Rêve d orphelins
194 pages
Français

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Rêve d'orphelins , livre ebook

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Description

Rêve d’orphelins est un récit qui relate l’histoire du jeune Mingomin, orphelin de père et de mère, dès la classe de CM2.



Seul au monde après le tragique décès de ses parents, il sera confronté à de nombreuses injustices avant de s’offrir une place de choix entre les rayons de la vie sociale.



C’est une histoire palpitante et sensationnelle, faite de bouleversantes péripéties. C’est aussi le lieu où le narrateur fait intervenir des thèmes comme la politique, l’occultisme, l’amour, la haine, la trahison qui donnent une ambiance réaliste à la narration.



Le lecteur y trouvera l’expression d’une histoire probablement correspondante...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 juin 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414524730
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52474-7

© Edilivre, 2020
Dédicaces

Que reposent en paix les muets, ceux qui parlent sans voix :
À Issa KIMBA et BILE Etchien Béatrice, les belles âmes de ma mémoire.
À Kouao Brou Jeanne, À Yamien Eby Serge Modeste, À Soro Tiécoura ainsi qu’à sa charmante épouse Acka Akouba Mouchia Chantale, Aussi à : Stanislas Kouamé, Boris Kouakou, Brou Koffi : mes compagnons de lutte ; Ainsi qu’à tous mes proches ; de l’avant ou de l’arrière du méga lac salé…
Préface Les prémices d’un rêve sous le poids de la malle des forces occultes
Après avoir soldé l’écriture de cette histoire, c’est un honneur assigné à ma modeste personne de la part de ce jeune écrivain en me soumettant son manuscrit. Le but est d’honorer mes lettres à travers ce prologue que je m’emploie à fignoler. En effet, il faut dire qu’écrire un prologue de toute œuvre de bonne facture comme la présente, est symptomatique de la bonne graine d’inventivité de tout auteur. Celui-ci ne semble guère y échapper. En ce sens qu’il opère grâce à l’usage de la connaissance d’un monde imaginaire pétri par le charme des lettres modernes. Cela en appelle donc à l’attention, à la critique et à l’intérêt de cette œuvre. Suis-je un personnage célèbre pour recueillir tant d’estimes de cet écrivain, pour qu’il s’ingénie à médailler mes écrits d’honneur ? … Je ne le pense pas. C’est juste au titre d’une plausible appréciation humaine. Celle qui a pu survivre aux risques des intempéries amicales, à la sècheresse de la vie estudiantine, et aux déboires de l’oubli relationnel. Toujours est-il que, je suis très admiratif de sa considération et touchante sympathie.
Écrire une œuvre est une quête de soi-même dans cette vie où parfois il nous arrive d’être livrés à la précarité de l’instant. Une vie de joies futiles, d’illusions bourrasques, de bonheur effrité, d’amour immolé par de tortueux sentiments, et d’images incessantes d’êtres humains fouettés par la mélancolie du suprême départ. Le temps passe si vite dans cette espèce de vie où les véritables amitiés se brisent tel un verre de glace. Cela, sous la tiédeur de la distance, la fente de l’hypocrisie, de l’animosité, la méchanceté, la jalousie et l’oubli : les grands esprits pervers qui couronnent ce nouveau temps. Celle de Kimba Moussa, par contre, a su se démarquer au fil du temps. Par un fidèle saut à la corde d’une simple amitié pour s’achever en fraternité. J’espère que le début de cette modeste collaboration lettrée, sera le récit d’une constante relation.
Ceci étant dit, il est important de souligner qu’après avoir consacré des jours à lire Rêve d’orphelins , la première œuvre de Kimba Moussa, je me suis résigné à la beauté de son texte. À la simplicité du langage utilisé dans chaque chapitre de l’œuvre, avec de grandes charges émotionnelles et préoccupantes curiosités. C’est formidable de voir comment il se propose, avec une avidité de faits précis, de faire voyager l’esprit du lecteur entre ces lignes dont il détient le secret. Son opération narrative s’est effectuée de manière ingénieuse. Son but est de traduire avec la plus grande véracité, la réalité du phénomène d’enfants orphelins. Ceux qui emplissent encore nos sociétés actuelles. Le constat est tel qu’il témoigne d’un décor tristement inquiétant. Surtout pour une Afrique, comme nous le déclare l’auteur, soumise à ses pratiques tradi-religieuses et occultes, dont l’usage parfois malséant, favorise la ruine de l’altérité.
Cette observation a été rapportée dans le premier chapitre avec l’exemple de Mayobié , la génitrice de Mingomin. En effet, ce chapitre révèle qu’elle a été foudroiement frappée par un sort mystérieux. De quoi souffrait-elle réellement ? La sorcellerie n’est-elle pas la fondatrice de son profond mal ? Suspens. Le lecteur brisera les liens de ce frissonnant suspens à la lecture de cette œuvre.
C’est en ce sens que l’auteur se propose de dévoiler le mystère qui se cache derrière ce suspens. De sorte que la conscience populaire soit interpelée à travers cette histoire. C’est ce qui explique le fait que Kimba Moussa abroge le silence de cette vie personnelle et probablement commune. Il partage avec les lecteurs les périodes de changements brusques dans les familles africaines en cas de décès parental. Ces périodes louches où l’air bon enfant, fort agréable, loin des privations et affres de faim, donnent lieu à un chapelet d’angoisses et de souffrance suite à la perte des parents. Dès lors, les enfants héritent d’un douloureux statut civil d’enfants orphelins ; illégalement confrontés à l’opaque réalité de la vie humaine.
