Les Aventures d’un jeune homme qui trouvait que la vie était bien plus complexe que la sienne…
138 pages
Français

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Les Aventures d’un jeune homme qui trouvait que la vie était bien plus complexe que la sienne… , livre ebook

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Description

Olivier, chroniqueur, musicien et tombeur invétéré, apprécie son quotidien et n'a aucune envie d'en changer. Seulement voilà, en l'espace de quelques jours, tout va basculer... « Où il y a de la vie, il y a de l’espoir », disait si justement don Quichotte.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 avril 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414332809
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Olivier Jacq
Les Aventures d’un
jeune homme qui
trouvait que la
vie était bien plus
complexe que la
sienne…
Jusqu’au jour où il
déchanta…

----------------------------INFORMATION---------------------------Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 138 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 11

---------------------------------------------------------------------------Les Aventures d’un jeune homme qui trouvait que la vie était bien plus complexe que la sienne…
Jusqu’au jour où il déchanta…
Olivier Jacq
11 962717
Les Aventures d’un jeune homme qui trouvait que la vie était bien plus complexe que la sienne…Du même auteur
chez EDILIVRE :
– LA GRANDE DEBANDADE (Avril 2015)
– LES CANAILLES S’ENCANAILLENT (Mai 2016)
– LES MILLE ET QUELQUES TROUBLANTES VIES DE
GERMAIN MILLEFEUILLE (Mai 2017)
– LES TREPIDANTES TURPITUDES DE TAQUINS
TRIPLES TRENTENAIRES (Avril 2018)

2

Toute ressemblance avec une ou plusieurs personnes
de vos connaissances, proches ou lointaines, ne pourrait
VRAIMENT être qu’une pure coïncidence…
L’auteur a énormément d’imagination…

3
4

Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé
n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et
son futur est toujours conditionnel. »
Jean Cocteau

