Origines obscures...
216 pages
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Origines obscures... , livre ebook

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Description

Depuis plus de trois siècles les comtes de Mariville gèrent leur grand domaine de père en fils. C’est ce dont hérite Edmond à la mort de son père. Après avoir épousé Francine de Brest, leur bonheur de jeune marié s’écroule. Une saga familiale aux origines obscures ...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 août 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332614964
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a
été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-61494-0

© Edilivre, 2013
Remerciement


Remerciements à Moka, Tonio, Catia, Corinna, Laurent…
Chapitre 1
Le domaine de Mariville est une propriété du centre de la France. Cette vaste demeure est gérée depuis trois siècles par les comtes de Mariville. Seul l’ainé de la famille détient le titre et le jeune comte Edmond de 24 ans devient le garant du titre à la mort de son père en 1960. Fils unique toute la responsabilité du nom repose à présent sur ses épaules. Orphelin de mère depuis sa plus tendre enfance, la mère allemande d’origine était morte quand il avait trois ans. Son père l’a préparé tant bien que mal à sa lourde tâche. Des précepteurs, des professeurs privés lui ont enseignés tout le savoir possible, des nourrices, des gouvernantes se sont succédées au château pour lui inculquer les règles strictes du savoir-vivre digne de sa noblesse.
L’absence de sa maman s’est quand même faite lourdement sentir et c’est un garçon timide et refermé sur lui même qui est maintenant responsable des nombreuses activités du domaine.
Les cultures maraîchères, les vignes, les étables et les écuries alimentent de nombreuses familles de la région.
Une immense responsabilité pour ce garçon plutôt isolé du monde extérieur.
Ses nombreux serviteurs l’ont ovationnés après le délai respectueux du à son deuil.
Il manquait donc juste une épouse à ce nouveau maitre pour assurer la descendance des comtes de Mariville.
Ce problème avait été résolu quelques années après la naissance d’Edmond, ce serait une très lointaine cousine bretonne qui avait tout les atouts pour remplir cette mission. Francine de Brest a le même âge à quelques mois prêt qu’Edmond. Cet arrangement était coutumier dans la vieille noblesse française et arrangeait même le jeune comte. Francine n’étais pas très jolie, Edmond s’en contenterait, il l’avait rencontrée plusieurs fois lors de réunion de famille et si ce mariage n’était pas un mariage d’amour, il avait au moins l’avantage de ne pas troubler la timidité du jeune homme.
Il se voyait en effet très mal sortir de sa tour d’ivoire pour trouver une épouse.
Il écrivit dans un premier temps aux parents de Francine pour justifier ses intentions de mariage. Ceux-ci lui répondirent favorablement et l’invitèrent en Bretagne.
Edmond et quelques domestiques allèrent donc au château des de Brest au début du printemps 1961.
L’accueil y fut plutôt chaleureux par les parents et un peu plus réticent pour la jeune femme.
Des chambres furent désignées pour la suite du jeune comte et un petit pavillon du domaine lui fut attribué. Il passait beaucoup de temps dans la demeure principale, dans les vastes jardins et dans les roseraies en compagnie de Francine. Cette jeune femme de très bonne éducation aimait les arts, la culture, les animaux. Une réplique exacte au féminin du jeune homme somme toute.
Les parents soulevèrent plusieurs points et modalités sur les épousailles, ce n’est pas sans une certaine gêne que le jeune comte tentait de répondre.
Plusieurs fois lors des repas, il vit Francine rosir quand le père lui demandât combien d’enfant il désirait, et d’autres questions sur le futur des époux.
Lors d’une balade à cheval, les fiancés purent enfin parler en tête à tête. Ils purent s’apercevoir qu’ils n’étaient pas tout à fait indifférents l’un à l’autre.
Cette visite en Bretagne demeurât malgré tout très chaste suivant les bonnes manières. Edmond et Francine étaient tout deux vierges et accèderaient au mariage dans cette situation.
Au bout d’une semaine l’équipage et le comte regagnèrent Mariville, la date du mariage était fixée pour la mi-aout.
Edmond fit parvenir une bague de famille sertie d’un gros diamant à la fiancée par l’un de ses laquais.
En retour Francine lui offrit une montre à gousset avec leurs deux initiales entrelacées gravées sur le fond d’or.
Cet objet admiré par Edmond plusieurs fois par jour égrainaient le temps qui le séparait du grand jour.
Le 10 aout, c’est une véritable armada qui déboulât en Bretagne. De nombreux serviteurs et quelques amis assisteraient aux épousailles. De leur coté les de Brest avaient vu les choses en grands. Plus de 500 personnes étaient invitées et les nombreux laquais, valets et femmes de chambre ne chômèrent pas dans les jours qui précédèrent l’union.
Le mariage civil avait été très intime, mais la cérémonie religieuse qui se déroulerait dans la grande chapelle privée des de Brest contenait juste assez de place pour que tout les invités puissent y tenir en se serrant.
