Olivier Briand , livre ebook

Edilivre - Pierre Deschamps

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220 pages

Français

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Extrait

Description

Olivier Briand était un jeune Parisien comme les autres jusqu’au jour où sa rencontre avec une mystérieuse inconnue lui ouvrit les portes du monde magique.
Après avoir découvert la vérité sur sa famille, il partira pour un voyage initiatique à travers la France.
En chemin, il se fera de nouveaux amis et rencontrera l’amour. Un sentiment pur mais qui s’avérera plus dangereux qu’il ne le croyait.
Son arrivée dans le centre du monde magique marquera la fin de son voyage mais ne sera en réalité que le début de sa nouvelle vie...

Sujets

Nouvelles de genre

Romans de genre

Aventure

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	27 avril 2018
Nombre de lectures	2
EAN13	9782414226764
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-22674-0

© Edilivre, 2018
Une étrange apparition
Olivier Briand était un jeune homme ordinaire de 16 ans, qui vivait à Paris, dans un quartier aisé de l’ouest de la capitale française. D’une taille moyenne pour son âge, il possédait une musculature développée, grâce aux nombreux sports qu’il aimait pratiquer. Il était d’ailleurs devenu un expert en arts martiaux et en natation.
Bruns, ses cheveux courts étaient rarement coiffés, et lui donnaient souvent un air négligé, qu’il aimait entretenir. Ses beaux yeux bleus lui valaient un certain succès auprès des jeunes filles de son école, ce qui le laissait pourtant indifférent. Sentimental et sensible, il souhaitait en effet attendre de rencontrer le vrai amour. Cela lui valait les moqueries amicales de ses amis, mais il n’y prêtait guère attention.
Il habitait dans un bel appartement, au dernier étage d’un immeuble haussmannien. De sa chambre, il avait une vue imprenable sur la tour Eiffel, et ne se lassait pas de l’admirer, clignotante la nuit dans le noir, semblant ainsi parcourue de milliers d’étoiles scintillantes.
Olivier était un jeune parisien tout à fait normal. Il aimait se promener le long de la seine, prendre un café sur les terrasses en compagnie de ses amis ou encore parcourir les nombreux musées de la capitale française. Il n’avait que très rarement quitté la ville, à l’exception des vacances passées en famille en Espagne ou en Chine. Tout ce qu’il connaissait et aimait était là, à Paris.
Fils unique, Olivier aimait profondément ses parents.
Son père, un riche avocat, avait la réputation d’être un homme bon et honnête. Bien qu’il ne soit pas souvent présent, il restait toujours disponible pour Olivier, que ce soit pour discuter ou pour aller au musée, passe-temps favori d’Olivier. Autrefois, il avait été beau garçon, mais les années n’avaient pas été tendres avec lui. Sa chevelure blonde était devenue bien pâle et faisait désormais apparaitre son crâne. Son ventre était plus rebondi, et un double menton commençait à apparaitre. Malgré tout, il dégageait une certaine présence, et inspirait le respect à ses collaborateurs et ses amis.
La mère d’Olivier était autrefois une banquière réputée. Elle avait arrêté de travailler pour l’élever, et Olivier lui en était profondément reconnaissant. Très douce, elle avait transmis à son fils son amour des étoiles, et il ne se passait pas une semaine sans qu’ils n’aillent les admirer à la campagne, loin de la lumière de la ville. Son visage était à l’image d’elle, tout en douceur. Elle avait de longs cheveux blonds, bouclés et de petits yeux verts, malicieux. Elle avait gardé sa taille de jeune fille, ce qui rendait jalouses nombre de ses amies.
Très sociable, Olivier avait de nombreux amis, qu’il voyait très régulièrement. Pourtant, il se sentait souvent seul, mais n’arrivait pas à s’expliquer pourquoi. C’était un sentiment enfoui au plus profond de lui, inexplicable.
L’explication arriva un jour, par surprise. Alors qu’il se promenait dans un parc avec sa mère, elle eut une réaction étonnante. Ce fut très bref et Olivier eut juste le temps de le remarquer. Sa mère était en train d’observer un frère et une sœur jouant avec leurs parents lorsqu’elle laissa échapper une larme. Olivier ne l’avait jamais vu pleurer, ce qui le choqua d’autant plus. Sa mère dû s’apercevoir qu’il la regardait car elle essuya furtivement sa joue et fit comme si de rien n’était.
Olivier comprit alors ce qui lui manquait. Ses parents étaient fils uniques, tout comme lui. En dehors d’eux, il n’avait aucune famille, ni frère, ni sœur, ni cousin. Pas même un oncle ou une tante. Même ses grands-parents étaient tous morts avant sa naissance. Il n’avait jamais abordé le sujet avec ses parents mais en voyant sa mère si triste à l’instant il comprit que comme pour elle, cette absence lui pesait.
Ce sentiment de solitude prit fin lorsqu’il rencontra Baptiste.
C’était un jeune garçon, à peine plus vieux qu’Olivier. Grand et blond, il avait un look de surfeur, ce qui rendait folles les filles du lycée. Il était arrivé dans la classe d’Olivier en cours d’année, et Olivier avait été chargé de son intégration. Ils s’étaient alors découvert une passion commune pour les films fantastiques et pour les étoiles. Depuis, les deux garçons étaient devenus inséparables et il ne se passait pas un jour sans qu’on ne les croise ensemble.
