Le sexe féminin, une fatalité ?
94 pages
Français

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Le sexe féminin, une fatalité ? , livre ebook

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Description

Née dans une famille polygame d’une dizaine d’enfants, Madeuh, est l’unique fille dont la naissance a été annoncée parson aîné Imbaïra Pagoui qui, lors d’un rêve voyait sa marâtreKadidja donner naissance à une fille pour la première dansl’histoire de la famille Pagoui.Adorée par ses parents qui attendaient depuis très longtemps, l’arrivée d’un enfant de sexe féminin, elle connaîtra des déboires à l’âge de quinze (15) ans, lorsque son père lui proposa de se marier à un député de la place pour dit-il, éviter de concevoir une grossesse hors mariage, qui pourrait ternirl’image du clan. Refusant la proposition de son père, celui-cil’accabla des injures et cessa de lui adresser la parole jusqu’aujour où Madeuh décrocha le baccalauréat avec la mention assez-bien.Entrée à l’université de sa ville, elle sortit nantie d’un diplômede Licence en Géographie.Mariée, elle subira une déception conjugale, au momentoù son mari décide d’épouser une autre femme sans son avis.Reléguée au second rang, elle décida de récupérer sa libertéconfisquée pendant plusieurs années par l’orgueil de son époux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2018
Nombre de lectures 65
EAN13 9782376700173
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le sexe féminin, une fatalité ?
Sobdibé Kemaye Le sexe féminin, une fatalité ?Éditions Toumaï
Ce texte publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur.Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P : 5451 N’Djaména-Tchad Tél : +235 63 05 65 02 e-mail:editionstoumai30@yahoo.com  ISBN :978-2-37670-017-3Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Toumaï en 2018
Dédicace Je dédie ce premier écrit à mon cher, aimable et aimant mari, qui lutte chaque jour contre vents et marées pour me prouver son amour et surtout m’encourager à m’épanouir dansles arts et lettres.
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Préface Ce questionnement, dès le titre de cette réflexion, semble poser le problème de la conception sociologique du droit de la femme. Comme l’on sait, le droit est une règle sociale, à l’instar des autres, qu’il convient de considérer comme une « chose » à étudier par la méthode d’observation des sciences de la nature et non par l’introspection. Comme les autres droits sociaux, il résulte quelquefois de la pression sociale et non des volontés individuelles. Cette pression sociale est elle-même l’expression d’une conscience collective
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caractérisée par un ensemble de croyances et de sentiments communs, au sein des membres d’une même communauté. Dans cet écrit, comme l’a démontré Sobdibé Kemaye, le droit de la femme est relégué au second plan et l’exemple de la petite Madeuh est illustratif à plus d’un titre. En effet, la naissance d’une fille au sein d’un foyer polygamique de dix (10) enfants garçons est un phénomène surprenant et inattendu. Au-delà de son rôle de procréatrice, la petite Madeuh, qui a eu le privilège d’être autorisée à fréquenter l’école, est interdite de toutes sorties et de tous commerces avec les garçons de son âge. Pour éviter le déshonore qui
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adviendrait, d’une grossesse non désirée, la famille décide de la donner en mariage à quinze ans. Bravant tabous et autres exigences phallocratiques, Madeuh parvient à être reçue au bac littéraire avec une bonne mention. La famille n’étant pas capable de lui monnayer une bourse d’études à l’étranger, elle s’est rabattue sur des études au département de Géographie à l’université de sa ville, au terme desquelles elle décroche une licence. Mariée et en attendant son intégration à la Fonction publique, elle s’est livrée à une autoformation en dessins. N’ayant pas la voix au chapitre, son mari a plongé dans l’alcoolisme et
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devient très possessif. Soumise et résignée, Madeuh n’en demeure pas moins une femme décidée à relever la tête pour faire valoir ses qualités de broderie hors pair. Assem Beyo
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La naissance de Madeuh Papa Pagoui était autrefois un polygame qui n’avait que des garçons, ils étaient au nombre de dix. Le dixième enfant était le fils de sa seconde épouse, Kadidja. L’absence d’une fille se faisait vraiment sentir dans cette famille. Papa Pagoui et ses femmes ne pouvaient jamais payer un habit féminin, pourtant l’habillement féminin est riche en couleur, varié et très présentable. Quand les deux épouses de Pagoui vont au marché, elles ne font que convoiter les chaussures fleuries, les robes évasées ou droites teintées des couleurs agréables à la vue. Elles convoitent les poupéesbarbie, les bracelets, les
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