5
6

Le jeune homme claqua deux billets de vingt euros pour
le chauffeur de taxi et lui lâcha royalement « gardez la
monnaie mon brave » en achevant sa phrase par un « burp »
de satisfaction. La course étant de 39, 90 euros, la moue
exprimée par le conducteur fut sans appel.
Une fois devant la porte de l’immeuble, Olivier poussa
avec peine le portail en bois et posa son doigt sur ses lèvres,
signifiant qu’il valait mieux faire le moins de bruit possible,
ce qui ne prit évidemment pas effet lorsque le rideau de la
loge s’entrouvrit et que le visage déconfit de la gardienne
exprima un constat de désolation à l’égard des jeunes gens
éméchés. Elle referma le store rapidement lorsqu’elle aperçu
Olivier passer la main sous la jupe de la jeune fille qui
l’accompagnait
Les dernières marches franchies furent un soulagement.
Olivier stoppa sa périlleuse escalade à tâtons sur le palier,
reprit son souffle, tout en humectant de salive ses lèvres
asséchées.
Il fouilla méticuleusement dans ses poches afin d’y
trouver le précieux sésame lui permettant de poser les pieds
chez lui sans tarder. Le temps peut parfois paraître
beaucoup plus long qu’à la normale lorsqu’on s’est permit
quelque excès. Après de minutieuses recherches, une fois la
clé en main, il appuya sa main sur la poignée de la porte
7 d’entrée pour reprendre son équilibre. Miraculeusement,
elle s’ouvrit avant même que la carouble ne fut introduite.
En poussant un benêt « aaah ! » de surprise, il haussa les
épaules, prit la main de sa compagne qu’il entraîna dans
l’antre sombre. Une once de lumière au lointain éveilla le
garçon surpris. Sans doute avait-il oublié d’éteindre la
lumière, ou bien était-ce un « 36 chandelles » qui se
réveillait… Mimant la parade nuptiale d’un paon en rut,
avec un indiscutable professionnalisme, il entama une série
de bécotages avec sa dulcinée, qui couinait d’impatience de
passer à la casserole. Tout en avançant à l’aveuglette vers la
pièce allumée qui paraissait se trouver à des centaines de
lieues, alors qu’il n’y avait qu’un minuscule couloir à
franchir, il arrêta ses fanfaronnades et poussa un cri strident
de fan hystérique qui aurait aperçu le fantôme de Michaël
Jackson himself !
– Mais… qu’est-ce que tu fais là Tatiana ?, balbutia le
jeune homme en éructant.
La belle et outrecuidante Antillaise écrasa sa fine
cigarette dans le terreau craquelé de la plante verte aussi
assoiffée que son propriétaire ébaubi.
– À vrai dire, je ne savais trop où aller, alors… je suis
venu ici, … Mon chéri…, se justifia la finaude axiomatique.
– Quoi dire elle ?… Mon chéri ?, questionna la
splendide Nippone qui accompagnait Olivier.
– Laisse-moi régler ce petit problème Chō, lui répondit
son compagnon d’embardée tout en tapotant sa joue pâle.
– Chō ?, c’est chaud ça !… Au fait, dois-je comprendre
que je suis « le petit problème » ? S’enquit Tatiana sereinement.
– On peut dire ça ma belle. Et comme je suis chez moi,
je reçois qui je veux… …, gloussa Olivier, pris de relents.
– Je ne t’ai rien reproché mon chou, me semble-t-il.
8 – Le fait est, oui !, tu as raison. Seulement voilà, est-il
nécessaire de te rappeler que nous ne sommes plus ensemble
depuis deux ans ? Donc, en l’occurrence, j’ai tout à fait le droit
de te demander ce que tu fais ici chez moi, et surtout
comment tu es entrée ?
– Si tu étais moins éméché Olivier, tu aurais tout de
suite trouvé la réponse, soupira, lascive, la somptueuse
Créole qui s’affala sur le canapé. Ton coloc’, Michel ! Au
moment où il partait, il m’a donné son autorisation.
– Michel ! bien sûr… Michel, hoqueta-t-il.
– Evidemment, il n’aurait pas été là, une autre solution
se serait offerte à moi, assura la sournoise en agitant un
trousseau de clés identique à celui d’Olivier.
– Doublé par mon ex qui ne me les a jamais rendues !!
– Mais qui être-elle ???, demanda la pin-up japonaise
en secouant le bras du jeune homme encore sous le choc.
– Euh… Chō chérie… she’s my old girlfriend, … …
Tatiana.
– Eh, tombeur, parle pour toi !!, « old », c’est pas très
flatteur, s’agaça la tropicale jeune fille. Sa main posée sur son
front souffreteux, le dipsomane poussa un deuxième cri
encore plus strident que le premier.
– Aahhhhh !!!, c’est quoi ça ???, hurla Olivier
désemparé en désignant une boule énorme qui s’agitait,
emmitouflée dans un couffin.
