tout le monde grâce à sa serviabilité, sa rapidité et son obéissance. A l’âge de sept ans, il retourna à Conakry, sa ville natale avec la coépouse de sa grand-mère, pour être scolarisé comme l’avait-elle promis à ses parents.

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