Mais qu est-ce j ai fait ?
360 pages
Français

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Mais qu'est-ce j'ai fait ? , livre ebook

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Description

Dans le second tome de cette saga, Irène Bailly, alias Carrie Christie, entraîne au fond des abîmes, dans un tourbillon infernal, toutes les personnes qu’elle rencontre. Tout d'abord son mari Paul, puis son conjoint Massimo, enfin ses amants et clients. Elle détruit la vie de chacun ou la modèle à sa guise, persuadée qu’elle est en droit de détenir les règles du ou des jeux qu’elle met en place, et se justifiant de ses actes par une éternelle phrase laconique, teintée d’innocence : « Mais qu’est-ce que j’ai fait ? »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 avril 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332688989
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68896-5

© Edilivre, 2014
Préambule
Cette histoire est une intrigue invraisemblable…
Pourtant toute ressemblance avec des faits existants, des personnages existants ou ayant existé, ne serait ni fortuite, ni due à la coïncidence…
Car vous avez rencontre, vous allez rencontrer, ou vous vivez près d’une Irène BAILLY ou Carrie CHRISTIE…
A travers ce récit, vous la reconnaitrez…
À moins que ce soit elle qui se reconnaisse…
Mais ça, c’est une autre histoire !!…
Chapitre 1 Anniversaire
SAMEDI 19 MARS 1988, Salle des Fêtes de Sundhoffen en Alsace…
14h… Irène, arrivée de Genève tôt le matin, s’affaire à la décoration de la salle, aidée par Ludwig qui l’a rejointe en fin de matinée.
Avec son aide très précieuse, elle a pu négocier avec un grand Traiteur de Colmar, la préparation d’un dîner sous la forme d’un lunch pour une soixantaine d’invités, tous des proches, amis, voire des fournisseurs de Paul DEFERETTE.
Elle n’a pas lésiné sur les moyens mis en place, faisant appel à « Digital Orchestra » l’un des plus grands orchestres de variété actuels composé de vingt musiciens et chanteuses venant d’Allemagne.
Une immense banderole est déployée au-dessus de la scène avec ces mots écrits en lettres d’or sur fond rouge bordeaux « JOYEUX ANNIVERSAIRE PAUL ».
Ludwig, en complice accompli, a prévenu Paul qu’ils dîneraient ensemble ce soir, pour ne pas le laisser seul le soir de son anniversaire.
Ainsi avec son épouse il devra donc récupérer Paul à son domicile vers 19h30 puis l’emmener à la Salle des Fêtes… Tel est le plan concocté par Irène…
19h… Les invités commencent à arriver : ils sont accueillis par Irène, qui se présente comme la nouvelle compagne de Paul. Elle est vêtue tout de rouge carmin, pantalon, bottes et blouson en cuir sur chemisier blanc transparent, une tenue peu discrète…
Beaucoup sont ébahis par l’organisation d’un tel faste pour un simple anniversaire !!… D’autant plus que jamais ils n’ont été invités par Paul pour fêter cet événement plutôt familial… En fait il n’a rien fait pour ses trente ans, alors ses trente et un ans !!… !?
Et puis cette femme, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, avec tambours et trompettes alors que Marie et Paul sont à peine séparés !… Quelle indécence envers certains amis proches qui ont du mal à comprendre… !?
Les buffets inégalement répartis, présentent différentes sortes d’entrées froides ainsi que divers toasts apéritifs. Les boissons sont variées, avec ou sans alcool.
Les invités, plus à l’aise à l’intérieur de la salle, se ruent avec délectation sur ces offrandes… Sur scène l’orchestre prend place et commence son show…
La piste de danse au pied des musiciens est exigüe et peu accueillante, une grande partie des convives se trouvant plus loin autour des buffets…
Tout le monde se connaît et les conversations vont bon train, bien que tous les convives éprouvent beaucoup d’amitié et de tendresse pour l’hôte des lieux, chacun ne comprend pas vraiment pourquoi il a été invité…
Et cette femme omniprésente, à des années lumières de Marie, qui est-elle ? d’où vient-elle ?… Pourquoi diable, leur ami, leur parent, Paul, a-t-il succombé aux charmes non dissimulés d’une créature aussi « artificielle » ??…
Toute la gente masculine la regarde avec délectation, alors que les femmes l’observent aussi, mais plutôt avec envie, jalousie, voire mépris…
Les chuchotements de début de soirée, ont été vite remplacés par des voix fortes et élevées à cause essentiellement de la musique tonitruante produite par l’orchestre…
19h45… La Peugeot conduite par Ludwig pénètre sur le parking de la salle des Fêtes, un grand coup de klaxon, prévient Irène, les portières s’ouvrent et se referment…
Le couple Koehler accompagne Paul, qui en sortant de voiture a allumé un petit cigare qu’il fume avec plaisir…
– Qu’est-ce que c’est que cette musique, Ludwig ?… et pourquoi vient-on ici à la salle des fêtes ?… On devait aller à Colmar pour dîner, non ??…
– T’occupes !… suis-nous !…
Le trio entre dans la salle… Sur la scène Irène a pris le micro et l’orchestre s’est brusquement arrêté.
– Mesdames et Messieurs, je vous demande d’applaudir très fort, celui à qui nous allons souhaiter ce soir un super anniversaire, notre Cher Paul !…
Les musiciens se mettent à entonner « Happy birthday to you » accompagnés de suite par tous les invités qui se mettent à applaudir…
