Vie d immortelle, tourments éternels
342 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Vie d'immortelle, tourments éternels , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
342 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Quand Madeline-Rose, vampire depuis plusieurs décennies, rencontre l'humain Jonathan, la passion les consume. Lui cachant d’abord son secret, les doutes la rongent à l'idée qu'elle soit contrainte à quitter l'homme qu'elle aime. Mais ni la soif de sang qui la dévore, ni son lourd passé ne parviennent à les séparer.
L'Obsession mêlée aux sentiments va faire basculer les choses, et leur amour interdit va déchainer des événements plus forts qu'eux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 octobre 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332602992
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-60297-8

© Edilivre, 2014
Partie 1 : L’amour
Chapitre 1 : Rentrée
R ien ne m’a jamais paru aussi ennuyeux que d’aller à l’école. Je commence à en avoir assez de toujours apprendre la même chose, encore, encore et encore. C’est vraiment lassant. Espérons qu’aujourd’hui changera un peu avec mon arrivée. Je n’ai pas vraiment envie d’y aller… mais ai-je le choix ? C’est pourtant ce qu’on veut de moi, ce qu’on a toujours voulu de moi ; que je m’intègre.
Parcourant les interminables couloirs de ce lycée qui allait à présent être le mien, je m’arrêtai enfin devant la salle 302. La petite fenêtre de la porte me permit de voir une classe d’une petite trentaine d’élèves dont aucun ne devait dépasser les dix-huit ans. Je vérifiai rapidement mon reflet, rajustai mes longs cheveux châtains sur mes épaules, et finis par ouvrir la porte.
Aussitôt, tous les regards se posèrent sur moi. Qu’est-ce que j’ai horreur de ça ! Le prof, d’une bonne trentaine d’années, Mr Starc d’après mon emploi du temps, s’éclaircit la gorge et tous retournèrent à leur besogne, me laissant le loisir de m’approcher sans être reluquer. Je tendis mon papier au prof, qui me présentait brièvement, – très brièvement –, et qui me donnait l’autorisation de suivre ses cours ainsi que d’avoir droit aux manuels gratuitement en attendant que je puisse me fournir les miens. Mr Starc hocha la tête en me désignant la seule place vacante de la pièce, au fond de la salle. Ça change…
En passant à travers une rangée de table, je pus voir pourquoi la classe était tellement silencieuse ; ils étaient en pleine interrogation écrite. Je m’assis à ma place, me laissant choir sur mon siège. Allez, plus que quarante-cinq minutes à attendre…
Je me permis de détailler les élèves pour me faire passer le temps. Je commençai par une fille, blonde comme les blés, très mince… et toute plate. Le genre de fille qui se croit magnifique parce qu’elle fait partie du club de pom-pom girl. Suivant.
Un mec, plutôt bien bâtit, de larges épaules qui tirent sur un tee-shirt bleu clair. Un type genre quaterback. A vu de nez, je dirais qu’il fait plus d’un mètre quatre-vingt et pas loin de quatre-vingt dix kilos.
Je les reluquai un à un, m’attardant sur certain, passant vite fait sur d’autres. Arrivée au dernier, qui occupait la table à côté de la mienne, je marquai une petite pose. C’était le seul à ne pas avoir posé les yeux sur moi plus de deux secondes à mon arrivée. Il avait des cheveux châtains de plusieurs centimètres, sombres, à la limite du noir, coiffés dans tous les sens, une mèche revenait sur son front de temps en temps. Il passait souvent les doigts, nerveusement sans doute, chassant cette mèche comme si elle l’énervait, l’empêchait de se concentrer. Je pouvais apercevoir la couleur de ses yeux de là où je me trouvais ; ils étaient noisette.
Je me penchai légèrement dans sa direction, voyant qu’il butait sur une question depuis un moment. J’eus un sourire en découvrant le sujet. Presque trop facile : la signification du bleu du drapeau français.
– Royauté, lui soufflai-je doucement.
Ses yeux se levèrent de sa feuille, qu’il avait fixée avec une telle concentration qu’il avait la marque de ses rides sur le front, et il me regarda avec étonnement. Ses prunelles étaient teintées de pigments noirs et dorés près de l’iris, rendant la couleur moins ennuyeuse, plus envoûtante. Je lui adressai un petit sourire complice avant de me rassoir correctement. Je le vis gratter ma réponse à toute vitesse dans ma vision périphérique et continuer son questionnaire.
– C’est terminé maintenant, annonça Mr Starc en se levant, quelques minutes plus tard.
Il ramassa les feuilles de tout le monde, les reposa sur son bureau en une pile bien nette et se retourna vers nous.
– Bien. Comme vous avez pu le voir tout à l’heure, nous avons une nouvelle élève dans la classe. Tu veux bien te lever, s’il te plaît ?, demanda-t-il à mon attention.
Je m’exécutai lentement, tous les regards de nouveau braqués sur moi, y compris celui de mon voisin.
– Je vous présente Madeline-Rose Larson.
– Maddy, rectifiai-je par automatisme. Je préfère qu’on m’appelle Maddy.
Je me rassis sans permission mais le prof ne broncha pas.
– Bien, répéta-t-il nerveusement. Les copies vous seront rendues la semaine prochaine. Vous pouvez sortir.
Le boucan fut assourdissant. Les chaises raclèrent sur le lino orange, les élastiques des pochettes claquèrent, et les élèves sortirent à toute allure. Je restai à ma place, attendant que Mr Starc me prête mes manuels.
– Je vous photocopierai les cours que vous avez manqués. Je pense qu’il ne vous sera pas difficile de les rattraper. Vous remplirez un petit questionnaire au prochain cours pour que je puisse évaluer votre niveau.