– Maëva !!, ma fille.
– Maëva ? … … ma fille ?, répéta le garçon en eau qui
changeait de couleur plus vite qu’un caméléon.
– Euh… non… Ma fille !!, mon chat. Comme tu as si
bien su me le rappeler, étant donné que nous ne sommes
plus ensemble depuis deux ans, il semble fort peu probable
que cette petite soit de toi.
9 – Pourquoi elle toi dire « chat » et « chou » à toi
Oliver ?, questionna tristement Chō, qui ne comprenait plus
rien à cette scène surréaliste.
Olivier observait l’étrange créature de quatre-vingt
centimètres sur quatre-vingt qui ronflait, imperturbable au
brouhaha régnant dans la pièce.
– Ça vient d’où ce … machin ?, demanda-t-il
circonspect en désignant la chose de son index tremblotant.
– Une erreur de jeunesse, que veux-tu, personne n’est
parfait… un coup d’un soir, comme monsieur cette nuit, je
présume, exulta la taquine Tatiana.
– Une erreur de jeunesse ?, pouffa Olivier, cynique.
T’as quand même trente ans Tatiana.
– Pas la peine de me le rappeler, tu en es au même point
que moi bichon.
Chō s’approcha de l’étrange créature endormie,
observa la chose dont le corps paraissait aussi gros que la
tête. Elle s’attendrit en caressant les doigts dodus du colossal
rejeton.
– Ça très gros bébé… quel âge lui avoir ?. Il être à toi
ou… à toi ? … ou vous deux ?, demanda Chō intriguée.
Olivier tournait sa tête dans tous les sens, essayant de suivre
les conversations des deux filles. Toutes ces péripéties en un
temps record semblaient lui faire perdre les pédales.
– Euh…, non, non Chō-chat !, bébé pas à moi ! Mais
enfin Tatiana, ce n’est quand même pas banal. Elle est
énorme cette boulette… euh je veux dire… enfant.
– Je dois reconnaître qu’elle a de l’appétit. Elle mange,
elle rote, elle pète… et elle dort. C’est du service après-vente
non négligeable quand ça vous tombe dessus sans prévenir,
confia-t-elle en allumant une cigarette si fine qu’on aurait
cru un cure-dent.
10 – Trop chou !!, ça faire penser à gros bébé panda…,
balbutia Chō attendrie par le replet poulbot.
– Tu l’as pêchée où celle-là ?, demanda l’ex Lolita.
Olivier lui adressa un sourire niaiseux. Elle continua ses
investigations provocantes :
– Bon je te reconnais au moins une qualité, tu sais les
choisir tes nanas, lâcha la langoureuse Tatiana qui passa la
main dans ses cheveux noirs. C’est de la belle poupée.
– Un compliment, enfin !, répliqua Olivier, ravi par les
propos de son ex.
La métisse regardait la Japonaise en extase devant
l’hypertrophié enfant, tout en lui caressant les badigoinces.
– Ça pas mordre ! Gentil bébé … chowchow,
ironisa-telle.
– Elle foutre ma gueule Oliver ?
– Euh., non, elle pas méchante, fatiguée peut-être,
tempéra Olivier qui agita sa main en guise d’apaisement.
– Ok, ok, acquiesça Tatiana… N’empêche tes
gonzesses, malgré tout le respect que je te dois, c’est
peutêtre de la Rolls, mais question ciboulot, excuse-moi, ça ne
vole pas haut…
– Tatiana, s’il te plaît, je mène ma vie comme je l’entends,
je préférerais que tu gardes tes remarques pour toi.
– Bien, je ne dis plus rien… … … … … Monsieur a le
droit de faire sa petite vidange quand bon lui semble, après
tout… Nous ne sommes plus ensemble, c’est bien de me
le rappeler.
– Non mais c’est pas vrai bon sang ! Il est cinq heures
du mat, tu es chez moi, je ne suis pas seul et je voudrais…
– J’avais remarqué oui. Et tu voudrais ? concéda
l’Eurasienne provocatrice qui crapotait les derniers
millimètres de sa clope mentholée.
11 – Donc, je ne sais plus… oui, tu t’effaces. Prends la
chambre de Michel, emmène ton mastodonte finir sa nuit et
laisse-moi en paix au moins jusqu’à cet après-midi !!! Après
j’aviserai.
– J’y avais déjà déposé mes affaires figure-toi. Les grands
esprits se rencontrent, répondit son ex-copine malicieuse.
– Et ne crois pas que tu t’installes à nouveau, on en
rediscutera en temps voulu, au calme…
– C’est mieux, je pense.
Olivier caressa son occiput endolori par les excès
liquides et sonores de la soirée.
– Juste une petite question, j’espère que tu ne lui
donnes pas le sein à la petite ? Parce que vu l’engin, il ne doit
pas rester grand-chose de tes beaux pectoraux, ricana
Olivier pris d’un élan de lucidité sarcastique.
– Minable ! Satisfait de ta connerie ? Rassure-toi, il y a
encore

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