Les mystères du Valdasi
280 pages
Français

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Les mystères du Valdasi , livre ebook

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Description

Alors que nous fixions la porte qui était en train de céder sous les coups des policiers, un murmure incompréhensible survint derrière nous.
Rien ! Quand, sur le mur du fond, se dessina peu à peu une ouverture verticale. Tout à coup, surgissant à une vitesse incroyable, un immense visage de femme luisant, aux yeux blancs, serpentant de droite à gauche, nous arracha à notre empressement...Elle paraissait aveugle mais réagissait aux moindres de nos mouvements...

Illustration de couverture :
Alain Philippe

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332684035
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68401-1

© Edilivre, 2014
Prologue
– Marseille le 4 juin 2013
Il y a trois jours, j’ai fait une découverte bien étrange !
Je m’appelle Valentin, et je suis paysagiste dans le sud de la France à Marseille. Mardi dernier, dans le parc Henri Fabre, mon équipe et moi-même avions entrepris la restructuration des haies, entourant le bâtiment du Ballet National de Marseille.
Il était pratiquement seize heures trente, et depuis ce matin, le mistral ne nous avait laissé aucun répit. Alors que je m’apprêtais à planter mon dernier laurier rose, ma Pioche alla taper dans quelque chose d’inattendu. C’était une banale boîte à chaussures, que quelqu’un avait enterrée là, et soigneusement emballée dans un sac plastique. Dans un premier temps, je n’y prêtai pas grande attention, je la mis de côté et poursuivis tout simplement mon travail. C’est au moment de partir, après avoir nettoyé et rangé mes outils, que je repensai à ce mystérieux paquet. Il était posé là, parmi les déchets et les feuilles mortes.
Une fois dans ma voiture, à l’abri du vent, j’ouvris finalement la boîte en carton.
Elle renfermait un gros classeur jaune-vif.
En haut, à droite de sa couverture, il y avait une étiquette sur laquelle étaient inscrits « Simon Ripert, Damien Nazabal et Alain Philippe » ; et en plein milieu du classeur, écrit au marqueur noir, un titre : « Les Mystères du VALDASI ».
En voici son contenu :