J’hochai la tête docilement et sortis, mon sac à la main. Les couloirs étaient bondés, rien à voir avec le désert que j’avais parcouru un peu plus tôt.
– Alors, comme ça tu t’appelles Maddy ?
C’était la blonde sans formes. Elle attendait avec une petite rouquine à la poitrine généreuse.
– Oui. Et toi ?
– Je suis Nathalie, Nathy pour les intimes.
– Et moi, c’est Alexandra. Bienvenue dans notre bahu de merde, sourit-elle.
Drôle de façon d’accueillir quelqu’un. Ce n’était sûrement pas comme ça que j’aurais moi-même présenté mon établissement. Ses yeux étaient verts mais tiraient sur le turquoise.
– T’as cours en quoi ?, me demanda la fille dénommée Nathalie en rejetant ses cheveux derrière son épaule d’un mouvement de tête.
– Sciences, répondis-je en sortant mon emploi du temps. Où est le labo 6 ?
– Au 1 er , m’informa Alexandra. Le plus rapide, c’est de prendre l’escalier derrière cette porte et de prendre à droite au bout du couloir. Après, t’as juste à regarder les numéros sur la porte.
– Merci.
Je commençai à m’éloigner mais l’une d’elles me retint par le sac, que j’avais remis sur mon épaule.
– Attend, je voulais te demander si tu voulais manger à notre table à midi ?
– Pourquoi pas.
– On te présentera à la bande.
La bande ? Ils étaient combien ? Déjà deux je trouvais que ça faisait beaucoup… Je partis enfin, suivant les instructions de la petite rousse. Des élèves d’autres classes me reluquèrent quand je passai devant eux pour rejoindre ma salle. Ça n’avait rien de bien étonnant ; j’étais la nouvelle attraction de la journée, arrivée en plein mois de décembre. Forcément que j’allais attirer l’attention de tout le monde.
Et mon physique ne m’aiderait pas à me fondre dans la masse ; un teint pâle, des yeux vert pastel, couleur accentuée par mes cheveux châtains, des formes gracieuses – que je cachais sous des couches de vêtements –, un visage doux et mince. Et heureusement, je ne me maquillais pas. Inutile d’en rajouter, je n’avais vraiment pas besoin de ça.
Astronomie. C’était le sujet du jour. La naissance de notre système solaire. Pour une fois, ça me changeait. Cette fois, je dus me présenter moi-même au début du cours, Mme Détah ne voulant pas s’en charger. Là encore, je me retrouvai exiler au fond de la classe. Celle-ci servait à la fois de salle de cours et de manipulation.
Les élèves me reluquèrent une fois de plus, se retournant tellement souvent que la prof dû les menacer de colle pour obtenir leur attention. Etonnant, ça fonctionna. Les deux heures passèrent avec une lenteur écrasante.
– Un problème, Mlle Larson ?, demanda-t-elle avec humeur en m’entendant soupirer.
– Mal de tête, c’est tout, répondis-je avec calme alors qu’une réplique plus cinglante me brûlait les lèvres.
Elle poursuivit sans me prêter plus d’attention. Je n’étais clairement pas quelqu’un d’exceptionnel à ses yeux… Elle n’avait pas tout à fait tord. Mais bon… En bonne fille, je me tus et continuai à suivre son cours. Distraitement, je veux bien l’avouer, mais je suivais quand même.
La sonnerie sonna enfin la fin de mon supplice et je me ruai hors de la salle sans laisser le temps à quiconque de m’aborder. J’avais eu ma dose. Nathalie m’attendait à la sortie de la salle, seule. Et zut…
– Salut Maddy. T’as encore cours ou pas ?
– Non, j’ai fini. Heureusement d’ailleurs, ne pus-je m’empêcher de dire.
– Tu m’étonnes, compatit-elle. Détah me passe par les trous de nez, je peux vraiment pas l’encadrer.
Qu’est-ce que je pouvais détester ces nouvelles expressions imagées. C’est vraiment agaçant.
– Dis Nathalie…
– Appelle-moi Nathy.
– Bien. Vous êtes combien dans ta… bande ?
– Ça t’inquiète ?, sourit-elle.
– Un peu. Je n’aime pas tellement être entourée.
Si elle savait à quel point j’avais même horreur de ça. Enfin… quelquefois.
– Un petite dizaine.
Ah ! L’horreur !
– Ça varie selon les jours, continua-t-elle. Généralement, on est à quatre ou cinq. Mais ça peut aller jusqu’à huit ou neuf. Et quand on a des couples, c’est encore pire.
– Et il y a beaucoup de couples en ce moment ?
– Non, juste un.
Nathalie continua à débiter un flot de paroles sur le chemin de la cantine. Quand nous y entrâmes, nous étions un petit groupe de cinq. Alexandra nous avait rejoints ainsi que deux hommes. L’un d’eux était celui que j’avais qualifié de quaterback pendant mon cours d’histoire. Il fait plus d’un mètre quatre-vingt et était effectivement un des joueurs de l’équipe de football du lycée, mais il était fullback et non quaterback. Il s’appelait Benjamin. L’autre jeune homme était plus mince, ses muscles nerveux saillaient sous son pull à rayures, ses cheveux étaient longs, couleur blond foncé, faisant ressortir ses yeux bleu clair.
– Je m’appelle Eden, se présenta-t-il en se plaçant dans la file d’attente devant moi. Tu es Maddy, c’est ça ? Je crois pas qu’on se verra beaucoup vu que je suis e

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents