Les Photons flingueurs , livre ebook

Edilivre - Mourad Benabdallah

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214 pages

Français

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Extrait

Description

Paris 2015 : la conférence COP 21 se clôture sur le constat alarmant du réchauffement climatique. Tous les pays sont d’accord pour prendre ensemble des mesures, mais voilà que Mickey le Cowboy ne veut plus adhérer : c’est une véritable menace pour les générations futures.
Bonn 2017, COP 23 : deux photons flingueurs, Big et Bang, viennent influencer Léon et Jean-Marc, véritables scientifiques qui nous livrent de manière ludique les secrets de la formation de notre si belle et unique Terre.
Après des aventures rocambolesques et fantastiques au départ d’Arras, en passant par Paris, la Suisse, la Corse, pour finir en apothéose au Canada, les deux héros de ce thriller obtiennent le revirement total de Mickey. Les climatosceptiques ont perdu. En prime, une solution au problème géopolitique de la Corée du Nord est trouvée.

Sujets

Politique

Littérature

Fiction

Actualité

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	20 novembre 2019
Nombre de lectures	0
EAN13	9782414370740
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cet ouvrage a été composé par Edilivre

194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com

www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN epub : 978-2-414-37075-7

© Edilivre, 2019

Du même auteur :
• Homéopathie Une Médecine Pour Tous : 1992, Ellébore Paris. Re-édition en 2018 sous le titre Se Soigner avec L’Homéopathie.
• Neige Bleue , 1999, Similia Paris. Roman
• Chroniques Homéopathiques : 2007 , Ellébore Paris

« Il faut encore porter du chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile qui brille. »
Friedrich Wilhelm Nietzsche
« L’existence lui était toujours apparue comme un hasard cosmique perdu à travers les myriades d’épisodes générés par l’univers. »
Frédéric Dard (San Antonio)

À la mémoire de mes parents Marie-Louise et Hocin e
À
Brigitte
Sarah
Maryam
Sonia
Pablo

Avant-propos
Ce livre se veut d’être un plaidoyer que je vous transmets sur la nécessité d’engager d’urgence une démarche écologique mondiale, révolutionnaire et concertée, car la Planète est en danger, l’Humanité est en péril.
Nos enfants commencent à s’énerver, nous invectiver, ils nous reprochent déjà de leur laisser un environnement dangereux rendant l’avenir plus qu’incertain pour les milliards d’individus que nous sommes. Le réchauffement climatique atteint un niveau alarmant.
Générations à venir, à commencer par nos jeunes, ce roman loufoque est pour vous.
Bienvenue dans mon thriller… instructif… brrrr…

I
Il est à peine 16 heures, il vient tout juste de descendre l’Avenue Winston Churchill au volant de sa Lexus 450 H hybride. Marcelle, son épouse, est assise à côté de lui et regarde distraitement de droite à gauche.
En ce dimanche 7 mai 2017, il y a beaucoup de circulation car c’est l’heure où les gens rentrent du bord de mer. Il revient du Touquet, où il réside. Il a fait particulièrement beau aujourd’hui pour un début mai. C’était même chaud pour la saison. La file des voitures venant de la route de Saint-Pol et qui vont traverser la ville d’Arras pour prendre la direction du Sud est assez longue.
Décidant de faire le plein avant de s’engager sur l’autoroute, il pose l’index sur la manette du clignotant pour tourner à droite au rond-point de Tchécoslovaquie où l’attend la station-essence.
– Mais tu trembles mon chéri ? dit doucement Marcelle.
– Ah bon, tu crois ma belle ? lui répond-il un peu gêné.
Ce n’est pas un homme tout à fait ordinaire, ce midi il a voté pour le deuxième tour des élections organisées… pour lui ! C’est le candidat à la Présidence de la République le mieux placé, a priori, dans les sondages. Les premières estimations tomberont à Paris à 20 heures pile.
Mais, nul n’est à l’abri des surprises de dernière minute. D’où sa nervosité.
Marcelle a eu beau lui faire grignoter sur la route des cœurs d’Arras de chez Trogneux, cette spécialité chocolatée n’est toutefois pas un anxiolytique à l’état pur…
À cette heure, la station Total est bondée, il trouve une place libre sur la première rangée de pompes, juste en face des caisses.
Cette station-service est encore une des rares qui porte bien son nom, elle reste ouverte jusqu’à 20 heures tous les jours, même le dimanche. On peut y faire quelques emplettes de base, acheter des liquides de toutes sortes, pour la voiture ou pour la famille. Des denrées alimentaires qui aident à tenir le coup sur la route sont en libre-service.
Le plein est fait, Marcel se dirige vers les caisses, sort sa carte bleue et sans un commentaire tourne le dos à la caissière.
Elle l’a sans doute reconnu, mais vu le monde qui défile à la caisse et la rapidité avec laquelle l’opération s’est déroulée, elle n’a même pas pensé à interpeller le candidat président que les lunettes de soleil rendent assez méconnaissable.
Marcel saute dans la voiture, un petit bisou à Marcelle, et hop, direction le péage de Tilloy-les-Mofflaines au Sud d’Arras pour regagner la Capitale…
Il espère bien arriver avant 20 heures. Il a calé son régulateur sur la vitesse de 130 à l’heure. La circulation est fluide.
Direction Porte de la Chapelle. Le trajet se passe sans encombre, il rejoint enfin son QG à 19 heures.
Devant deux écrans géants sont agglutinés les partisans de Marcel, certains marchent de long en large, d’autres sont comme pétrifiés. Certains d’entre-eux se voient-ils déjà en collaborateurs du nouveau chef ?
Les premières estimations sont plutôt bonnes, pourtant personne ne sourit encore.
Boum ! À 20 heures pile, le verdict tombe enfin : Marcel est le nouveau Président de la République !!!
À vingt heures cinq, champagne ! Plusieurs bouchons sautent simultanément, la proclamation des résultats se fait dans une ambiance de fête, les journalistes courent dans tous les sens pour obtenir les premiers commentaires…
Tout le monde pratiquement lève les bras au ciel.
Quelques instants plus tôt, à Arras, plus exactement à la Station-Service Total, celle où le Président avait fait le plein quelques heures auparavant, personne n’attend fébrilement le résultat des élections de vingt heures. Chacun va et vient dans sa petite auto, l’ambiance est celle d’un dimanche serein.

