Maud et Paul pour toujours
290 pages
Français

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Maud et Paul pour toujours , livre ebook

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Description

Après le décès de ses parents, Paul, est recueilli par une dame âgée, Maud, amie de sa famille. Plus tard, Paul devient biologiste et trouve comment supprimer le gène du vieillissement. Il fait des essais sur lui-même et sur Maud. La réussite est totale. Ils reviennent tous les deux à vingt ans, et pour toujours. Mais si cette découverte était appliquée, les conséquences sociologiques seraient extrêmement négatives pour l’humanité : explosion de la démographie, entre autres. Il faut garder le secret. Le Dr Cavour, médecin de Maud, commence à comprendre ce qui se passe et qu’il peut en tirer un profit personnel fabuleux. Pour défendre le secret, ils décident alors de fuir. Ils deviendront éperdument amoureux. Mais Cavour les poursuit et les médias s’en mêlent. C’est ainsi que commence la grande aventure...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 janvier 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414188680
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-18866-6

© Edilivre, 2018
Remerciements


Je remercie tout particulièrement :
Blandine, mon épouse,
Michèle PELLET,
Maurice MARTIN,
Georges MARUT,
et Christian MESLET,
pour l’aide très appréciable qu’ils m’ont apportée dans la réalisation de ce livre.
Chapitre premier L’accident
Paul habite, avec sa famille, à La Celle-Saint-Cloud, dans la banlieue ouest de Paris. C’est une belle maison, au milieu d’un terrain planté d’arbres centenaires. Il est étudiant en biologie. Ses parents et son frère sont partis passer une semaine de ski dans les Alpes à l’occasion des fêtes de fin d’année. Paul a préféré rester chez lui.
Il dort profondément, ce dimanche matin. Il s’est couché très tard la veille, ou tôt ce matin. Il a profité du fait qu’il était seul pour faire un peu la fête avec des copains, ce qui est très rare pour lui.
Le téléphone sonne. Paul est réveillé en sursaut.
– Bonjour monsieur, êtes-vous de la famille Descours, le fils de Jérôme Descours ?
– Oui, dit Paul. De quoi s’agit-il ?
– Ici, la gendarmerie de Megève. Je suis désolé de devoir vous informer qu’un accident de voiture a eu lieu ce matin. Les trois occupants du véhicule, Monsieur et Madame Descours, ainsi que leur fils, sont décédés. Je vous laisse le soin de prendre contact avec l’hôpital de Megève pour les formalités. Nous sommes à votre disposition si vous avez des problèmes nous concernant. Au revoir Monsieur.
Avant que Paul ait pu demander quoi que ce soit, il raccroche.
C’est la terrible nouvelle. La famille revenait à la maison après ces quelques jours passés à la montagne, à Megève. Ils étaient partis de bonne heure afin de ne pas arriver trop tard. Pour descendre de la station, le papa n’avait pas jugé nécessaire de mettre les chaînes, malgré de petits restes de neige fondue sur la route laissés par les chasse-neiges et qui, dans la nuit, se sont transformés en verglas. Il a perdu le contrôle de sa voiture dans un lacet et ce fut la chute dans le ravin.
Paul avertit immédiatement tante Maud. C’est la première personne à laquelle il a pensé. Elle vient aussitôt à La Celle-Saint-Cloud pour le soutenir et vivre son chagrin avec lui. Ils décident d’aller ensemble à Megève pour les voir tous les trois une dernière fois, surtout cette mère à laquelle il était tellement attaché, son père qu’il admirait et son frère avec lequel il avait vécu tant d’histoires, de bons souvenirs. Va-t-il falloir oublier tout cela ? Ce sera impossible. Le choc est terrible ! Tante Maud, aussi, est désespérée.
Mais, pendant toutes les heures qui suivent, Paul doit, avec l’aide de tante Maud, s’occuper de l’administration qui découle d’un tel événement : le transport des corps à La Celle-Saint-Cloud, le cimetière, les faire-part, l’église, etc…
Ce sont alors les obsèques. Les amis des parents sont tous là. Arnaud Janville, l’un des rares vrais amis de Paul a aussi appris la nouvelle et s’est joint à tous ceux venus apporter leur soutien. Les autres participants à cette cérémonie sont inconnus de Paul, pour la plupart. Pendant toutes ces heures il faut faire bonne figure à tous ces gens, aux collègues de son père, visiblement affectés par cet événement, aux politiques, à ceux qui ne doivent pas rater une occasion de se montrer, aux journalistes qui doivent dire tout sur tout, aux confrères et aux quelques relations lointaines. Paul savait que son père était très connu, très réputé, mais il n’aurait jamais pensé que son décès pouvait attirer tant de monde !
La seule personne avec laquelle il échange quelques mots, autres que les mots classiques dans cette situation, est Arnaud. Arnaud est un ami de toujours. Il a été un très bon camarade depuis l’époque du lycée.
– Merci d’être venu, avec tante Maud, tu es le seul visiteur qui m’apporte quelque chose. Tu sais c’est terrible cette journée. Demain je vais me retrouver seul devant tant de tristesse. Je voudrais te voir plus souvent, Arnaud, quand nous aurons tous les deux davantage de temps.
– Je comprends. Mais je ne sais même plus ce que tu fais. Oui, nous devons nous voir plus souvent. Nous allons faire des efforts. Tu sais je vais partir à Lyon avec mes parents, mais le téléphone ça existe et nous pouvons garder le contact. Où en es-tu de tes recherches sur l’ADN, ta passion ? C’est aussi un sujet qui m’intéresse beaucoup. On peut en parler quand tu veux.