C’est d’ailleurs en se rendant chez son meilleur ami que le destin d’Olivier bascula.
C’était un soir d’avril, froid et pluvieux.
Alors qu’il marchait tranquillement dans la rue, en direction de l’appartement de Baptiste, il fut attiré dans une ruelle par une douce voix. C’était un son presque imperceptible, mais Olivier était presque sûr qu’elle l’appelait.
Poussé par la curiosité, il chercha l’origine de ce son, et entra plus profondément dans la ruelle. C’était une impasse sombre et lugubre. Des cartons étaient couchés, éventrés, sur le sol. La pluie dégoulinait le long des murs de pierre, pendant qu’un chat errant fouillait une poubelle à la recherche de nourriture.
Olivier ne voyant personne, il décida de faire demi-tour.
Soudain, une lueur aveuglante apparut derrière lui. Il se retourna soudainement et découvrit alors la plus étrange et plus belle des visions.
Là devant lui, dans un coin de la ruelle, un ange le regardait.
Olivier resta là, stupéfait par ce qu’il voyait. Durant un instant, il n’osa pas bouger, ne pouvant croire à pareil miracle. Après quelques secondes, il se ressaisit pourtant et regarda plus attentivement.
Il constata alors que ce qu’il avait pris pour un ange était en réalité une jeune femme, incroyablement belle, qui le regardait du fond de l’impasse. Entourée d’un halo de lumière, elle flottait dans l’air, légère et gracieuse. Ses yeux bleus semblaient percer la noirceur de la rue. Ses longs cheveux blonds rayonnaient en flottant autour d’elle. Son visage fin et délicat, d’un blanc pur, renvoyait une profonde douceur. Elle portait une longue robe de soie blanche, et de magnifiques sandales dorées.
Devant une telle scène, Olivier resta figé, ne pouvant bouger.
Tout d’un coup, un bruit sur sa droite le fit sortir de sa stupeur, et il détourna son regard de la belle demoiselle.
C’était simplement le chat qui venait de renverser la poubelle et s’enfuyait en miaulant.
Lorsqu’Olivier regarda de nouveau dans la direction de la jeune femme, elle avait disparu. Il sentit alors une grande tristesse l’envahir. Il s’avança en direction de l’endroit d’où elle se tenait, mais ne trouva rien, à part un vieux carton trempé.
Il pensa aussitôt qu’il avait rêvé, et fit donc demi-tour.
Tout en marchant, il ne put s’empêcher de penser à ce qu’il venait de voir. Avait-il vraiment rêvé ? Ou cette apparition était-elle réelle ? N’y tenant plus, il annula son rendez-vous avec Baptiste et rentra chez lui. Là, il se jeta sur son ordinateur et fit des recherches sur les anges, les fées et toutes les créatures magiques qu’il connaissait, mais il ne trouva rien sur sa belle étrangère. Il décida donc d’aller se coucher, en espérant que la nuit lui porterait conseil.
Après plusieurs heures à lutter pour s’endormir, il parvint enfin à trouver le sommeil. Mais celui-ci fut agité et la belle inconnue occupa toute ses pensées. A son réveil il décida alors de se rendre à la bibliothèque nationale afin de faire des recherches plus précises.
Il y chercha pendant plusieurs heures, mais sans plus de succès que la veille. Il commença alors à désespérer et décida donc de rentrer chez lui. Après avoir réfléchi à une solution, il eut une idée. Il téléphona à Baptiste pour lui demander de l’aide.
– Salut, dit celui-ci.
– Salut Baptiste. Encore désolé pour hier, mais j’ai eu une petite urgence.
– T’inquiète, c’est rien. Ça va ?
– Oui, oui, tout est arrangé.
Olivier hésitait à tout raconter à son ami. Mais il avait peur de passer pour un fou, et préféra gérer ça tout seul pour le moment.
– Dis-moi Baptiste, je fais des recherches sur les créatures magiques, les anges, et tous ces trucs-là.
– Ah bon ? Mais pourquoi ?
– Juste comme ça, pour ma culture.
Il essayait d’en dire le moins possible, mais cacher la vérité à son meilleur ami était plus difficile qu’il ne pensait.
– Ok, et que veux-tu savoir exactement ?
– Et bien, tu ne connaitrais pas des livres qui pourraient m’aider ? Je n’ai rien trouvé à la bibliothèque.
Baptiste se mit à rire.
– Tu m’étonnes ! Ils n’ont que des pauvres légendes pour enfants là-bas. Si tu veux vraiment apprendre des choses intéressantes, tu devrais te rendre dans le seul endroit où on vend ce genre d’ouvrages.
Olivier eut une lueur d’espoir.
– Et c’est où ?
– à Montmartre. Attends, je t’envoie l’adresse par sms.
– Super. Merci Baptiste. Mais comment est-ce que tu sais tout ça toi ?
– Je connais juste les bonnes adresses. Et tu sais bien que je suis fan de toutes ces histoires.
C’est vrai que Baptiste adorait tout ce qui touchait au monde imaginaire. Il connaissait tout sur les créatures magiques, et Olivier attendit donc son sms avec impatience.
Dès qu’il le reçut, il se mit en chemin.
Il arriva au pied de la butte Montmartre. Ici l’ambiance était totalement différente. Les vieilles ruelles perchées sur la colline avaient gardé leur charme d’antan, et les maisons anciennes donnaient à ce quartier de Paris un air de village.
La nuit commençait à tomber, et Olivier eut du mal à trouver la bonne adresse. Il regarda de nouveau le sms de Baptiste puis un plan, et après plusieurs minutes de marche, il arriva enfin à destination.
Il était devant une impasse, située au pied de la butte. Elle n’était que faiblemen