II
Comme beaucoup de gens qui travaillent la semaine, Jean-Marc en profite pour faire le plein et vérifier la pression des pneus.
Aujourd’hui, il a même le temps de faire un lavage complet, intérieur et extérieur.
Il est un peu moins de 20 heures, il entre dans la supérette. C’est un habitué, il dit quelques mots gentils à la caissière et repart avec un large sourire.
– A dimanche prochain ? lui crie Viviane.
– Oui, peut-être. Vous fermez bientôt n’est-ce pas ? lui dit-il gentiment.
– Vous êtes le dernier client pour la journée, regardez je ferme tout derrière vous.
– Au-revoir, lui crie Jean-Marc en regagnant son véhicule. Il part aussitôt.
En effet, après la fermeture, les clients se servent directement à l’aide de leur carte bleue, uniquement aux deux pompes du fond.
Il est tout juste 20 heures et Viviane s’est déjà évaporée, elle a actionné le rideau métallique qui condamne l’entrée et les baies vitrées du local.
Deux voitures sont déjà aux pompes 5 et 6.
À vingt heures pile, le premier automobiliste, sorti de son véhicule, s’avance vers la pompe 5 quand tout à coup il entend un grand bruit de ferraille.
Il tourne la tête, et stupeur ! Le rideau métallique s’est carrément décroché en tombant lourdement sur l’asphalte.
Les néons à l’intérieur de la supérette se sont allumés.
Soudainement, le tableau d’affichage des lavages sur le mur de gauche se met à clignoter…
– Papa, Papa, crie la gamine restée dans la voiture, regarde ! Les bouchons des bidons de lave-glace ont sauté tous en même temps !
Le deuxième client, qui lui était en train de se servir à la pompe 6, pousse un cri d’effroi en voyant la caisse enregistreuse sauter par-dessus le comptoir et s’écraser sur les bidons d’huile qui se sont tous ouverts !! En voyant tout cela, il a oublié qu’il faisait le plein, a retiré le pistolet de son réservoir et s’est aspergé le pantalon d’essence.
Il s’est écoulé un peu moins de cinq minutes, les deux automobilistes se regardent ahuris, la fillette quant à elle gigote sur le siège arrière de droite à gauche. Elle est toute excitée par le spectacle, voire fascinée par les lumières qui clignotent parmi le capharnaüm dans la supérette. À l’intérieur de la voiture, elle n’a pas senti que le sol tremblait légèrement.
Les deux automobilistes, si !
Et de plus en plus, comme si une onde parcourait le goudron.
Soudain, une énorme explosion retentit, le sol de la pompe 6 se dérobe sous les pieds du propriétaire de la voiture. Il disparait instantanément, tandis que sa voiture repose en équilibre sur le bord de la faille. Elle reste en équilibre, seuls les bras du malheureux dépassent du plan du sol, ses pieds reposant heureusement sur le sommet d’une énorme cuve enterrée.
Il crie : Au-secours, au-secours !
Tout ceci s’est passé en quelques secondes, le temps que l’on met à faire sauter le bouchon d’une bouteille de champagne… comme à Paris au même moment…
Heureusement, l’automobiliste de la pompe 5 est un sacré gaillard, du genre costaud, sûr de lui.
Son short blanc et son tee-shirt bleu-marine lui donnent une allure de maître-nageur. Il entr’ouvre la portière, s’adresse à la fillette :
– Laurie, tu restes tranquille. Ne bouge surtout pas.
– Tu vas où Papa ? lui dit-elle toute affolée. Son excitation est retombée, maintenant elle a peur, elle est terrorisée, plaquée sur le dossier du siège arrière.
Elle crie à son père, qui a reclaqué la portière et qui ne l’entend plus :
– Tu as vu les deux étincelles qui tournoient au-dessus de la pompe ?
Il ne répond pas, contourne à toute allure la pompe numéro 6 et attrape le bras du pauvre bougre qui s’agite au fond du trou.
– Allez mon vieux, laissez-vous faire !
Il tend sa main droite au malheureux, attrape son avant-bras avec la main gauche et tire de toutes ses forces.
– Désolé pour le costume, dit-il au naufragé qui se retrouve à plat-ventre sur l’autre versant de la faille, symétriquement presque par rapport à la voiture.
Le rescapé se relève péniblement, ses vêtements sont déchirés mais il trouve la force de dire :
– Euh, détrompez-vous, je vois que vous regardez mon pantalon, c’est de l’essence je vous rassure. Il ajoute : vous m’avez quand-même sauvé la vie !
Sans attendre de réponse, il s’élance en arrière du trou duquel il a été extirpé, refait le tour de la pompe 6 vers la pompe 5 où, d’autorité, il ouvre la portière du véhicule, tend la main à la fillette.
– Viens ma petite, crie-t-il. Et il ajoute : courons bon sang !
Ils se sauvent tous les trois, traversent l’Avenue Winston Churchill quand boum !!!, deuxième explosion.
Cette