Le Manoir aux oublis
260 pages
Français

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Le Manoir aux oublis , livre ebook

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Description

Un château, une vieille aristocrate et son majordome, voilà le décor que va découvrir Bastien et son associé pour cette nouvelle aventure. Afin de retrouver les traces de sa famille avant de disparaitre, la vieille dame va entraîner Bastien dans l’Union soviétique, pas prête de pactiser avec une vieille famille de la noblesse. De rebondissements en sensations fortes, de poursuites en découvertes, l’équipe de Bastien entre dans un pays hostile aux rencontres multiples et aux amitiés vraies et sincères. Ils découvriront la maladie qui ronge depuis des années la vieille aristocrate, laquelle finira par vivre dans un manoir aux oublis.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 octobre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332993120
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-99310-6

© Edilivre, 2015
Chapitre I
– Que voulez-vous faire………………………………
Pas facile en ces derniers jours de beau temps de préparer ses valises et de dire au revoir à tout son entourage, sans savoir quand on reviendra !
C’est pourtant ce qui arrive à Bastien, ce premier jour de septembre. Toutes ces années de scolarité, de grandes études sont arrivées à leur fin, et il est temps pour lui de voler de ses propres ailes et de commencer sa vie adulte.
Pas facile de quitter une petite ville où il fait bon vivre, pour rejoindre une grosse agglomération où la circulation est particulièrement difficile, et la pollution visible.
C’est pourtant ce que Bastien va connaître désormais en quittant sa petite ville de Dompierre en Vendée, pour rejoindre Marseille.
Enfin, il n’est pas facile pour lui de ne pas se retourner sur la vie amoureuse qu’il a connu dans cette petite rue où ses parents ont leur pavillon.
Pourtant, il y a longtemps que cet amour est perdu et que d’autres sont à venir.
Cette journée est donc toute particulière et Bastien se sent plein d’entrain, de joie. Il va enfin commencer sa vie professionnelle, finis les stages de courtes durées, finis les bancs de la faculté. La dure réalité de la vie s’ouvre à lui.
C’est l’avion cette fois-ci qui va le mener jusqu’à Marseille. Plus rapide, comme il a envie de vivre. Ses parents sont là pour l’accompagner. Ce n’est pas une première, mais ce départ laisse un goût amer cette fois-ci. Le petit garçon aux cheveux ébouriffés et inconscient de la vie quitte le nid familial. Certes, il a toujours les cheveux ébouriffés, mais c’est un solide et beau gaillard maintenant qui a déjà beaucoup voyagé.
À son arrivée, il va rejoindre son grand ami, Julien qui l’attend déjà avec impatience. Ils ont tant de choses à se raconter, depuis six mois qu’ils ne se sont vus. Julien, lui aussi, a parcouru ce laps de temps avec une grande rapidité. Le voilà maintenant fiancé avec Fannie, qui attend leur premier enfant. Il lui semble qu’ils se sont quittés la veille. Julien revoit le jour de départ de son copain Bastien, après une enquête difficile, le moral pas bien fort après son amour qui venait de le lâcher. Mais cette fois, c’est pour de bon, ils vont travailler ensemble dans la même étude. Ils commencent d’ailleurs à la racheter petit à petit. Le vieux notaire, M. Fago, va quitter son poste pour prendre une retraite bien méritée. La reprise du flambeau les inquiète un peu, surtout Julien qui se fait toujours du souci. Mais ils savent tous deux, qu’ils font du bon travail et que rien ne peut les arrêter.
Une affaire les attend dès l’arrivée de Bastien, et à nouveau ils repartiront ensemble, sur les routes de France cette fois-ci. Le dossier n’a pas l’air complexe, mais Julien se méfie, car leur dernière enquête paraissait facile et elle a bien failli coûter la vie à Bastien à plusieurs reprises.
L’avion est arrivé et Bastien se présente presque en courant dans le hall de l’aérogare pour rejoindre Julien et Fannie.
– Salut tous les deux, je suis heureux de vous revoir. Quelle joie de revenir dans cette ville, j’ai fini par l’adopter, dit Bastien en riant.
– Salut, Bat, ton voyage n’aura pas été trop long ? Une heure à peine !, répond Julien tout content de le revoir enfin.
– OUAIS !!! C’est rapide, mais j’aime bien ça. Alors comment va mon futur neveu d’adoption. Je suis sûr que son grand-père doit déjà lui concocter des petits plats.
– Justement, on va aller le voir en sortant. Il t’attend comme le MESSIE comme il dit, il veut que tu veilles sur moi, pour qu’il ne m’arrive rien, dit Julien en riant.
– Veiller sur toi ? Et puis quoi encore !!!!, Fannie est assez grande pour le faire, c’est pour ça que je ne l’ai pas épousé moi-même, et la rigolade est repartie de plus belle.
En route pour le restaurant de Marius, Julien commence à expliquer le dossier que M. Fago a reçu et qu’ils vont devoir traiter.
– En quelques mots, je te résume. C’est une vieille dame apparemment extrêmement fortunée avec une famille immense, qui veut faire son partage de son vivant en retrouvant tous ses héritiers. Ils sont disséminés dans toute la France, en Europe, voire même en Russie. Elle ne se trouve pas sur Marseille, mais elle a entendu parler de notre capacité à retrouver n’importe qui au fin fond du monde. Elle ne veut travailler qu’avec nous. Tu te rends compte on est déjà célèbre avant même d’avoir repris l’étude de M. Fago.
