Rocco et Louis – Destins croisés
152 pages
Français

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Rocco et Louis – Destins croisés , livre ebook

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Description

Rocco et Louis, deux frères à la personnalité opposée vous entraîneront dans des aventures palpitantes, pleines d’émotion et de suspense. Ils vous feront voyager en France et à l’étranger.



Les nombreux personnages de ce roman en trois volets seront souvent poussés vers des situations qui les dépassent et les obligent à sortir du cadre de leur vie ordinaire. Ces destins croisés se mélangeront et se complèteront.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 juin 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414473229
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-47320-5

© Edilivre, 2020
Du même auteur
Sous le nom de Gil Calmette :
— Rocco et Louis – Destins croisés Tome 1
— Rocco et Louis – Destins croisés Tome 2
— Rocco et Louis – Destins croisés Tome 3
— Histoires en rouge et noir Tome 1
— Histoires en rouge et noir Tome 2
— Histoires en rouge et noir Tome 3
— Survivants Tome 1
— Survivants Tome 2
Sous le nom de Fabien Laur :
Apis Malefica
Traduction dangereuse
Adolescence prématurée
Sous le nom de Léa Charlie
23 Histoires
Exergue
Les personnages de ce roman de fiction sont entièrement sortis de l’imagination de l’auteur.
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne pourrait être que fortuite.
Chapitre 1 Charles
Charles Viaud, jeune inspecteur et jeune père d’une petite fille avait reçu pour mission, par le commissaire Parent, d’infiltrer un réseau qui semblait prendre de l’importance, ses investigations l’avaient amené à se faire embaucher sur un cargo grec qui mouillait au large de Gênes. Il avait tout de suite repéré un trafic d’armes après avoir visité de nuit les cales du navire mais il avait été surpris et avait dû se jeter à la mer pour échapper à ses poursuivants. Il aurait fatalement été liquidé, cette organisation ne plaisantait pas.
Une année avait passé quand la malchance le surprit à nouveau mais cette fois-ci avec des conséquences dramatiques. Alors qu’il se trouvait dans les locaux du commissariat qui l’avait accueilli pour lui refaire une virginité, deux agents lui amenèrent un délinquant menotté qui invectivait tous ceux qu’il croisait. Charles le fit entrer dans une pièce en attente pour l’interroger.
— Enlevez-lui les menottes !
Les agents ne se firent pas prier, ils en avaient assez de l’entendre hurler.
Viaud interrogea :
— D’après ce que je peux voir de votre casier – trafic de stupéfiants et proxénétisme – il semble que la dernière condamnation n’ait pas eu les effets escomptés, vous venez d’être arrêté avec deux cent grammes de cocaïne, qu’avez-vous à dire ?
— Mon père va encore me sortir de là, vous avez intérêt à me relâcher tout de suite, sinon il vous fera la peau, vous n’avez pas les épaules.
Viaud soupira, arrangea ses feuilles, se leva et avant de sortir s’adressa à l’un des deux agents :
— Venez avec moi !
Et à l’autre :
— Surveillez le !
Il sortit du bureau suivi par l’autre agent. Il avait l’habitude des menaces.
Aussitôt seul avec l’agent, le délinquant demanda un verre d’eau. Après une hésitation, l’agent sortit en laissant la porte ouverte. Quand il revint, la pièce était vide et la fenêtre ouverte, c’était une pièce sans barreaux, au quatrième étage il n’y avait guère de risque pour une évasion, pourtant, Sébastien Mergal la tenta, il faillit y parvenir. En se laissant pendre à la grille d’appui, il parvint à s’accrocher au volet de la fenêtre du troisième étage, malheureusement sa main glissa et il chuta de tout son poids, sa tête heurta le trottoir et il mourut sur le coup.
Le journal du matin titra :
« Encore une bavure au commissariat, l’inspecteur Charles Viaud ayant poussé à bout le fils d’une famille honorable, celui-ci s’est défenestré de désespoir. »
Le journaliste, las de payer des contraventions pour stationnement règlementé, s’était vengé à sa manière sans avoir la moindre idée des implications que cela allait avoir. A la suite de cette affaire il fut licencié pour faute grave et alla exercer ses non-talents dans une autre bourgade.
***
Six mois avaient passé, aucune sanction n’avait été prise excepté à l’encontre de l’agent porteur d’eau. Charles s’en était voulu mais contre la malchance il n’était pas encore vacciné.
Un matin, alors qu’il devait rejoindre le commissaire sur une affaire d’extorsion de fonds, il se rappela qu’il devait descendre la poubelle. En remontant il croisa Evelyne qui emmenait leur fille Laure à l’école, elle était en retard et lui demanda ses clés :
— Je te ramène la voiture tout de suite, j’en ai pour cinq minutes.
Charles avait le temps, la voiture était garée à vingt mètres de l’immeuble, faute de place, il remonta à l’appartement avant que sa femme et sa fille n’arrivent au véhicule. Il se servait un verre d’eau quand la déflagration le fit sursauter, il comprit tout de suite et se jeta dans l’escalier, un peu plus loin les flammes avaient déjà à moitié dévoré sa voiture et celles qui étaient proches, il ne pouvait plus rien faire, sa vie partait en fumée.
