Un nouveau sourire , livre ebook

Frat-Mat-editions-SNPECI - Blaise Konan

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132 pages

Français

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Extrait

Description

Séphorien et Sophie n’auraient jamais dû se rencontrer. Lui, beau citadin, champion des pistes de danse, croquant la vie à pleines dents ; elle, timide jeune femme rêvant d’un bonheur tranquille dans son village. Pourtant, lorsque leurs chemins se croisent, par hasard, la graine de l’espoir commence à germer dans leur cœur. L’espoir qu’ils sont l’un pour l’autre, le remède à un passé amoureux douloureux ; l’espoir qu’ils peuvent vivre ensemble une seconde chance. Cette romance pleine de surprise de Blaise Konan a remporté le 2e prix du Concours Lova 2021, initié la même année par Frat Mat Éditions.

L'avis de l'équipe

Sujets

Afrique

Amour

Romance

Romance Ivoirienne

Informations

Publié par	Frat-Mat-editions-SNPECI
Date de parution	01 janvier 2024
Nombre de lectures	143
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	8 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un nouveau sourire

Blaise Konan

Un nouveau sourire

01 BP 1807 Abidjan 01 fratmat.editions@fratmat.info République de Côte d’Ivoire

Dans la même collection

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Ancien feu, Nathalie Amani N’Guessan-Gbalou Passion dévorante, Luisiano N’dohou L’ultime amour,Grâce Minlibé

Au Seigneur Dieu, pour le souffle de vie et pour tout. En mémoire de mon père, Konan N’Guessan. À mon père, Aphy Camille. À mes lecteurs de longue date : Gla, Blay, Diomandé. À mon amie, Joëlle Assemian. À ma sœur, Yvorate. À mon complice, Ouattara Zié. À ma reine, mon épouse, ma muse, Olga Konan. À vous tous qui avez poussé ma plume : MERCI.

Séphorien Sana venait d’arriver à la fête d’anniversaire de son ami Jules Guéi et, comme d’habitude, il était en retard. Tous les amis de Jules avaient répondu à son invitation, car il est tout ce que l’on est en droit d’espérer d’un ami : disponible, serviable, patient et toujours souriant. Aussi le jour où il eut besoin d’eux, tous accoururent sans hésiter, les bras chargés de cadeaux. Ils arrivèrent tôt, sauf Séphorien qui, fidèle à lui-même, prit tout son temps. Il aimait à soigner ses entrées. Il fallait, quand il arrivait dans un endroit, qu’on le vît venir. Et il fit, ce jour-là encore, une entrée fort remarquée. Grand et musclé, il arborait un crâne rasé et une barbe bien taillée ; ses yeux marron étaient cachés derrière une fine paire de lunettes à monture noire. Il arborait fièrement un gilet d’un noir aussi prononcé que le rouge de la chemise en dessous qui contrastait à merveille avec son joli teint d’ébène, sur un pantalon gris titillant une paire de souliers en

daim marron. À son poignet trônait fièrement une Rolex dorée. Alors que la majorité des invités étaient déjà assis, Séphorien traversa toute la salle pour rejoindre, au bout, la table d’honneur où une place lui était réservée. D’une démarche fière et virile, le torse bombé et le menton haut, il fit cette traversée, jetant du « salut, comment vas-tu ? » et du « on se voit après la fête » à gauche et à droite. Il adorait être la principale attraction, l’objet de toutes les attentions, la star. Beaucoup de gens, hommes comme femmes, vouaient une admiration sans borne à Séphorien et lui enviaient cette attitude décomplexée qu’il affichait en tout temps. Il prenait toute la place que la vie lui offrait et affirmait sa personnalité sans trembler. Les hommes le trouvaient courageux et les femmes, extrêmement séduisant. Il avait toujours, accroché à un coin de ses fines lèvres rouges qu’elles rêvaient toutes de goûter, un petit sourire qui faisait fondre le cœur de ces dames. Il avait de la classe et savait faire preuve d’une galanterie dont raffolait la gent féminine. Séphorien était la vedette du groupe d’amis qu’il formait avec Jules et d’autres. Il focalisait toutes les attentions. Intelligent, cultivé et drôle, il savait captiver son auditoire. Il était passé maître dans l’art de mettre de l’ambiance. Une fête avec ou sans lui, ce n’était pas la même histoire. À Jules qui, comme toujours, se plaignait de son retard, Séphorien répondit : ––Reste cool Julio, la fête ne fait que commencer. Et puis, regarde le gros cadeau que je t’apporte. Il lui montra l’énorme boîte qu’il tenait sous le bras.