Il est des vies qui sont en soi un roman, qui répondent effectivement aux traits d’une aventure à la fois émouvante et éprouvante. L’écrivain n’y a pas forcément besoin de rafistoler les pans de son histoire par des récits imaginaires, car, la réalité se révèle aussi, sinon plus éloquente que toute gymnastique fictive. Il en est de la vie de ce jeune. Une vie qui pourtant est à sa fleur, ne manque pas déjà de quoi inspirer. Une vie parsemée des épines, des débines, des déboires, mais notre jeune guerrier garde toujours de l’espoir. Cet espoir qui l’extirpe de la boue à chaque fois qu’il tombe. Cet espoir qui maintient son souffle à chaque fois que la vie lui parait insipide. Cet espoir qui lui procure de l’énergie à chaque fois qu’il semble cloué dans léthargie.Partir de son village, Donghol Maci, au cœur du Fouta-Djalon pour la capitale après avoir obtenu son certificat d’étude élémentaire, Saikou croyait la vie citadine rassurante et attirante. Conakry ne tardera pas ainsi à lui montrer son visage impitoyable. Loin de sa pauvre mère, son père qui succombe quelques années plus tard et lourdé par son hébergeur, notre guerrier se verra brusquement plongé dans la misérable vie de sans-abri.
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Extrait
Les péripéties d’unjeune guerrier
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Amadou Saïkou Bah
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Dédicace
Les mots se révèleront toujours impuissants pour traduire fidèlement ce que nous ressentons pour nos parents. Ceux qui ont sacrifié leur vie pour nous voir grandir et réussir sur le bon chemin. A vous donc les miens, mes deux géniteurs : Oumou Salamata Bah, ma tendre mère et Mamadou Bachir Bah, mon défunt père (puisse Allah lui accorder sa miséricorde !), ce livre vous est dédié !
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Remerciement À ma famille, elle qui m’a doté d’une éducation digne,son amour a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
À toi ma soeur Moussa yéro bah et mon frère Mamadou Gando, qui m’avez toujours soutenu et encouragé durant ces années d’études.
À toi mon cousin Ibrahima silaty Bah, pour ton soutien depuis mon arrivée à Conakry.
À mes chers professeurs de la maternelle à l’Université, pour le savoir que vous m’avez donné.
À toi L’auteur Sitan sine sidibé, qui a corrigé mon manuscrit. Bravo mon cher ami.
Àtoi mon grand Renaud togolais, qui m’a assisté financièrement pour mon livre.
À vous Néné Mata Diafouna, pour m’avoir pris comme l’un de vos fils.
À toi koto Aladji Labé pour ton soutien moral.
À mes chers parents de Donghol, amis , frères et soeurs pour la considération en tant que famille.
À vous les membres de ( L'AJDDM), pour avoir placé en moi votre confiance pour être président de notre association, Association des jeunes pour le développement de Donghol Maci.