Paul est abasourdi, il embrasse les convives et serre des mains. Le chef traiteur a déjà fait sauter quelques bouchons de Bollinger 86… le succulent breuvage est versé dans des coupes en cristal servies de suite par ses trois Extras… Irène s’empare de deux coupes pleines sur l’un des plateaux et se dirige vers Paul, au milieu de ses amis, qui s’écartent pour la laisser passer :
– Joyeux Anniversaire Paul !… dit-elle en lui tendant une coupe…
– Merci !… c’est toi qui a eu l’idée ?
– Oui !… tu es content ?…
– Euh… oui !… mais mon anniversaire ne mérite pas une telle fête !
– Tu as autour de toi, tes meilleurs amis, tes cousins, ton frère, ton ancien prof de physique, tes fournisseurs, tu n’es pas heureux ?
– Oui, mais ce ne sont que mes trente-et-un ans !
– Et alors ? Profite !… Profite !
– Tu en as pour une fortune, c’est de la folie !
– Laisse ! tu comprends maintenant à quel point je t’aime ?…
– Oui je comprends !
– Alors fais-moi un petit bisou… !
– Euh oui, mais il y a ici beaucoup de personnes qui connaissent Marie, mon ex-femme, et qui l’apprécient… je ne peux pas trop, notre séparation a été pour eux une véritable surprise, je… je ne peux pas me jeter dans tes bras !
– Tu le peux, je leur ai dit en les accueillant que j’étais ta nouvelle petite amie, et l’initiatrice de cette fête d’anniversaire… !
– Tu leur as dit ça ?
– Ouais ! même à ton frère, il l’a très bien pris. Il faut dire qu’il était déjà un peu bourré en arrivant. Allez embrasse-moi !…
Dieu merci Paul est sauvé par Ludwig qui se présente entre Iréne et lui, une coupe à la main :
– Alors mon vieux, c’est une super soirée, non ?… !
– Oui, vous m’avez bien eu toi et ta femme, avec votre soi-disant dîner !…
– Cela te fait un anniversaire dont tu te souviendras ! Par contre je n’aimerais pas payer l’addition d’une telle fête !… Et là Irène a mis la barre haute !
Se retournant vers l’organisatrice :
– Bravo Irène, super organisation !
– Merci Ludwig, et merci de m’avoir si gentiment aidée pour la mise en place…
– Ce fut un grand plaisir ma Chère !… répondit-il sur un ton sonnant très faux…
Paul intervient :
– Tu as été complice Ludwig ?
– Ben oui, ce n’est pas de Genève qu’Irène pouvait tout mettre en place… !
– Merci !
– De rien ! dit Ludwig tout en s’éloignant pour aller retrouver sa femme…
Irène attrape le bras gauche de Paul :
– Pose ta coupe et viens danser…
– Ok, mais je ne sais pas trop bien danser, tu sais…
– C’est pas grave, c’est ton anniversaire, tu fais comme bon te semble !… Ah, au fait, tiens j’ai un cadeau pour toi…
Irène tend un petit paquet à Paul, qu’elle a sorti de la poche de son blouson :
– Un cadeau ?… mais tu es folle, tu n’as pas assez dépensé ce soir ?
– Ouvre-le !
– Mais, mais putain c’est une Rollex, tu es dingue ?…
– Oui mon chéri, dingue de toi !… Dit-elle en refermant autour du poignet droit de l’homme, le bracelet de la luxueuse montre provenant du « déménagement » de LEFEBURE… !
– … et je te l’ai mise à l’heure, mon Amour !…
La fête bat son plein, tous les invités se rappelleront longtemps cet anniversaire où Irène a charmé chacun d’eux, y compris les plus réticents du début de soirée… !
Plus tard, en fin de matinée du dimanche, après avoir fait l’amour elle finit par s’endormir dans les bras de Paul…
Puis en soirée elle se décide à reprendre la route de Genève avec l’Alfa Roméo Guilietta empruntée pour le weekend à Massimo au prétexte d’un déplacement professionnel pour un défilé de mode à Colmar en Alsace… mais surtout folle de joie à l’idée d’avoir reconquis Paul… !
Chapitre 2 Arnaque
MARDI 26 AVRIL 1988 , 10H30 à la réception de la Société DPALS, un homme d’une soixantaine d’années, de petite taille, les cheveux blancs, se présente très énervé, et désire rencontrer Paul DEFERETTE le Directeur. Il porte sous le bras un porte-document en simili-cuir bleu marine…
Yvonne la secrétaire, pose la question d’usage :
– Bonjour, vous êtes Monsieur ?…
– Je suis le « banané » !!…
– Euh… oui ! Euh… mais à part ça ?
– Je suis celui qui attend toujours d’être payé !…
– Vous êtes un fournisseur ?
– En quelque sorte, oui !
– Ah bon, j’annonce donc quelle Société ?
– La Grignotière de Colmar, Arnold KOCH !…
– Je vais chercher de suite Monsieur DEFERETTE, il est dans l’usine… Je vous demande de patienter quelques instants… Si vous voulez bien vous asseoir, il y a une chaise juste derrière vous !…
– Non, non, je suis très bien debout !
Deux minutes passent, puis, précédé de sa secrétaire, Paul apparait dans le couloir face à Monsieur KOCH…
– Bonjour Monsieur, vous devez vous rappeler de moi, je suis le traiteur de votre soirée anniversaire à la salle des fêtes de Sundhoffen.
– Tout à fait, je vous ai même félicité pour votre cuisine et votre service en fin de soirée.
– Ouais… Et ensemble on a même fini une bouteille de champagne… !
– C’est vrai un super champagne d’ailleurs !…
– Tu parles !… un Bollinger 1986 !… Vingt bouteilles ont été bues ce soir là !
– Vingt ?… ! De vrais assoiffés… !
– Vous l’avez dit, en attendant je ne suis toujours pas payé… !
– Comment cela ?
– La jeune dame qui était avec vous et qui a tout mis en place m’a dit d’envoyer ma facture à l’adresse figurant sur sa carte de visite, en Suisse…
– Ah

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