***
Evelyne tenait Laure par la main, elles se dirigeaient vers la voiture de Charles. Elle n’en possédait pas, leurs finances n’étaient pas très florissantes depuis qu’elle avait perdu son travail, mais en ville, une voiture pour deux suffisait. Elles étaient à mi-chemin lorsque Laure cria :
— Maman, j’ai oublié nounours !
Son ours et elle étaient inséparables, dans l’affolement du retard elle l’avait laissé sur le lit.
— Retourne, dépêche-toi, on va être en retard !
La petite fonçait le long du trottoir sous le regard attendri de sa mère.
Evelyne reprit sa marche vers la voiture, mis son sac à l’arrière, enleva sa veste pour être plus confortable, il ne faisait pas si froid, et ouvrit la porte du véhicule. Elle s’installa au volant et attendit. Lorsqu’elle vit Laure remonter la rue en courant, son nounours à la main, un sourire de satisfaction apparut sur son beau visage autour duquel flottaient des cheveux blonds. Alors que sa fille n’était qu’à une dizaine de mètres du véhicule, elle tourna la clé dans le Neiman et la voiture explosa. Le souffle projeta Laure qui arrivait dans le buisson de la maison d’en face, l’explosion avait été énorme. La petite fille s’était relevée, un peu sonnée, et avait vu son père passer devant elle en trombe sans la voir.
Charles était immobile à quelques mètres du brasier, complètement paralysé par l’effroi, les bras ballants, le regard dans le vague. Il sentit soudain que quelqu’un lui prenait la main, il se retourna et ne vit personne, seule une petite voix lui parvint :
— Elle est où maman ?
Il manqua d’air, il ne respirait plus, il n’osait pas y croire, il baissa le regard vers la petite fille, se mit à genou et pleura tout en la serrant contre lui, il était à la fois heureux et malheureux, des sentiments complexes, des sentiments démesurés.
***
Jacques Mergal ne décolérait pas :
— Bande d’incapables, foutez-moi le camp, je ne veux plus vous voir. Même pas capables de faire un boulot facile, sans risque !
Son attentat n’avait pas atteint sa cible, il fallait recommencer. Il était à Marseille, sur le vieux port, il s’était forgé un alibi en béton, d’ailleurs il avait eu immédiatement la visite de policiers sur demande de Paris.
Il avait fait l’innocent, ce qu’il était loin d’être :
— Inspecteur Viaud, non je ne vois pas qui c’est !
Un mois plus tard il avait récidivé, on lui avait pris son fils unique, il allait lui prendre sa fille unique, c’est la loi du Talion, œil pour œil, dent pour dent, sa femme c’était le bonus, les intérêts.
Jacques Mergal avait eu raison de les traiter d’incapables, ils ratèrent de peu la petite Laure à la sortie de l’école et faillirent emboutir la voiture de la directrice qui manœuvrait un peu plus loin, celle-ci, vieille fille myope avait certainement un ange gardien, on ne comptait plus les accidents qu’elle avait failli avoir.
A ce moment-là, Charles comprit qu’ils ne s’arrêteraient qu’une fois leur vengeance accomplie, il devait faire le deuil de sa fille quitte à la retrouver plus tard.
Avec l’aide des services compétents de la préfecture, tout fut organisé pour leur refaire une vie anonyme, la petite Laure fut confiée à la mère d’Evelyne, un logement leur fut attribué à l’autre bout de la France, une autre identité également, Laure s’appellerait Nadia, elle eut un peu de mal au début mais s’y habitua vite. Elle pensait souvent à son père mais on lui avait dit qu’il était mort et qu’il avait disparu près des côtes italiennes.
Charles n’avait gardé que son prénom mais avait dû modifier son visage, un peu de chirurgie esthétique avait été nécessaire.
Lors de leur première rencontre, le chirurgien assermenté auprès des services de police dû lui faire répéter deux fois ce qu’il voulait :
— Je vous demande pardon ?
— Oui, vous avez bien compris, je veux que vous me vieillissiez d’au moins dix ans.
C’était la première fois qu’on lui demandait d’être vieilli.
Mais ainsi fut fait, on lui injecta ce qu’il fallait, il se laissa pousser la moustache et il prit du poids.
Il avait trente-cinq ans et il en paraissait quarante-cinq, il était méconnaissable, il pouvait recommencer une nouvelle vie. Pour sa fille il était un danger, il avait pris la seule décision qui s’imposait. Mergal était un ponte de la mafia avec des ramifications dans toute l’Europe et même au-delà, il ne lâcherait jamais l’affaire.
C’est ainsi qu’il rejoignit l’équipe du commissaire Perrin, qui n’avait pas tout su de l’affaire mais connaissait le mystère qui entourait Charles, il était inviolable d’où l’amitié qu’il lui portait. Charles avait toute la tristesse du monde gravée sur son visage.
***
Les années s’étaient écoulées avec lenteur. L’inspecteur Charles Viaud, que tout le monde avait appelé le Vieux, en avait terminé de son enquête sur l’assassinat de Nadia dans le train Paris-Lagny 1 et en avait retrouvé chaque témoin, l’un après l’autre, il avait décidé de rendre justice à sa façon, ainsi, il s’était rapproché de la maison du premier couple qu’il avait identifié, il était armé.
Il avait contourné la maison et se trouvait sous la fenêtre du salon dans lequel discutaient plusieurs personnes, ce qu’il entendit par la fenêtre entr’

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