Le prêtre, dans son homélie, dit qui était le Docteur Descours. Il était chirurgien et avait, au cours de sa carrière, sauvé de nombreuses vies humaines. C’était un homme généreux. Il le connaissait très bien. Il a rappelé qu’il était très réputé, aussi, pour ses publications dans le monde scientifique. Il a parlé aussi de son épouse, tellement présente à la paroisse. Elle s’occupait d’œuvres en toute humilité. Elle était discrète et efficace, dit le prêtre. On sentait que, pour lui, il y avait une rupture du lien amical. Le frère aîné, François, devait être médecin comme son père et son grand père. Ses amis de la faculté de médecine étaient là, groupés et silencieux.
La mère de Paul, bien qu’également scientifique – elle avait fait quatre années de médecine – avait abandonné ses études dès la naissance de leur premier fils. Elle était restée sagement au foyer. Ils habitaient cette magnifique propriété de La-Celle-Saint-Cloud. Tout allait bien, les enfants suivaient leurs études. Mais, tout cela était fini, en quelques heures…
Paul a vingt ans. Par contre, lui, ne sera pas médecin comme les autres membres de la famille ; il a choisi la biologie, dont nous reparlerons abondamment. Il se retrouve seul et n’a aucune famille, oncle ou tante, et en tout cas, personne de proche, autre que cette dame qui est une amie de longue date, que la famille appelait tante Maud, Madame de Gayac pour l’état civil, bien qu’elle n’ait eu aucun lien de parenté avec les Descours. C’est elle qui, terriblement touchée par cet accident, a décidé d’adopter Paul. Non pas au sens juridique, car il était majeur, mais de façon affective. Ils n’avaient, ni l’un ni l’autre, de réels problèmes au niveau financier. Tante Maud était très riche et Paul, du fait de la succession de ses parents, allait avoir de quoi vivre longtemps sans souci sur ce plan. Ils resteront très attachés.
Tante Maud n’a pas de famille non plus. Elle a été mariée très peu de temps, seulement trois ans. Son mari est mort de maladie. Ils n’ont pas eu d’enfant. Elle a, au moment de cet accident, environ soixante-trois ans.
Elle est journaliste libre, en ce sens qu’elle n’est pas attachée à un journal en particulier, mais écrit des articles de temps en temps, surtout orientés vers le domaine politico-économique. Elle est l’auteur de publications qui font référence dans sa spécialité. Du fait de sa vie professionnelle, faite de voyages, elle n’a pas cherché à se remarier.
C’est une dame de grande classe, comme on dit dans son milieu. Elle a, comme beaucoup de personnes de son âge, les cheveux teints en blond, proche de sa couleur naturelle, attachés en chignon de façon très classique. Ses yeux sont très bleus, très perçants mais aussi très mobiles ; elle est relativement grande, élancée. Elle est toujours « coquette », habillée à la mode, mais sans tomber dans l’excès. On devine chez elle une sportive. D’elle émane aussi cette impression de convivialité facile des personnes qui ont vécu en milieux ouverts. Elle a un caractère particulièrement agréable, presque toujours souriante, aimable, avec de bons mots. Elle sait écouter, comprendre les problèmes des autres, leur désir de communiquer. En un mot, c’est une personnalité remarquable !
Son activité de journaliste l’a effectivement amenée à se déplacer fréquemment, à connaître du monde intéressant, à réfléchir sur de nombreux sujets. Elle a accumulé des souvenirs très forts, qu’elle a souvent fait partager à Paul. C’est passionnant de l’entendre parler de l’Inde, du Japon, de la Chine, du Pérou, de l’Amérique latine en général, des Etats-Unis et de bien d’autres pays. Surtout des petites anecdotes : elle en a toujours d’inédites. Elle est très cultivée, à la base, et parle anglais, espagnol et allemand. Paul adore sa vision de la politique et des politiciens. Elle n’en dit pas que du bien. Elle est un véritable livre de voyages, de géographie, mais aussi d’histoire, de philosophie…
Ses amis sont principalement des journalistes. Ce sont en général des analystes économiques. Dans son entourage, on rencontre autant de gens dits de droite que de gauche modérée. Evidemment, certains sont plus proches que d’autres. Elle fait partie de cercles, ou de clubs, où elle retrouve ses relations régulièrement. Elle a une vie sociale très intense. Paul connaît quelques-uns de ses amis, souvent des gens vus ou entendus dans les médias, qu’il a aperçus à la maison, invités par ses parents. Elle travaille, à ce moment-là, sur un ouvrage économique que l’on attend dans les milieux politiques et universitaires.
Elle habite depuis longtemps un très bel appartement dans Paris, et propose à Paul de venir s’installer chez elle. Paul vend alors la propriété de La Celle-Saint-Cloud et déménage dès que cela est possible. L’appartement de Maud est situé dans un immeuble de style dit haussmannien, au troisième étage. Il donne sur une large avenue, un peu bruyante en été lorsque les fenêtres sont ouvertes. Les pièces sont spacieuses. Le choix des meubles et des tapis laisse à Paul une impression très agréable de confort, une ambiance chaleureuse qu’il apprécie beaucoup.
Notre futur biologiste, au moment de l’accident, est au début de ses études supérieures. Elle s’occupe donc de lui davantage pendant les vacances, p

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