Simon raconte notre été 2003 :
. Le retour des trois sorciers.
Damien raconte notre été 2004 :
. Le Larriot maudit.
Le retour des trois sorciers
Simon raconte :
1 Départ en vacances
Alors que les vacances de l’été 2003 venaient à peine de commencer, l’organisation des départs n’était pas facile pour tout le monde.
– ASSEZ !!! Alain ! s’égosilla Mme Philippe. Tu iras chez ta grand-mère, que tu le veuilles ou non ! De toutes façons tu n’as pas le choix, ton père et moi devons nous rendre à Hong-Kong pour affaire !
– Mais maman, à quatorze ans, je n’ai aucune envie d’aller passer mes vacances dans un vieux manoir crasseux, avec une vieille ringarde, qui ne comprend rien à la mode.
– PARDON ??? hurla Mme Philippe.
– Avec mamie, qui n’a pas les mêmes goûts vestimentaires que moi, rattrapa-t-il.
Quelques minutes plus tard, dans son bain, Alain trouva la solution à son problème, il allait inviter ses deux meilleurs amis (Damien et moi) à venir passer ce séjour avec lui. Après nous avoir contactés, et après qu’il eut été certain de nos réponses positives, il alla, enfin, demander la permission à sa mère. Cette dernière n’ayant d’autre choix que d’accepter les caprices de son rejeton s’en alla calmer ses nerfs sur le pauvre Mr Philippe.
C’est après trois bonnes heures de voyage, conduits par Mme Philippe, que nous arrivâmes enfin au manoir de Mme Raymonde Aurouze (alias mamie Raymonde), la grand-mère d’Alain.
Cette vieille dame, veuve depuis environ cinq ans, venait tout juste de racheter cette ancienne propriété.
– Bonjour tout le monde, avez-vous fait bon voyage ? questionna-t-elle en descendant les marches du manoir.
– C’est vraiment magnifique ! s’exclama Mme Philippe tout en contemplant la façade de la bâtisse. Tu m’as l’air d’avoir fait une belle affaire ! ajouta-t-elle.
– En fait, à dire vrai, cela faisait très longtemps qu’elle était en vente. L’agent immobilier m’a expliqué, qu’elle était restée inoccupée pendant une bonne vingtaine d’années, depuis le suicide des derniers propriétaires, après la disparition mystérieuse de leurs quatre enfants.
– Mm, charmant ! dit Alain en embrassant sa grand-mère. Bon, on peut visiter mamie ?
– Bien sûr, allez-y, on arrive, acquiesça-t-elle.
Nous nous mîmes alors à parcourir les couloirs froids et humides. Les pièces se comptaient par dizaines. Tandis que Damien et moi-même étions agréablement surpris par l’architecture assez impressionnante du bâtiment, Alain avançait avec précaution, soucieux de ne pas salir ses beaux souliers cirés.
Au loin dans le couloir, mamie Raymonde et sa fille nous rejoignirent enfin.
– Il est vrai que tout cela aurait besoin d’une bonne restauration et d’un bon coup de peinture, affirma la vieille dame, en revisitant la vieille demeure.
Après avoir passé un joli petit hall, nous pénétrâmes dans une chambre qui, à notre grande surprise, venait d’être entièrement réaménagée. Contrairement aux murs vétustes, le mobilier était neuf.
– Voilà votre chambre, les garçons. Sachant votre venue, j’ai jugé indispensable d’investir dans une chambre plus confortable, dit mamie Raymonde toute souriante.
A ce même moment, une jeune femme, le balai à la main entra dans la pièce.
– Voici Mlle Nusbaum ! Solène travaille pour moi en tant que femme de ménage, elle veillera à maintenir l’ordre dans votre chambre ! expliqua-t-elle.
En sortant de la pièce, nous passâmes devant un long corridor qui semblait encore plus abîmé que tout le reste.
– Je vous interdit formellement de vous aventurer dans cette partie du manoir ! s’exclama mamie Raymonde.
Cela peut s’avérer dangereux, étant donné qu’il n’y a pas d’électricité.
A ces mots, nous nous regardâmes tous les trois d’un air malicieux.
A l’heure du souper, la grand-mère d’Alain nous présenta la cuisinière, Mme Manès. C’était une femme corpulente au visage sympathique.
Le repas fut fort agréable et nous attendions à présent le dessert.
– Que vas-tu faire de tous ces vieux meubles démodés ? questionna Mme Philippe.
– Les services municipaux doivent venir dans la semaine, pour emmener les plus abîmés à la décharge publique, répondit sa mère.
De notre côté, nous élaborions un plan :
– Dès que ma mère sera partie, nous attendrons minuit après le coucher de ma grand-mère, pour partir en excursion dans la partie interdite, nous chuchota Alain recroquevillé sur la table.
– Il faudra prévoir des lampes torches, pour pouvoir se déplacer en toute sécurité, proposai-je.
– Il ne faudra surtout pas oublier les vivres, au cas où nous nous perdrions, dit Damien d’un air gourmand.
Le départ de Mme Philippe venait d’être annoncé ; lain, Damien, et moi-même l’accompagnâmes jusqu’à sa voiture. Elle nous embrassa tous les trois et nous souhaita un agréable séjour.
Par la suite, nous regagnâmes notre chambre en attendant le moment venu.
2 Le temps d’une excursion
Minuit sonna. Nous sortîmes silencieusement de la chambre en nous dirigeant prudemment vers le corridor interdit.
Une torche à la main, je menais le groupe ! Le couloir obscur nous conduisit après six chambres insignifiantes, aussi sales que délabrées dans une septième pièce beaucoup plus intéressante !
Le mince faisceau lumineux de la torche, ne nous laissait entrevoir que très peu de détails, mais suffisamment pour apercevoir, sur le manteau de la cheminée sept petits bougeoirs.
– Heureusement que je pense à tout ! affirma Damien sortant de son sac une boîte d’allumettes.
Nous pouvions dès à présent distinguer clairement trois lits, ainsi qu’une grande étagère pleine de livres et de bibelots en tout genre. Il y avait aussi, au fond de la pièce, à côté d’un coffre à jouets, un immense miroir. Damien, curieux, s’approcha du coffre, et en sortit un vieux ballon de football à moitié dégonflé. Il ne put aussitôt s’empêcher de l’envoyer droit sur Alain, qui, surpris, le rattrapa et trébucha sur une lame de plancher, pour bousculer finalement la vieille étagère qui se renversa. Dans un fracas surprenant, une épaisse vague de poussière envahit la totalité de la pièce. Nous n’arrivions même plus à distinguer le bout de notre nez. Un silence inquiétant régnait à présent. Au même moment, je m’attendais à voir surgir mamie Raymonde. Mais non ! Mon impression se révéla inexacte, et j’en fus soulagé.
La chute de la bibliothèque avait laissé apparaître, accrochées sur un mur clair, trois capes. Elles étaient suspendues à de vieux clous rouillés.
– Regardez, des capes ! dit Alain, en les retirant de leur support.
– Elles devaient sûrement appartenir aux enfants des anciens propriétaires, supposa Damien prenant l’une d’elles.
– Mais pourquoi les avoir cachées ? me demandai-je.
– Eh, regardez, une enveloppe vient de tomber de ma cape ! reprit Damien.
– Génial !!! il y a peut-être des documents secrets ou bien une carte à l’intérieur, supposa Alain les yeux brillants d’imagination.
– A mon avis, il serait plus probable que cette enveloppe renferme de vieux dessins d’enfants ! rétorquai-je.
Ce fut avec déception que nous découvrîmes, trois vulgaires morceaux de bois qu’Alain s’empressa de jeter sur le sol, jugeant qu’ils étaient sans intérêt.
Par fantaisie, nous enfilâmes tous trois les longues capes couleur bleu nuit.
C’est alors que tout excités, Alain et Damien se mirent à sauter sur l’un des vieux lits grinçants.
M’étonnant de la solidité de ces derniers, je lançai :
– Continuez comme ça, et ta grand mère va rappliquer Alain !
Ne prêtant aucune attention à ce que je venais de leur dire, ils continuèrent leur jeu comme si de rien n’était. Je me dirigeai à présent vers le miroir, afin de contempler ma nouvelle allure.
C’est avec stupéfaction, que je vis une chose à laquelle je ne m’attendais pas. L’image dans le miroir était illogique. Je sentis alors une angoisse monter en moi. Tandis que le décor des lieux y était justement reproduit, mon reflet, quant à lui, avait l’apparence d’un tout autre garçon. Il était de grande taille, avec de larges épaules, et des yeux verts perçants qui ne cessaient de me fixer d’un regard glacial.
Mon pouls s’accéléra et ma gorge se noua. Il m’était impossible de détourner le regard de ce personnage figé, aux paupières immobiles.
Ce n’est qu’après quelques secondes

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