L’orphelin est un être animé par la douleur, le désespoir et l’insatisfaction. Il est privé de tout droit et de toute légitimité à l’égard de la société. Dans la mesure où celle-ci vilipende sa situation éclopée d’affection parentale. C’est un être rongé par la solitude des parents et par le doute d’un futur désiré. Car ceux-ci étaient supposés tracer les sillons de sa réussite dans les dédales de la vie juvénile. C’est pourquoi, un sourire radieux, une caresse affectueuse, un geste attentif suffisent abondamment à réveiller en lui la joie d’une noble existence. Une sorte d’énergie renouvelée qui lui permet de croire encore en la vie. C’est dans ce cadre que Rêve d’orphelins de Kimba Moussa s’annonce comme un plaidoyer en faveur des orphelins.
Cette œuvre soulage les cœurs orphelins meurtris. Elle fait un clin d’œil à leurs compatissantes situations. L’objectif est de leur redonner un autre regard justicier, en relevant le triste tableau de leur condition dans la société africaine. Il s’agit aussi de mettre en lumière certaines réalités fantasmagoriques dont ils souffrent très souvent sous le toit de la polygamie. C’est dans ce sens que Kimba entretient le lecteur. Il se propose, à la lumière des personnages narratifs tels que : Mingomin, le fils de Mayobié et Manouan, d’éclairer celui-ci sur des valeurs d’espoirs, de courage et persévérance. Il démontre, en effet, que quiconque peut transcender sa situation d’insuffisances matérielles pour être à l’abri de toute déconvenue. C’est aussi en cela que mon concept de « pauvrétude » tient sa feuille de conduite pour la réalisation sociale et intellectuelle de l’individu en société.
Partir de rien avec un rêve pour atteindre le possible de l’impossible. Avec persévérance et volonté du vouloir. C’est pourquoi, Kimba nous parle de destin et de foi. Et au-delà de cette sensibilité littéraire autour du thème des enfants orphelins, il invite aussi les lecteurs à la nécessité du travail. De sorte à se détourner des voies sinueuses de l’oisiveté, de la paresse et de l’inaction. Il exhorte à une prise de conscience de la jeunesse africaine, afin qu’elle reconsidère sa place au cœur du processus de modernité africaine. Il motive par ailleurs, à la construction personnelle à travers l’éducation. Comme un bouclier intellectuel afin de parvenir aux portes du succès. Le narrateur le souligne aisément comme suit :
Si tu veux connaitre la gloire, il va falloir passer par la souffrance. Nous ne pouvons et ne devons tous pas être riche, la quête perpétuelle du pouvoir ferrait de ce monde une planète invivable. (Chap11, p.174).
À tous égards, l’histoire que nous relate Kimba Moussa est intrigante et à la fois passionnante. Chaque chapitre est un enseignement, une moralité à appliquer. L’auteur nous enseigne sur chaque vie des personnages, parsemée d’obstacles, d’ensorcellements, de jalousie familiale. Ce sont ces étapes que doivent affranchir ces personnages afin d’atteindre la paix, le succès et le bonheur. C’est comme si l’auteur avait déjà expérimenté ces étapes évoquées, au regard de la justesse de ses propos et de chaque détail qu’il livre avec soin. Sa touche de drôlerie est aussi intéressante à noter. Elle charme et attenue à la fois les situations de lourde tristesse.
Kimba Moussa s’insurge aussi contre la mentalité humaine. Celle qui conçoit la puissance matérielle comme le siège d’une longue éternité. Un prétexte pour démunir les plus démunis, c’est-à-dire, les orphelins. C’est pourquoi, il fait appel aux valeurs du bien : la bonté, le pardon, la sincérité, la solidarité, et l’amour du prochain. Ces valeurs malheureusement en décadence, l’auteur désire qu’elles soient la fonction d’une véritable substance humaine. Il espère ainsi changer cette réalité actuelle qui mine notre société, où, à la moindre peccadille, les enfants orphelins sont négligés. Commis aux tâches les plus ingrates. Des boucs émissaires à subir le déferlement des humeurs massacrantes de certains parents adoptifs. C’est ce qui justifie son invitation à reconsidérer la place des orphelins en société. Et parallèlement à cela, il incite aussi au goût de la lecture. Car il demeure convaincu que le livre est encore un étranger dans nos sociétés africaines balafrées par des violences quotidiennes.
En définitive, il faut souligner que l’enjeu de ce fruit littéraire dont est auteur Kimba, est que la société africaine apprenne à comprendre les orphelins et à les lire. Non pas avec les yeux, mais avec le cœur…
Droh Joël Arnauld KEFFA
Note de l’auteur
Avant de commencer la narration de cette histoire, j’estime important de débuter par les raisons du choix de ce thème, objet du temps précieux que vous accordez à dévorer ces lignes, soit assis ou debout, couché ou adossé. Le plus satisfaisant est le coup d’œil à ces lettres, ces syllabes, ces mots, ces expressions, ces proverbes, et ces phrases. Certains appellent burlesquement les écrits de novices passionnés de lettres comme moi « bouquins, brouillons ». D’autres, par contre, plus sensés l’apprécie

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