Francine a revêtu une sublime robe blanche, ses demoiselles d’honneur tel un parterre de rose sublimait la blancheur et l’éclat de la jeune femme. Les invités ne doutaient pas un seul instant du terrible avenir qui allait frapper cet union si prometteuse en ce beau jour ensoleillé…
Comme il est de coutume les deux tourtereaux disparurent en fin d’après-midi pour le voyage de noce dans une magnifique Rolls-Royce blanche conduite par le chauffeur du comte qui prit la direction de Mariville.
C’est en bout de nuit que le couple se retrouvât dans le château du comte et de la nouvelle comtesse.
Epuisée par le voyage et la journée la jeune comtesse demandât au jeune marié si elle pouvait remettre leur nuit de noce au lendemain.
Elle fut conduite par une femme de chambre dans une chambre magnifique et c’est seul que le comte regagnât sa couche, déçu mais compréhensif.
Lui même sombra dans un sommeil profond.
Le lendemain, c’est vers midi que le jeune couple se retrouva autour d’un bon petit brunch. Le personnel était au petit soin pour les jeunes époux. C’est avec une larme que la vieille gouvernante vint féliciter la mariée en lui souhaitant plein de bonheur au domaine.
Francine la remercia en la serrant dans ses bras en lui promettant qu’elle ferait tout pour rendre son maître heureux. La vieille gouvernante qui s’était occupée d’Edmond depuis sa naissance repartit quasiment en sanglot tant elle était heureuse.
Edmond prit Francine par la main : – « Tu as bien dormi, ma chérie ? ».
– « Oui, merci, j’aimerais te demander une faveur… »
– « Quoi donc ? ».
– « J’ai besoin d’un peu de temps, tu comprends, je te connais à peine… ».
Le comte sentit les muscles de son visage se crisper un peu.
La discussion s’arrêta là, Edmond, se leva et parti dans le parc en réfléchissant à la situation. Se marier pour se retrouver aussi puceau qu’avant son mariage, ses hormones n’en revenaient pas.
Le soir venu il soupa seul, Francine avait regagné sa chambre en fin d’après-midi pour ne plus redescendre.
Vers 22 heures, le comte tapota à la porte de la chambre de la jeune mariée. Celle-ci entrouvrit la porte, l’homme emporté par son désir poussa la porte et entra de force dans la chambre.
Francine était affolée, Edmond la prit contre lui et arracha sa robe de nuit. La nudité de sa femme le rendit fou de désir.
Il la bascula sur le lit à baldaquin et lui écarta les cuisses. Il sorti son sexe raidi et le mit contre le ventre de Francine : – « Non, arrête pas comme ça !!! ».
Sans tenir compte des suppliques de sa femme, Edmond assouvi ses besoins.
Après avoir joui, il la gifla violement et la laissa à demi inconsciente sur le lit taché de sang, le mariage avait été consommé…
L’ambiance du couple depuis ce soir là devint plus que tendue.
Les repas restaient silencieux, les moments passés ensemble de plus en plus rares.
Les sorties du comte se firent de plus en plus fréquentes. Francine seule dans sa tour dorée devint mélancolique.
Les femmes de chambres s’aperçurent vite de la dégradation du couple, mais tous restèrent stoïques et même dans les lieux communs tous respectaient le silence au sujet de ce délabrement conjugal.
Les semaines qui suivirent apportèrent néanmoins un peu de chaleur dans le château, Madame la comtesse se retrouvât enceinte.
Elle en informât elle même Edmond qui sans sauter de joie eut un sentiments heureux et un sourire aux coins des lèvres.
– « Ma chère, il fallait bien qu’un bonheur résulte de cet incident, vous êtes ma femme à part entière à présent ».
Francine sans vraiment retrouver le sourire, admit dans son for intérieur, un sentiment qui lavait un peu son prestige.
Elle retrouverait peut-être un peu une raison de vivre sans se sentir comme un objet dans les possessions de son mari.
Les semaines se succédaient et les nausées matinales de la comtesse informèrent les femmes de chambre sur l’état de leur maitresse.
Le comté en fut informé comme une trainée de poudre et tout le peuple du comte en fut réjoui.
Le comte devint un peu plus casanier, ses sorties s’espacèrent face aux rondeurs progressives de son épouse.
Les médecins se succédèrent et tous trouvaient normale la grossesse de Francine.
Les devoirs conjugaux des époux ne s’en trouvaient pas renforcés, le viol d’Edmond avait été l’unique relation des deux conjoints.
C’est au mois de mai qu’un nouveau petit comte naquit au château, la sage-femme convoquée d’urgence, arrivât juste à temps pour l’accouchement.
Un beau gros garçon de 4 kilos promettait un avenir au domaine.
Edmond choisi le prénom de Philippe pour le vingtième comte de Mariville. Il promit à Francine de lui laisser la liberté du prénom de leur deuxième enfant.
La maman exécuta durant les premiers jours son travail de mère avec tout ce que cela comportait comme désagrément. Mais au fil des jours un découragement l’envahi, elle se reposa de plus en plus sur les femmes de chambre pour s’occuper du petit Philippe. La promesse de son époux sur la possibilité d’une deuxième grossesse la terrifia beaucoup.
Le comte était fou de sa progéniture masculine pour la continuité du

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