Rock Fictions (1976-2016)
318 pages
Français

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Rock Fictions (1976-2016) , livre ebook

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Description

«?Pour la première fois, je ressens son étreinte. Pour la première fois, deux alter ego fusionnent, corps et esprit, dans l'apesanteur intemporelle de la zone négative, là où le temps n'existe plus. Nos corps, devenus quintessence mystique, dérivent doucement dans l'espace sidéral, au milieu d'essaims d'étoiles. Nous sommes devenus aussi transparents et purs que le cristal.?» Qu'importe le moyen, tout passage vers l'autre côté est long et infernal. Injection, ingestion ou inhalation, chaque rencontre avec l'ailleurs se paye. Entre univers fantastique et hallucinations, les nouvelles, rédigées entre deux âges, jouent sur la temporalité et l'érotisme. Dans ce recueil, Alain Zirah redonne à l'Enfer et aux mythes une touche acide de modernité pour une descente comme un chant d'agonie ante mortem, diaboliquement divin.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 mai 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342152777
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rock Fictions (1976-2016)
Alain Zirah
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Rock Fictions (1976-2016)

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
À Anne Marie, Faustine et Arlette, ma mère, les trois femmes de ma vie.
 
À mon père Maurice Zirah et à Ferdinand Lallemand, mon prof de philosophie grâce à qui je suis devenu un total artist .
 
À la fin de sa vie, l’homme s’aperçoit qu’avec toutes ses joies et ses peines, ses réussites et ses deuils, ses échecs et ses ambitions, il n’est qu’une minuscule goutte d’eau dans l’océan. Mais l’océan n’est-il pas formé que de gouttes d’eau ? Restent les excroissances de vie que sont les livres, les films, les disques, les photos et peintures ainsi que toutes les œuvres d’art.
Merci aux sœurs Wachowski, Ridley Scott, Quentin Tarantino, David Lynch, Brian de Palma, Martin Scorsese, George Lucas et Steven Spielberg et à tous les fabricants de fantasmes, d’icônes et d’imaginaire.
Alain Zirah
 
Avant-propos
1973.
Rock’n’roll animal de Lou Reed et The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars de David Bowie forment les piliers fondateurs de mon adolescence. Première visite de Londres, mais aussi Paris lors d’une rencontre franco-écossaise pendant l’été. Je lis Baudelaire, Camus, Sartre, mais aussi Batman, Spiderman et les X-Men. Pourtant, c’est la lecture des Nouvelles de l’anti-monde de George Langelaan qui va éveiller ma conscience et mon intérêt pour la science-fiction et le fantastique. J’assiste au concert de Lou Reed à Marseille, en 1975 et j’écris des poèmes, des chansons et de courtes histoires sur des feuilles volantes. Je passe des soirées et des week-ends à faire des bandes dessinées.
1976.
J’écris des nouvelles fantastiques et de la science-fiction dans des cahiers d’écolier. Puis dans des classeurs. Peu importe le lieu. L’été, allongé sur mon drap de bain, sur la plage de la Ciotat, j’écris les bases de mon « Rock’n’roll Suicide ». Et j’imagine « La légende de Gaël ». C’est sur cette plage que va apparaître « La déesse de Verre ».
2013.
Après un divorce meurtrier, j’ai retrouvé mon appartement dans le quartier de Saint-Barnabé, à Marseille et mes vieux classeurs et cahiers d’écolier. Les textes écrits à l’arrache n’ont jamais été tapés. Je les redécouvre avec la joie d’un adulte recevant un cadeau de la part d’un adolescent disparu depuis longtemps. Le jeune écrivait sous le pseudonyme d’Allain de Saint-Alban. Son écriture a fait un voyage dans le temps. Son aîné commence à taper les histoires et à en imaginer les prolongements. Les Rock Fictions commencent à prendre tournure.
2016.
Quarante ans d’écriture, de voyages dans le sacré et le profane, l’indicible et l’inavouable, le secret et les révélations, sont réunis autour d’un projet. Une histoire ; deux interprétations. Certaines histoires étaient destinées à être transposées en bandes dessinées, à l’époque, mais prennent une existence indéfectible sous forme d’histoires développées jusqu’à suinter de sexe, drogues, rock’n’roll, provocations, de glamour trash et de contes sulfureux. Novateurs et inspirants.
Ce recueil de textes que vous tenez entre les mains va vous emmener très loin. Attachez votre ceinture, car les mots vont souvent heurter les pensées politiquement correctes que les médias ont installé dans votre tête. Faites-vous vos propres idées. N’ayez pas peur des étiquettes. Soyez vivant !
Alain Zirah. Marseille, le 15 avril 2017
Préface
Alain Zirah est-il un extraterrestre… ou un humain profondément séduit et taraudé par les mystères parfois insondables de l’âme et les tortures du corps et du cœur ?
Bref, c’est un homme dans tous les sens du terme, fait de terre et de rêves, de fantasmes et de magie.
Il se transforme en franchissant les limites qui désirent l’enfermer, toutes ou presque… Mais sa drogue principale est bien les femmes. Dieu serait-il une déesse noire (voir son livre) ou « Norma Jean » (son poème)… ?
Quant à « La déesse de verre » (nouvelle dans ce livre), il se demande si la femme n’est pas le Diable. Alors Diable ou Dieu ? Mais la femme n’est-elle pas les deux à la fois, ou alternativement ? Deux versions presque parallèles se suivent et décrivent un adolescent désemparé par le premier acte sexuel, timide et soumis avant l’affrontement qui allie désir, charme et défaite. La Femme sera tout au long de la vie du jeune homme à la fois un miroir flatteur mais aussi la réflexion d’une lumière éblouissante et ravageuse.
Guy Feugier Médaille d’or de l’Académie de la poésie française Délégué de la Société des poètes français Président de « Passeport pour la Poésie »
 
 
 
A.Z. face à la Mer
 
Il avait des projets, mais sous les projecteurs,
Alain savoure enfin l’air de la réussite.
Cannes qui lui sourit… Il espère la suite
Mêlant sa vie entière au succès des acteurs.
 
