Le Syndrome du pot de chambre , livre ebook

Société des écrivains - Patrick Peronne

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56 pages

Français

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Extrait

Description

« J'ai ouvert la porte ce matin, ta porte, Celle de ta chambre, la chambre où tu dors. Je me suis approché de ton lit, dehors J'ai entendu ta voix et tes yeux m'ont souri. Tu étais là, si sûre et si forte, Si pleine d'amour et de vie que j'ai compris Que l'absence c'est une douleur partagée. »

Sujets

Miscellanées

Partage

Mélancolie

Famille

Amour

Humour

Informations

Publié par	Société des écrivains
Date de parution	15 mai 2013
Nombre de lectures	0
EAN13	9782342006919
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Syndrome du pot de chambre
Patrick Peronne
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Le Syndrome du pot de chambre

Le syndrome du pot de chambre est l’illusion dérisoire d’exister à travers la réussite des autres.

Le syndrome du pot de chambre , ainsi nommé car il s’adresse à tous les médiocres, les pédants, les vaniteux et les bouffons qui, comme un certain Lionel Personne, croyait que parce qu’il faisait fonction de pot de chambre auprès de Louis XIV… fréquenter de manière intime et assidue un auguste séant, le faisait briller, à ses yeux, au-delà des limites de son emploi…

Einstein aurait pu dire : « Péter plus haut que son cul est une question de physique »

À tous ceux qui en regardant scintiller une étoile savent qu’elle a déjà disparu !

À ma fille chérie,

Je ne te vois plus,
Je ne t’entends plus,
Je ne te sens plus…
Je suis persuadé que tu n’es plus là,
Tu es désormais au-delà des maux,
Des nôtres et surtout des miens !
Je ne veux plus écrire sans toi.
Je laisse parler ma plume qui en a gros
De répéter sans cesse le mot fin…
Munch crie des larmes cruelles,
Qui font pleurer l’écho qui répète « Christelle »…

Délires

Délires d’homme très mince :
* * *
Manger ne serait donc pas une fin en soi ?
* * *
« Je prendrai ma retraite en Russie » l’Abbé Résina.
* * *
Oh ! Être Dieu et n’avoir d’yeux que pour soi…
* * *
La télé-apathie donne des télé-visions…
* * *
Notre Père qui êtes soucieux…
* * *
Les mouettes se suivent et ne se ressemblent pas !
* * *
De nos jours le SMS est devenu le SOS de l’égoïste
SOS = save our soul… SMS = save my soul !!!
* * *
Elle a vécu à mes dépenses…

Délires (suite)

Ce que je pense de mes poèmes ? Rien que des catastrophes…
* * *
Mourir est a priori notre dernier changement d’état d’âme.
* * *
Le tic verbal du joueur de foot ?… « J’irai droit au but ».
* * *
Je suis tellement infatué que même mon ego ne fait pas le poids comme alter…
* * *
Le laboratoire ne veut pas me donner les résultats de mes analyses… ce n’est pourtant pas un secret d’état !
* * *
D’une certaine façon je suis un pote modèle…

Un orage sur Jenine

Le ciel s’enflamme, la nuit lance des éclairs.
Les pierres qui s’étaient murées dans la honte et le silence,
S’observent à nouveau sous les jets de lumières.
La terre assoiffée gronde d’impatience
Et le ciel qui l’entend s’ouvre enfin !
Des gouttes d’eau comme une armée désordonnée,
Se lancent à l’assaut de ces lieux sans destin,
Lavent et abreuvent ces ombres privées d’humanité.
Le ciel crie encore et encore se déchire.
La nuit s’efface sous l’aveuglante clarté.
La ville rassemble ses lambeaux de martyre,
Essaie une dernière fois de paraître cité.
Digne et affligée, elle regarde s’éloigner
Ces rayons de ...