Un jour dans ma vie
118 pages
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Un jour dans ma vie , livre ebook

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Description

Âgée de 18 ans, Keysse Rolande, heurte sur son chemin l'idylle pour sa toute première. N'ayant reçu au préalable aucune éducation sexuelle en grandissant, on se demande: comment s'y prendra-t-elle? Entre subterfuges, ruses, mensonges, manipulations, exploitations et sacrifices elle acquiert de l'expérience en la vivant de pleins pieds.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414513994
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-51400-7
 
© Edilivre, 2021
Dédicaces
 
A MES ENSEIGNANTS, POUR LEURS SOUTIENS ET ENCOURAGEMENTS A MON EGARD.
A MES ANCIENS CAMARADES DE LA CLASSE DE TERMINALES.
 
Bien que, 45 % du contenu scénique soit le fruit de l’imagination de l’auteure, il n’en reste pas moins que LYDIE C. KUNGOUONOU s’est inspirée du vécu quotidien des jeunes adolescents, élèves et étudiants pour bâtir ce roman dont KEYSSE ROLLANDE, âgée de 18 ans, est le moteur principal de la pièce. Nouvellement installée au côté de veuve Madeleine sa grand-mère, prise en charge par sa famille, ceux depuis sa tendre enfance, renfermée sur elle même et surveillée de près par ses tuteurs, elle passe de la ville pour la campagne où, auprès de Madeleine, elle acquiert un certain libertinage. Elle tombera sous le charme d’un jeune loup aux dents longues, étudiant en troisième année comptabilité, qui lui fait la cours à son retour de la messe. Faible d’esprit, naïve et avec le cœur sur la main, Duplex n’hésitera pas à sauter sur ses faiblesse pour tenter d’assouvir ses manques. UN JOUR DANS MA VIE a donc été conçu dans le but de dénoncer les comportements et les mentalités malsains des adolescents, élèves et étudiants ; la négligence, voire l’absence d’éducation sexuelle dans certains milieux familiaux en Afrique ainsi que, les risques et conséquences que cela engendrent.
Il en ressort donc que l’auteure ait voulu à travers cet ouvrage, se connecter aux lecteurs avec pour dessein de sensibiliser et conscientiser la jeunesse face à ses préoccupations morales.
Vous allez certes, découvrir un récit captivant, et peut-être, nombreux sont ceux qui s’y identifieront, en lisant bien évidemment l’histoire de Keysse, narrée par l’auteure dans ce premier TOME.
I
Chaque année, comme à l’accoutumée, KEYSSE ROLLANDE allait passer de belles vacances auprès de veuve Madeleine, sa grand-mère. Retraitée, cette dernière, avait décidé de retourner à la campagne, dans le village natal de son défunt mari pour s’y reposer. Elle restait dans la vieille bâtisse de couleur bleue sale ternie par le poids des années, qu’il leur avait laissé en guise d’héritage. Keysse, sa petite fille, habitait dans la ville de Douala avec ses tantes maternelles. Keysse et ses cousins, venaient l’aider quotidiennement dans ses tâches ménagères car, son âge avancé ne lui permettait plus de se mouvoir quelques fois, à sa guise. C’est ainsi que la jeune fille au physique séduisant, captivant ; attrayant, ne laissait aucunement les villageois indifférents, pas même les ressortissants d’autres régions et pays qui y séjournaient pour des études supérieures et formations professionnelles. KYESSE, adorait les petites sorties, elle ne pouvait s’en passer. Veuve Madeleine quant à elle, la commissionnait de temps en temps pour effectuer des courses qui lui étaient dues et même pour la représenter à ses diverses réunions et associations.
Un jour survint, jour du Seigneur, elle avait été à la messe de 9heures. Aux environs de midi, elle rentrait, émoustillée, bellissime, décemment vêtue d’une longue robe à traine de couleur bleue marine, une longue pièce d’étoffe blanche recouvrant à moitié ses longs cheveux noirs, laissait entrevoir ses favoris qui lui tombaient tout près des joues ainsi que sur les fossettes. Sur son épaule gauche, était accroché un mini sac à main de marque Fendy. A quelques kilomètres de son domicile, deux jeunes hommes l’interpellèrent : Duplex et Jimmy indrix. Tous deux, vêtus de T-shirts Lacoste et de pantalons de couleur jeans. Duplex tenait délicatement un violon, un instrument de musique pour lequel Keysse avait tant de faiblesse ; tandis que Jimmy portait un sac en bandoulière et un casque mp3 accroché à ses oreilles. Le rêve de Keysse depuis son enfance était de devenir une artiste musicienne. Alors, elle s’arrêta pendant un instant :
— Bonjour, que puis-je pour vous ? leur demanda-t-elle, d’une voix fine.
La réponse qui s’en suivit lui laissait penser qu’ils pourraient plutôt être intéressés par sa personnalité alors ; la vue sur l’instrument de musique de Duplex, l’amena à leur accorder cet instant d’échange.
— As-tu prié pour nous aussi ?, Demanda Duplex, avant d’ajouter par la suite : nous sommes des païens, et depuis des années nous avons presqu’oubliés le chemin qui mène à l’église. Son compagnon fit semblant de sourire en baissant la tête, la tournant vers sa gauche.
— Oui le pasteur a prié pour tout le monde pendant la prière d’intercession. Répondit-elle en esquivant leurs regards. Elle avait comme une peur, peur de succomber au charme de Duplex pour qui l’attirance qu’elle ressentait était décuplé par l’instrument de musique qu’il tenait tendrement entre ses mains : l’attirance classique qu’exerce l’artiste sur la gente féminine.
Tournée vers son violon, les yeux de Keysse effectuaient des mouvements d’aller et retour suivant les gestes esquissés par les doigts de Duplex. La sonorité qui s’en dégageait, laissait retentir la mélodie du morceau « NDolo bukaté » de Charlotte Dipanda, son tube favori. Discrètement emportée par ce beau moment d’instinct musical qu’il lui laissait vivre, cela, sans s’en rendre compte, elle manquait quelques fois de mots pour répondre à cette série d’intérogation. Après quelques minutes passées, elle réussit à rompre son silence
— Pourquoi tu n’y étais pas ?, Chacun de nous est sensé se souvenir de l’existence de Dieu dans sa vie au moins une fois durant la semaine en fonction de sa religion d’appartenance. N’est-ce pas ? Elle avait presque oublié ce qu’il venait de lui dire plus haut.
— Nous on ne connait pas la route du paradis, nous la cherchons encore. Répondit Duplex d’un air hilare.
Cette réplique pour elle avait l’air de venir d’un mauvais garçon, d’une personnalité délinquante. Raccrochant les cordes de son sac à main, elle leur sourit, sans toutefois ne rien ajouter. Mais, n’osant le juger à ses dires, elle continua de les écouter. Jimmy, son compagnon, inclinant sa bandoulière, fit de même en demandant à la nouvelle proie de son ami :
— Comment tu t’appelles ?
— KEYSSE ROLLANDE.
— jolie prénom. Dit-il en la regardant d’un air tout aussi intéressé que son ami.
— Merci à toi ! Répliqua Keysse, balbutiante.
— Tu as une très belle voix ! Ajouta Duplex. Je t’ai entendu quelques fois chanter lorsque je passais, tu sarclais les alentours de votre maison. Cette femme que je vois très souvent assise sur la terrasse, est-ce ta maman ?
— Elle, c’est ma grand-mère. Dis, tu m’espionnes ou quoi ? Rétorqua KEYSSE d’un air un peu sévère, ne laissant nullement entrevoir ses émotions et le fait que, intérieurement, cette remarque la réjouissait
— Non. Loin de là. Répondit Duplex tout souriant. Je passais juste par-là, je t’ai entendu et ça fait quelques jours que je ressens l’envie de te le dire… Que…
— De me dire Quoi ? Elle l’interrompit impatiente de connaître aussi vite la suite de ce qu’il lâcherait du bout de ses lèvres. Duplex, la contemplant de façon Intense, se décida à finir sa phrase :
— Que tu chantes très bien. La réponse ne fut guère celle qu’elle attendait mais, elle lui fit quand même signe de politesse.
— Oh !! Merci, c’est gentil ! S’exclama-t-elle.
— Chantes-tu dans une chorale ?
— Non, je n’ai jamais été dans une chorale.
Par cette réponse, les garçons s’exclamèrent en chœur : « waouh c’est géniale ! »
Puis tous furent saisis d’un rire contagieux.
— Alors, quand nous offres-tu un mini-concert ? Demanda Duplex. Je suis instrumentiste, je joue un peu de tous les instruments, même si ma spécialité c’est le violon. J’ai appris à en jouer avec l’aide de mon ami Jimmy que Voici, je pense que, former un trio musical serait magique. Qu’en dis-tu ?
KEYSSE avait comme l’impression de voir son rêve peu à peu sortir de l’imaginaire. Elle éprouva une légère honte enflée dans son large sourire. Cela, ne laissait Duplex indifférent, même s’il n’osait se dévoiler aussi rapidement.
KEYSSE leur répondit :
— Avec plaisir. Puis son visage s’assombrit, elle pensait aux multiples tâches qu’elle effectuait chaque jour et cela, suscitait en elle un léger doute ; celui de ne pouvoir honorer à ce mini-concert.
— J’ignore quand j’aurai assez de temps pour chanter avec vous. Ajouta-t-elle.
Jimmy, à son tour, lui dit :
— Je compte sur toi, ne nous « Zappes » pas s’il te plait.
D’une parole prometteuse, elle les rassura :
— D’accord, je ferai un effort.
C’est donc sur ces dernières paroles qu’ils se séparèrent, se saluant chacun, d’une poignée de main.
...

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