Voyage voyage , livre ebook

Edilivre - Morgane Buisson

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« Nous nous éveillâmes à l’aube, à la même heure que notre ami le soleil. Mais était-ce la fin d’un rêve ou le début d’un songe ? Une explosion de couleurs vives nous transporta au jardin d’Éden : des cocotiers, des manguiers, des bougainvilliers, des palmiers et des caïmitiers, entre autres, se dressaient devant nous. Le tout sur un fond sonore d’un disque d’une chorale d’oiseaux locaux. Et si on se prêtait au jeu de la découverte, on entendait le “roulis boulis” des vagues de l’Atlantique.

Ce son nous attira et, après quelques pas, nous découvrîmes un paysage bucolique. Imaginez la carte postale que vous enverriez à votre meilleur ami pour le faire pâlir d’envie, et bien nous en avions devant nous la copie parfaite. Les odeurs marines et le vent dans nos cheveux en prime.

Puis le gargouillement de nos estomacs nous rappela qu’il était midi en métropole. »

Sujets

Adventure

Fiction

Action

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Publié par	Edilivre
Date de parution	03 octobre 2019
Nombre de lectures	2
EAN13	9782414384501
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composér Edilivre
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Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-38451-8

© Edilivre, 2020
1 Les Colibris
Remplis de légèreté et d’allégresse, nous sommes arrivés à l’aéroport de Fort de France de nuit. Nous étions un peu fatigués, malgré un voyage très confortable à bord de notre Boeing. Nous attendîmes notre contact sur place un peu ensommeillés. Puis nous embarquâmes dans son véhicule.
Nous n’aurions su dire si la périphérie nous semblait belle. Seuls la moiteur de l’air qui nous collait à la peau et le patois créole de notre chauffeur confirmaient que nous étions bien arrivés à destination. Quelques dizaines de kilomètres cahotés et même chaotiques, sur fond de musique zouk et ce furent les retrouvailles.
Des bisous, des caresses, des câlins et des mots tendres nous ont fait sentir que nous étions depuis trop longtemps attendus. Pas seulement ici en Martinique pour quelques semaines de vacances, mais depuis plusieurs années dans leurs vies.
Enfin réunis en famille. Nous sommes pourtant proches dans nos cœurs mais loin de nos yeux.
Quatre personnes plus une pièce ajoutée, qui vont célébrer l’amour qu’ils se portent les uns aux autres, mais surtout pour l’une d’entre elle : la maman.
Le Phoenix, la reine, l’idole, l’indétrônable ciment d’une famille unie.
Nous prîmes possession de nos appartements, puis nous partageâmes un repas couleur locale. Conscients de se trouver dans un lieu paradisiaque, la fatigue du voyage et le rhum à la vanille aidant à nous détendre, nos pupilles nous commandâmes d’aller rejoindre Morfée.
Nous nous éveillâmes à l’aube, à la même heure que notre ami le soleil. Mais était-ce la fin d’un rêve ou le début d’un songe, une explosion de couleurs vives nous transporta au jardin d’Eden : Des cocotiers, des manguiers, de bougainvilliers, des palmiers et des caïmitiers entre autres se dressaient devant nous. Le tout sur un fond sonore d’un disque d’une chorale d’oiseaux locaux. Et si on se prêtait au jeu de la découverte, on entendait le roulis boulis des vagues de l’Atlantique.
Ce son nous attira, et après quelques pas nous découvrîmes un paysage bucolique. Imaginez la carte postale que vous enverriez à votre meilleur ami pour le faire pâlir d’envie, et bien nous en avions devant nous la copie parfaite. Les odeurs marines et le vent dans nos cheveux en prime.
Puis le gargouillement de nos estomacs nous rappela qu’il était midi en métropole.
Nous prîmes notre petit déjeuner sous une tonnelle aménagée dans le parc arboré. Discutant de nos premières impressions et du programme éventuel de la semaine à venir, nous fûmes dérangés dans nos projets de pérégrination.
Un oiseau inconnu de nous cinq en était la cause. Mesurant moins de huit centimètres, dont trois consacrés à son bec courbé et pointu, nous remarquâmes en premier son plumage sombre. Mais en l’observant de plus près, sa gorge était rouge flamboyant, et ses ailes d’un bleu nacré et métallique à la fois. Il faisait du « sur place » en battant ses ailes des centaines de fois à la seconde (je les ai comptés), et de son bec, il allait chercher le nectar que nos hôtes avaient placés dans une corolle en plastique accrochée à une branche d’arbre.
Le colibri. Oiseau mythique par excellence. Il fascine par sa beauté et sa petite taille.
Silencieux nous l’observâmes, une tartine à la confiture de mangue dans la bouche. Puis il fut chassé par un autre au plumage plus nuancé d’un vert brillant. Et un troisième rejoignit la bande. Ces colibris seront nos amis durant notre séjour. Ils nous mettront en joie chaque matin !
La première journée débuta doucement. Les lieux étant propices à prendre soin de soi, à se chouchouter, je proposai une séance de fitness stretching pour partir du bon pied. Quelques abdos par ci, quelques exercices de gainage par là pour rester en forme, complétés par une séance d’étirements coachée par ma sœur. Pensez bien, juste la gente féminine participa !
Puis soudain nous entendîmes le bruit d’un moteur au loin, et celui-ci se...

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