Les facettes du bonheur
30 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les facettes du bonheur , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
30 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Binta, jeune fille brillante, friande de bonheur voit brusquement sa vie s’engloutir un matin de bonne heure. Son amie en qui elle se confiait, en lui vouant confiance et sincérité, montre une autre facette dont elle ne s’attendait pas : Elle lui brise le cœur, viole sa dignité et l’expose aux dangers de la vie. Face à ce tourment, Binta ne sait plus à quel saint se vouer. Ce fut un nouveau départ, une nouvelle vie pour essayer de reconstituer les morceaux de sa vie brisée.Ce livre nous parle de l’amitié perdue, de la trahison, de la déception, d’une vie qui a changé...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 janvier 2021
Nombre de lectures 10
EAN13 9782492193125
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les facettes du bonheur
 
Roman
Halimatou BARRY
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les facettes du bonheur
 
Roman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
INNOV EDITIONS GUINEE
Tous droits réservés
Siège social : Rue Bellevue, à côté du restaurant le Belvédère
Conakry, GUINÉE
E-mail: innoveditionguinee@gmail.com
Tel: (00224) 623 27 61 01
ISBN : 978-2-492193-12-5
Sommaire
Remerciements
Avant-propos 13
 
CHAPITRE 1
Nous étions amies 17
CHAPITRE 2
Accident mortel 21
CHAPITRE 3
Mon viol 25
CHAPITRE4
Le retour à la maison 39
CHAPITRE 5
2 eme chance 47
CHAPITRE 6
La demande et le mariage 51
CHAPITRE 7
Une nouvelle vie 71

Remerciements
À mon Père, mon pilier, merci pour ton courage et ta force. Je suis fière d’être ta fille, aussi fière des valeurs que tu m’as transmises, fière de tout ce que j’ai appris à tes côtés.
J’ai gardé ton sourire, le même que je retrouve lorsque je souris devant le miroir. J’admire l’homme que tu as été, et tu seras éternellement dans mon cœur. Bien que tu ne sois pas là physiquement, tu continues à m’enseigner beaucoup de choses de la vie et je suis reconnaissante de tout ce que tu as fait, parce que oui sans toi Papa aujourd’hui, sans ta force, sans ton amour, et ton dévouement je ne sais vraiment pas ce que j’aurais fait de ma vie.
Les mots ne seraient pas suffisants pour te remercier. Tu seras toujours mon complice et mon meilleur ami. L’homme qui m’a inculqué, à sa façon, la définition du travail, de la famille, de la joie et de l’amour, des promesses, du respect, et du dévouement. Maintenant, mon réconfort est de me persuader que tu es devenu une étoile et que je peux t’admirer chaque nuit. Je sais que tu es là-bas, quelque part dans un coin du ciel.
À ma mère, celle qui est toujours présente dans les bons et mauvais moments. La femme de ma vie, la seule, éternelle, absolue, immortelle. J’ai vu le jour grâce à toi et ma vie a pris un sens via tout ce que tu m’as appris, apporté, offert, donné. L’amour inconditionnel que tu as pour moi parce que je suis ta fille,  je le ressens également au plus profond de mon cœur. Et même si je ne suis plus une petite fille, que je suis adulte à présent, je serai toujours ta fille. Et dans tes yeux je verrai ce lien si particulier qui nous unit depuis toujours, et pour toujours.
À mes frères, sœurs et à mon mari pour l’amour, et le soutien de tous ordres.
Je ne veux pas vous dire seulement « je vous aime », je désire également vous dire merci. Merci pour tous ces moments partagés depuis le premier jour de ma vie.
 
« Personne ne vous empêche d’avancer, votre peur est psychologique, car le travail est celui que l’on fait sur soi-même. »
BARRY Halimatou.
 