Pour le petit garçon de bandes dessinées
Le rêve s’élargit face au large, au soleil…
La mer a des reflets langoureux et vermeils
Étonnant l’écrivain sur notre destinée.
 
Quel bonheur de savoir un jour sortir du rang !
Quand on a traversé la mort, la solitude,
Sans jamais succomber à la folle habitude ;
Il faut bien l’avouer, le plaisir est plus grand…
 
Alors, enfin serein, il surfe sur la vague.
La sagesse, jamais ! Alain reste un peu fou,
En rêvant de romans, de femmes, et de tout…
La Fiction dans les yeux, Zirah rêve et divague !
Guy Feugier Médaille d’or de l’Académie de la poésie française Délégué de la Société des poètes français Président de « Passeport pour la Poésie »
Préface
Il est normal pour Alain Zirah, grand écrivain, de commencer par son testament.
 
« Acide Rock/Rock’n’roll Suicide » (écrit en 1979) : la critique est aisée, mais l’art est difficile. Nous voulons tous dormir, certains jours, pour oublier la bêtise, les habitudes, la grisaille d’un quotidien négatif et hideux. Il se voit quitter ce monde hostile, hostile à son talent aussi. Oui, certaines personnes qui l’entourent ont été d’une cruauté sans nom pour avoir cherché à le salir et pourtant il a toujours en tête le jeune homme épanoui, heureux de vivre.
 
Embarquement pour Cythère, pour traverser le Styx avec Caron, nous le ferons ensemble. Ainsi qu’avec Jean Cocteau où la mort l’attend au-delà du miroir. Alain Zirah a la volonté de vivre comme il a la volonté de mourir. C’est un homme d’action. C’est l’homme qui marche de Giacometti. C’est le total artist  !
 
Quel lyrisme ! Choisir l’élixir de mort au lieu de l’élixir d’amour ? L’habitude tue l’homme. Bien sûr, nous ne pouvons pas être et avoir été, nous le savons. Alain Zirah est un très bel homme donc il est plus dur de perdre sa beauté. Serge Gainsbourg parle de la beauté cachée des laids, des laids, qui se voit sans délai, délai. À quel prix évaluer la défonce et la mort ? Alain Zirah nous décrit la mort en direct, c’est de la télé réalité non ? Bien sûr, il est poète et il est mon frère…
 
Pour créer des mondes fantastiques, Il n’a pas eu besoin de paradis artificiels comme Verlaine, Baudelaire, Rimbaud et les autres. Le génie n’est jamais reconnu. Oui, il ira au-delà des mots, au-delà des maux ! Il le pourra ! AZ me fait penser au film More, on peut entendre mort en français, dont le personnage est une fille blonde aux cheveux courts, anglaise, qui a fait fureur dans les années soixante-dix. On ne choisit pas sa vie, autant choisir sa mort. Il n’a pas à avoir honte, AZ. Nous sommes tous prisonniers de quelque chose. Il n’y a pas de certitude : nous l’aimons au contraire, notre frère, pour son humilité !
 
Avec Rock’n’roll Animal , le disque de Lou Reed « il s’envoie en l’air ». Il a un flash. Il est le messie surréaliste et psychédélique. Il a du Dali en lui. Le rêve est désenchanteur, la réalité reprend ses droits. Alors, dans la nuit froide naît un univers fantasmagorique The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars de David Bowie.
 
Il vit des phénomènes hallucinatoires peuplés de monstres répugnants qui l’avilissent. C’est l’orgie ! La présence des premiers androgynes bisexuels transforme de nouveaux mutants. Il y a quelque chose du film Orange mécanique , un chef-d’œuvre à ne pas manquer, dans la description d’Alain Zirah.
 
Mick Jagger sera toujours le number 1 des Rolling Stones. Maintenant les fantasmes continuent à New York où Time is Money  ! Et toujours les croix gammées ! On peut tuer tous les nazis, encore que ? Mais comment tuer une idée, par une autre idée. Pourquoi pas un tunnel black and blue ? Un tunnel à la recherche de la lumière, à la conquête du saint Graal !
 
AZ nous fait participer à « La séance de spiritisme » de 1976 : il imagine un futur, en 1983, où trois éminents scientifiques américains font apparaître du centre d’une table, en quelques minutes, une silhouette humanoïde.
La matière prend corps avec une couleur de plus en plus verte. C’est un soldat japonais, le dernier possesseur de cette table qui prend contact avec les trois hommes. Il en tue un, puis deux. Encore ensanglanté, il tire au jugé. Par contre, Bruce renverse la table et le fait disparaître dans la cheminée : la créature venue d’outre-tombe happée par les flammes ! Tout le monde l’accusa d’avoir tué ses deux amis : pourquoi les avait-il tués ? Pourquoi niait-il son crime ?
 
Cette histoire est fascinante. Le pouvoir du mental ! Nous pouvons fair

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