– Tu sais Julien, j’ai toujours gardé un don depuis ma première affaire. Je peux déjà te dire comme ça, sans connaître le dossier, qu’il va être compliqué et long. Quand j’ai ce pressentiment, je me trompe rarement. Quand devrons-nous commencer ? demande-t-il à Julien qui vient de perdre le sourire.
– Le plus vite possible. Je pense que dès demain après avoir vu M. Fago, nous partirons directement sur place. Il te laisse l’appartement du dessus et il te fait dire qu’il a changé toutes les serrures, pour que tu n’aies plus de visites intempestives !!!!!!
– AHHH !!!! Oui, c’est vrai, comment va-t-elle ? Reprends Bastien en riant un peu jaune :
– Elle n’a pas changé et je peux te dire qu’elle aussi t’attend comme le MESSIE.
– MON DIEU !!!! MON DIEU !!!
Ils arrivent devant le restaurant et Bastien est tout fébrile de retrouver Marius.
– Il va sûrement te trouver maigri et va vouloir te faire manger sa bouillabaisse maison.
– Je m’y attends un peu, mais elle est si bonne que je ne pourrais pas y résister, répond Bastien sur le ton de la plaisanterie.
À peine, franchis la porte que Marius se jette sur eux et prend Bastien autour de ses gros bras à l’étouffer presque.
– Alors Pitchoun, comment vas-tu ? Ça fait plaisir de revoir un vrai Marseillais revenir sur ces terres, mais qu’est-ce que tu es maigre !!! Vous mangez quoi dans le Norrd, ça vous assèche tout l’intérieur. On va réparer ça tout de suite, je te fais ma plus belle bouillabaisse, oh !! Bonne mère, que du chimique et du pollué dans le norrd !!
– Tu étais prévenu, regardes, il n’a même pas vu que l’on était avec toi.
– Je ne suis pas sourd, M. Julien. Regarde Bastien ce qu’il a fait à ma petite Fannie. Encore un qui va sublimer notre ville, une merveille parmi les merveilles. C’est bien simple si Marseille et ses merveilles n’existaient pas, le monde vivrait dans le noir et la pollution, comme chez vous dans le norrd. L’accent y est toujours aussi concentré et la modestie aussi.
Ils s’attablent tous les trois et attendent le déjeuner, et le retour de Marius avec le sourire.
– Et toi as-tu des nouvelles ? demande Julien sérieusement à son pote.
– Non, rien, pas un mot, pas un coup de téléphone. Elle ne reviendra pas, six mois qu’elle est partie. Mais je l’aime toujours et je ne l’oublie pas. Elle vit dans mes pensées tous les jours. Le temps n’estompe rien, je pensais que ça passerait, mais j’ai une boule au ventre dès que j’y pense, le sourire a fait place à la morosité. Fannie fait vite une diversion pour leur changer les idées.
– À ton avis Bastien, c’est un garçon ou une fille ?
– Ce sera une petite fille aussi belle que toi. Elle a plutôt intérêt, si elle ressemble à son père, bonjour le désastre, reprend Bastien avec le sourire revenu.
– Je suis le plus bel homme de la ville, souviens-toi !!! Tu as d’ailleurs perdu à ce jeu-là, répond Julien en riant.
La fameuse bouillabaisse est arrivée toute fumante sur la table et ils mangent tous les quatre avec un appétit d’ogre. La journée passe vite et le temps aussi. Les voilà ressorties et ils emmènent Bastien dans l’appartement qu’il occupait il y a six mois de cela.
Quand il ouvre la porte, il se retrouve transporté six mois en arrière, sauf que Guillaume qui lui tenait compagnie n’est plus là. Rien n’a changé et Bastien se dirige de suite vers la chambre du fond, la plus grande celle équipée de sa propre salle de bain.
– Il est tout à toi, tu n’as plus qu’à installer tes affaires, nous, on te laisse et je te retrouve demain pour le départ d’une nouvelle aventure. Dors bien, tu en auras besoin, dit Julien en tapotant l’épaule de Bastien.
Bastien range ses affaires et s’approprie petit à petit l’appartement. Cette fois, il a vérifié que la porte est bien fermée, avant d’aller prendre une douche. Il est heureux, sa journée est passée à toute vitesse et les souvenirs de celle-ci le font sourire. À peine sorti de la douche, il entend taper à la porte de l’appartement. Ce n’est pas possible se dit il intérieurement, elle ne va pas me rejouer la même scène qu’il y a six mois. Il se dirige vers celle-ci et l’ouvre en entrebâillement.
– MAIS, MAIS !!!!!!!
– Bastien.
– MAIS !!!! Qu’est-ce que tu fais ici ? dit-il en ouvrant grande la porte sur Eloïse qui se trouve là, une petite valise à la main, dans un imperméable délavé et une mine à faire partir un mort en hurlant. Bastien la prend aussi rapidement dans ses bras en laissant échapper des larmes de joie.
– Mais qu’est-ce que tu fais là ? Comment m’as-tu trouvé ? J’aime cette ville !!! se met il a crié en sautant de joie et soulevant Eloïse.
– Est-ce que tu veux de moi, dit-elle en le regardant tristement.
– Si je veux de toi !!!!, mais je ne veux que toi, depuis le temps. Je n’attendais que toi pour commencer à vivre. Entre, entre je suis fou, je n’en reviens pas, toi là devant moi, ici, je suis fou, je n’y crois pas, Bastien ne sait plus où il en est. Il a l’impression que le monde se dérobe sous ses pieds, il n’arrête pas de toucher Eloïse pour s’assurer que ce ne soit pas un mirage.
– Il fallait que je vienne te voir, j’ai quelque chose à te dire d’important !
Bastien stoppe d’un coup net son espèce de danse indienne a

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