Avant-propos
Au moment même où je vous parle, de courageuses femmes opèrent un changement dans le monde entier, menant un combat pour que leurs gouvernements adoptent des lois portant sur la condamnation du viol, sur l'absence du consentement, plutôt que sur l'usage de la force. Elles se battent pour améliorer la façon dont le système judiciaire traite les victimes du viol.
Je crois que c’est le moment de rendre hommage à ces femmes intègres pour le combat qu’elles mènent tous les jours pour leur droit qui n’est autre que celui de l’autonomie de leur corps. 
À nous toutes, qui luttons contre les violences faites aux femmes, nous ne pouvons que nous réjouir et remercier davantage toutes nos conjointes qui ont osé prendre publiquement la parole pour fustiger cet acte horrible, À ces journalistes qui leur ont offert, qui nous offrent une tribune médiatique inouïe pour dénoncer les violences sexuelles ainsi que le culte du viol et du silence qui rend invisible ces violences, et par la suite, impose le silence aux victimes laissant ces monstres roder sans aucune peine.
Ce sont, chaque jour des milliers de personnes, essentiellement composées d’enfants et de femmes qui subissent ces violences sexuelles dans l’indifférence générale, sans espoir d’être protégés et d’accéder à la justice ainsi qu’à des soins, c’est intolérable ! Mais où va donc ce monde ? La protection de cette couche juvénile n’est pas prise en compte ? Si personne ne manifeste à leur égard un iota de solidarité.
Chaque enfant, chaque femme, chaque homme victime de violences sexuelles devrait être entendu, secouru, protégé, défendu, soutenu, accompagné, pris en charge, soigné, tout en ayant droit à la justice, et à un traitement psychologique.
Hélas ! Les victimes ont beau parlé autour de leur sujet, elles ne sont jamais entendues et le plus souvent, elles se font abandonner. Personne n’a suffisamment peur pour elles, ni pour d’autres victimes potentielles, personne ne les aide à dénoncer ni à faire valoir leurs droits, personne ne signale les violences aux autorités, à elles de se protéger et de mettre en place des stratégies pour éviter de nouvelles agressions, elles endurent et supportent la présence de l’agresseur quand elles n’ont aucun moyen de l’éviter, à elles de fuir, de subir tous les préjudices, à elles de se sacrifier pour ne pas faire de vagues, ne pas mettre en péril une institution, une réputation, une belle f açade, à elles de comprendre :  «  il est comme ça, c’est un jeu, ce n’est pas méchant, ce n’est pas si grave, c’est parce qu’il te trouve jolie, il ne recommencera pas, et puis nous avons besoin de lui, on ne peut pas se passer de lui, c’est quelqu’un d’important, etc.». L’agresseur est protégé et dans la très grande majorité des cas l’impunité est la règle.
Rares sont les victimes qui n’ont jamais parlé, même les victimes de violences sexuelles dans l’enfance, qui peuvent avoir de longues périodes d’ amnésie dissociative traumatique . Mais quand elles parlent : elles sont confrontées à une incrédulité  à des minimisations et une banalisation de ce qu’elles ont subi, ou à des fins de non-recevoir, souvent les interlocuteurs ne cherchent pas à en savoir plus, ne posent pas de question, voire, ils leur font comprendre que ce qu’elles dénoncent n’est pas possible ; elles subissent des pressions, des manipulations affectives, et même des menaces par rapport à leur intégrité physique, leur sécurité matérielle ou à leur carrière, elles se retrouvent piégées par des conflits de loyauté,  elles sont souvent mises en cause, on leur demande des comptes, on les culpabilise : elles auraient dû mieux se protéger, mieux se défendre, parler plus tôt, ne pas avoir tel comportement, elles exagèrent, se victimisent, sont trop sensibles, etc.
Ces maltraitances qu’elles subissent après avoir parlé vont les réduire au silence et les obliger à mettre en place des stratégies de survie coûteuses pour elles, elles vont donc, et cela leur sera injustement reproché, se taire et ne pas porter plainte : par culpabilité et honte, sentiments crées de toute pièce par la stratégie des agresseurs, souvent, les victimes pensent être les seules dans leur cas et que c’est elles qui ont dû provoquer les violences. De plus, les violences sexuelles, en atteignant gravement leur estime de soi, font qu’elles ne vont pas sentir légitimes de faire valoir leurs droits, par peur de ne pas être crues, peur des réactions de l’entourage, peur d’être mises en cause, par difficulté à identifier et qualifier ce qu’elles ont subi et méconnaissance de leurs droits, parce qu’elles ont  des troubles psychodramatiques.  
Et pour les rares qui veulent porter plainte le temps judiciaire qui n’est pas celui des victimes: les délais de prescription sont trop courts et représentent une injustice.
Il y a également celles qui ne pourront plus jamais parler…Celles et ceux qui ne sont plus là, qui ont été assassinés, qui se sont suicidés, qui sont morts précocement, à qui je rends également hommage et en la mémoire de ceux pour qui, nous voulons lutter et ne plus nous taire. 
Injustice ultime et faillite : le suicide comme seul recours pour la plupart des victimes. La mémoire traumatique une souffrance intolérable si elle n’est pas traitée. Les violences sexuelles sont une urgence humaine, sociale et sanitaire, mais rien n’est fait à hauteur de la gravité de ce problème de société et de santé publique, les droits fondamentaux des victimes de violences sexuelles sont continuellement bafoués et c’est scandaleux et totalement injuste! 
Aussi pour toutes les victimes de violences sexuelles «Nous ne nous tairons pas !

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents