Les Coupeurs de tête de la planète verte
156 pages
Français

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Les Coupeurs de tête de la planète verte , livre ebook

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Description

À bord de son vaisseau spatial, Arthur part rejoindre Gwen sur la planète verte Vénuss, loin de la civilisation et des avancées technologiques. Pour retrouver leur amie Selena qui a été enlevée, le couple d'intrépides devra affronter bien des dangers. Le docteur Sillon leur avoue être à la recherche du temple de Maris, situé au pied du volcan sacré auquel les habitants de la planète vouent un culte. Une légende locale prétend qu'il s'y cache un précieux trésor. Au péril de leurs vies, ils se rendent au cœur de la forêt sauvage, peuplée de cannibales coupeurs de têtes, et découvrent une culture aux traditions ancestrales. Ceux qui ne les respectent pas périssent de la main des guerriers indiens, sacrifiés pour honorer le volcan. Michele de Abravanel illustre son roman de photographies prises en Guyane ainsi que de dessins colorés pour stimuler l'imaginaire des lecteurs.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414146550
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-14653-6

© Edilivre, 2017
Du même auteur
Enlèvement
La clarté verte de l’après-midi vibre autour de moi. Je cours comme un fou sur le sentier qui traverse la forêt. Un peu plus loin elle s’ouvre sur la prairie où des enfants jouent. En l’atteignant, je me dirige vers le ruisseau où Séléna, Gwen et moi avons l’habitude de nous baigner.
Il y a une sorte de gros trou, comme un cratère à la place de l’herbe verte et drue.
Fulgence git là recroquevillée dans une mare de sang. Il coule sur ses habits et s’infiltre dans la terre. Vite je presse une main sur la plaie pour arrêter l’hémorragie.
Le cri qu’elle pousse me fait sursauter.
– Ne bouge pas, reste immobile.
Elle ne peut pas mourir, elle seule sait qui a enlevé Séléna.
Le docteur surgit à l’orée de la forêt.
Le pouls de Fulgence est irrégulier et je crains qu’elle ne meure.
Le docteur s’agenouille près d’elle et examine rapidement la blessure. Il apprécie les premiers soins que je lui ai donnés.
– Beau travail Arthur, vous avez évité que l’hémorragie ne la vide complètement de son sang. A présent écartez-vous et laissez-moi faire.
Il prend des pansements. Ses doigts sont agiles et assurés. Je me souviens que plus tôt le matin, j’ai entendu comme un gros grondement. J’avais pensé à un orage, mais maintenant je sais que c’était le vaisseau qui avait enlevé Séléna.
En tant que capitaine de la garde j’ai pas mal de pouvoirs mais me dis que malgré tous mes efforts les mesures que je vais prendre seront soit inutiles soit trop tardives. J’allume malgré tout mon visiophone.
– Faites fermer le port spatial. Qu’on bloque les routes, les rivières. Faites vérifier qui a quitté la planète.
Mon second Axel s’avance :
– Arthur, ils ont pris mon vaisseau ! Fermer le port spatial ne sert à rien. Selon la tradition si nous attendons leurs volontés, il n’arrivera rien à Madame Séléna.
– Je suis au courant des coutumes d’enlèvement sur cette planète. La négociation est le maître mot. Je ne ferais rien qui puisse mettre la vie de Séléna en danger. Dans ce genre d’enlèvement, nul n’est censé être blessé n’est-ce pas ? Alors comment se fait-il que Fulgence soit à demi morte ?
– Je ne sais pas Arthur. Axel me fixe avec tristesse.
En arrivant à l’hôpital je retrouve un semblant de calme.
Les portes s’ouvrent à cet instant. Le docteur apparait dans sa blouse blanche, les traits tirés.
Il s’approche de moi et chose inhabituelle me prend dans ses bras. Il se veut rassurant, mais est froid comme un glaçon.
– Fulgence va s’en sortir, mais ce sera un peu long. Elle n’est pas en mesure de parler, et il lui faut dormir pour récupérer. Elle a subi un grave traumatisme. Dès qu’elle sera en état de nous donner des détails sur l’enlèvement de Séléna je vous ferai appeler. J’ai donné des consignes pour qu’elle soit surveillée nuit et jour.
Je ne sais pas pourquoi, mais il me met mal à l’aise. J’ai la nette impression que le docteur Sillon est même satisfait de cet état de choses. Dans ses yeux brille une lueur qui m’inquiète. Je me promets dans les heures à venir de garder un œil sur lui.
– Axel, avez-vous transmis mon message à Gwen ?
– Oui Arthur, mais à mon grand regret je dois vous dire qu’elle est en périphérie de la zone, là où des étoiles mourantes bloquent tout le système de communications et elle n’a encore rien reçu. Elle comptait aller faire des repérages vers la planète Verte. Comme vous le savez celle-ci est isolée, inexplorée et archaïque.
– Faites envoyer une navette, au plus vite, il faut qu’elle sache et qu’elle revienne dès qu’elle aura ce message !
– Le port spatial est fermé.
– Il est fermé sur mes ordres et mon ordre là, maintenant, est d’envoyer une navette chercher Gwen au plus vite.
– Arthur, il nous faut maintenir l’illusion que le port spatial est fermé Si un vaisseau décolle les ravisseurs le sauront et prendront cela comme une provocation. Cela risque de modifier la donne…
– Avant qu’un vaisseau ne puisse rejoindre Gwen, tout sera joué et elle ne me le pardonnera jamais… Obéissez !
– Je vous en prie, attendez demain, nous y verrons peut-être plus clair. Arthur, allez-vous reposer, vous êtes tâché du sang de Fulgence, vos cheveux sont hirsutes, vous être très pâle. Il faudra demain que vous négociez la rançon pour Séléna et elle vous sera rendue. Tout alors redeviendra comme avant.
– J’aimerai que Gwen soit près de moi. J’irai voir Fulgence ce soir, avant de me retirer. Pour l’instant, obéissez !
A 18 heures, je me hâte vers la salle de chirurgie.
Un gros bouledogue se tient devant la porte : Club. Il lève son regard vers moi, un regard affreux, qui me dérange.
Le docteur Sillon dans son bureau vitré, à côté, est affalé dans son fauteuil et dort du plus profond sommeil. Le regard du chien me fait penser à celui de son maître… Aussi fuyant. Mon malaise s’accentue.
J’entre dans la salle où repose Fulgence.
Celle-ci est serrée dans des boudins gonflés qui constituent son lit. Des pansements spéciaux et régénérateurs de tissus sont sur son côté, sur ses jambes, sur sa poitrine. Je prends une chaise et m’installe près du lit de boudins d’air.
Au bout de deux heures où Fulgence n’esquisse toujours pas le moindre mouvement qui pourrait évoquer un possible réveil, je me lève, maîtrisant la colère qui bouillonne en moi et quitte la chambre.
Une fois dans mes appartements je me jette sur mon lit avec des larmes de désespoir. Comment vais-je annoncer à Gwen que sa que sa sœur a été enlevée ?
Je suis épuisé, inquiet, plein de chagrin. J’aurais voulu pouvoir penser que demain dès la rançon payée Séléna nous serait rendue, peut-être même avant le retour de Gwen. Mais je n’y arrive pas. Quelque chose de profond en moi me dit que les kidnappeurs ne sont pas des gens ordinaires et que rien ne se passera comme prévu.
Une servante entre en portant un plateau avec un thé fumant et de petits macarons à la framboise.
– J’ai pris la liberté de vous préparer ceci. C’est votre thé préféré, il apaisera votre inquiétude.
Je n’ai rien avalé de la journée et n’ai pas faim mais dès que je sens la bonne odeur du thé et vois les macarons, je me jette dessus et avale le tout.
Merci, je vai me restaurer un peu plus, vous avez raison.
La planète Verte
Pendant ce temps, Gwen aux commandes de son petit vaisseau ultra léger explore la surface de cette drôle de planète toute verte, sorte de satellite de la planète mère. De la forêt, de la forêt partout, et de longs sillons lumineux, des rivières qui serpentent dans cet océan de verdure.
Cette petite planète est en périphérie de celle où elle vit depuis peu avec Arthur. La planète verte aussi appelée Vénuss, est isolée et vit hors du temps, sans communication, sans confort, sans modernité aucune. Peuplée de venussiens qui vivent à des années-lumière de la civilisation, ne connaissant rien des armes laser, et des contraintes de la vie économique de leur planète mère. Ils sont restés au temps des machettes et des arcs.
Dans le petit port spatial deux petits avions datant de fort longtemps croupissent.
Les habitants de la planète mère ne se sont jamais intéressés à cet endroit vide de richesses, où fourmillent quantité d’insectes et autres animaux effrayants.
– Il faudra que je revienne explorer ce petit coin hors du temps avec Arthur se dit-elle en faisant virer son vaisseau. Les habitants de cet océan vert m’intriguent. Ce sont parait-il des mangeurs d’hommes et des coupeurs de têtes.
Elle ne croyait pas si bien dire.
Les kidnappeurs
Une fois ma collation avalée je décide de sortir me dégourdir un peu les jambes. Mon fidèle Axel est déjà sur mes talons.
– Reste là s’il te plait et bip moi des que Fugence pourra parler. Je vais emmener mon robot avec moi. Je vais faire un tour du côté du port spatial.
– Vous êtes sur Arthur ? Ne vaudrait-il pas mieux vous reposer ?
– Je ne peux rester là sans rien faire, il faut que je bouge.
En fait je n’ai qu’à suivre le robot qui a pris les devants. Il émet un petit sifflement qui signifie viens : toot, toot, toot ! Il est à mon service depuis longtemps, il m’est toujours d’un grand secours. Doué d’une grande intelligence, il me connait par cœur.
Au lieu de s’arrêter à proximité du port spatial il file à l’intérieur du premier hangar. Puis il s’arrête devant le Performer mon vaisseau. Tout est silencieux. Alors pourquoi le robot m’a-t-il conduit ici ?
Alors que je suis pensif, le bruit d’un décollage attire mon attention. Toot prend la rampe d’accès, rentre dans le vaisseau, se connecte immédiatement aux commandes du Performer et lance la procédure de décollage.
Aucun vaisseau n’a l’autorisation ni d’atterrir, ni de décoller c’était mes propres ordres. Or, sous mon nez un vaisseau vient de prendre la fille de l’air. Vite je m’assois au poste de pilotage aux côtés du robot. Le Performer décolle du sol et suit la trace blanche laissée par le fuyard.
La direction prise par le vaisseau m’étonne… C’est celle de la périphérie, précisément là où se trouve Gwen. Mais bientôt il disparait de ma vue, et nous prenons la direction de Vénuss.
– Toot, essaye encore une fois de joindre Gwen par hologramme, celui-ci devrait passer depuis ici. Dis-lui de me retrouver au plus tôt au hangar s’il te plait.
Ma décision est prise. Puisque nous ne pouvons joindre Gwen, c’est moi qui vais aller la chercher.
Le grand cercle du soleil rouge disperse les ombres de la nuit. Ses rayons apparaissent d’un coup au-delà des pentes abruptes, s’étendant dans les vallées vertes et encaissées. Le dieu flamboyant en chasse les ombres.
Je cligne des yeux face à cette clarté soudaine. Il me faut un certain temps pour revenir à la réali

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