Le Destin des éléments - Tome 1
260 pages
Français

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Le Destin des éléments - Tome 1 , livre ebook

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Description

Eternia, monde peuplé de créatures étranges. Ce monde a été ravagé par une sorcière aux pouvoirs incroyables. Mais son ascension a engendré des changements dans d'autres mondes. Ambre, jeune adolescente, ne le sait pas encore, mais ces changements vont bouleverser sa vie, ses croyances, et son destin. Car elle n'est pas comme les autres, elle est l'élue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414073443
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-07342-9

© Edilivre, 2017
Dédicace

Pour elle.
Exergue

Parce qu’en chacun de nous vit un héros caché,
N’oublions pas cette facette de nous-même,
Vivons pour réaliser nos rêves,
Chaque rêve débute par un besoin,
Chaque besoin peut être comblé,
Il suffit d’y croire, de croire en soi,
Car tels sont les Éléments,
Car tel est notre Destin.
Partie 1 Le monde coloré
Prologue
Tout fonctionne par paires. Tout est assemblage, tout existe grâce à l’existence d’une autre chose. C’est la base de la théorie de la vie, de l’équilibre naturel des choses. Le Yin et le Yang, le Blanc et le Noir, le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres… Tout ceci ne peut exister sans son strict opposé. Les exemples sont infinis. Voyons le plus élémentaire. L’Homme et la Femme ne sont pas eux même la source de la Vie, ils ne sont que la base de la pérennité. De nos jours, plus personne ne fait attention à cette association. Et la raison est simple, il ne semble pas y avoir d’autre lien entre chaque élément, que leur stricte opposition dans la même base. Le fait est qu’ils sont incompatibles par leur nature, et non pas par leur alchimie. L’Homme et la Femme sont compatibles chimiquement : cette symbiose est nécessaire pour procréer. Mais ils ne le sont par nature, car l’Homme ne peut être Femme, et inversement. De même, le Bien ne sera jamais le Mal, Lumière ne sera jamais Ténèbres. Mais le fait que personne n’ait trouvé de lien probant (autre que la génétique, lien chimique) ne signifie pas qu’il n’y en a pas. Dans d’autres dimensions, beaucoup ont compris l’existence de liens qui permettent de relier les mondes entre eux. Ces liens peuvent être des entités physiques ou métaphysiques, des dieux vivants ou morts, de simples croyances, voire encore des légendes, les pharaons l’ont bien compris, se disant descendants directs des Dieux.
Le fait de trouver un lien signifie que le sens de la vie, ce qu’il y a après la mort et autres questions existentielles, ont trouvé une réponse. Là encore, l’un ne va pas sans l’autre, où du moins, pas pendant un temps très long. La seule chose qui est unique, est cette entité. Elle est le lien central, tout est relié à elle, mais rien ne la relie aux autres. Dieu est l’exemple même en notre monde. Sauf que personne n’a jamais prouvé son existence autrement que par des hypothèses.
Il existait autrefois de nombreuses personnes possédant ces capacités sur notre bonne vieille Terre, notamment la capacité de trouver ces liens, mais leur génération s’est tarie. Tarie, ou presque, car il a toujours survécu une unique personne ayant le don. Si ces entités disparaissaient, ou bien ne donnaient pas de suite à leur descendance, la pérennité des mondes liés serait troublée. Et ces mondes seraient voués à leur perte. C’est pourquoi il en est toujours resté une. En fait, ces entités sont des protectrices, des gardiennes de la vie et de l’existence. Dans notre monde, il n’en reste qu’une, mais qui s’ignore, car personne n’a pu jamais lui dire ce dont elle était capable. Elle est le lien entre les quatre éléments, l’eau qui la compose à plus de soixante pour cent ; le feu qui brûle en elle, son étincelle de vie ; l’air qui traverse ses poumons et fait vivre son corps et son esprit ; et la terre qui lui permet de survivre, par la nourriture qu’elle ingère.
Cette entité est simplement une jeune fille, dont la famille est un mensonge, mais de cela, elle s’en moque. Une jeune fille simple, commune, pareille aux autres, juste un peu en marge. Voici son histoire. Voici son Destin.
Une famille déchirée
Vingt-six avril, jour de pluie sur le petit village de Dale, le soleil était caché derrière les cumulus déversant leur eau sur les terres alentours. Les gouttes s’entrechoquaient sur les feuilles des arbres, les fleurs se courbaient sous le poids du trop-plein d’eau. Les animaux restaient là, immobiles, sous le seul abri disponible attendant que leur bon maître vienne les chercher ou que l’averse s’arrête. La brume apparente laissait penser que ce paysage sortait tout droit d’Islande. Au loin on pouvait voir un lampadaire noir que l’on apercevait tel une lueur n’éclairant rien d’autre que son propre pied. Un paysage mystique et mystérieux semblable à ceux qui apparaissent dans les jeux vidéo d’horreur ou d’héroic-fantasy.
A la fois sublime par son caractère brut et vierge, mais également par la nature sauvage et inconnue qu’il suggérait, ce paysage offrait à tous un panorama de rêveries, de calme et de beauté. Un véritable désert vert. Le silence était omniprésent, si on oublie les clapotis de l’eau de pluie, et le ruissellement le long des feuilles et de la chaussée.
Sur une colline non loin du lampadaire, on pouvait voir un petit village constitué d’une douzaine de maisonnettes aux toits de tuiles rouges. Une seule rue droite, une épicerie typique résonnant au doux nom de : « Au petit coin de la rue ». Sympathique pour un hameau sans aucun virage. Le village était composé de douze maisons. Six maisons de chaque côté de l’unique rue. Dans la dernière chaumière, vivait Ambre, une jeune adolescente dans la fleur de l’âge. Elle regardait les gouttelettes ruisseler sur sa vitre, en attendant que l’électricité revienne. En effet, les intempéries récentes avaient fait exploser un transformateur électrique coupant l’alimentation de toute la maison, du village et des hameaux alentours. La jeune fille, âgée seulement de seize ans, ne pouvait plus parler à ses amies faute de ne pouvoir sortir ou de les appeler, ce qui l’handicapait énormément car les écoles s’étaient vues fermées suite aux événements météorologiques de ces semaines et laissaient sa vie sentimentale, affective ou sociale en suspens. C’était un peu comme si le ciel lui-même décidait d’empêcher d’avancer la jeune fille vers son premier petit copain. En effet, elle était trop timide pour parler aux autres, et c’étaient à eux, ou elles pour ces amies, de faire le premier pas. Surement la faute à un enfermement dans son enfance, la jeune fille avait perdu ses parents juste après sa naissance, mais la cause de la mort était inconnue. Elle avait été recueillie par un couple qui ne pouvait avoir de descendance. Elle ne s’en plaignait pas, c’était sa vie, son destin comme elle le disait si bien.
La jeune fille était brune, aux traits clairs, dont la simplicité rendait le visage irrésistible. Elle était assez grande pour son âge et son corps était celui d’une jeune fille des plus classiques. Aucun problème de poids, ni de boutons ni même de cicatrices. Elle était très fière de cela mais sa timidité l’empêchait de le montrer et d’en faire profiter les garçons. Elle avait un charme naturel et une présence que l’on remarquait malgré son jeune âge. Son visage était doux et resplendissant. Ses yeux étaient particuliers, le droit était brun, l’autre bleu. Ses cheveux étaient coupés aux épaules de telle façon qu’on ne pouvait voir ses petites oreilles. Un nez fin et des joues toujours rosées par la timidité sur lesquelles ressortaient quelques taches de rousseur héritées de sa mère. Un corps musclé, comme une athlète ou une judoka. Des abdominaux saillants et des épaules carrées, un peu comme la fille idéale.
Dans sa chambre, on pouvait voir de nombreux posters d’Earth Wind and Fire, de System of a Down, de Linkin park ou encore de Kool and the Gang et autre groupe de « rock-métal-punky-jazzy-funky-potable ». Tout ce qui bougeait ou permettait de se défouler, elle aimait. Elle détestait toute musique qui ne faisait que du bruit ou un même rythme sur cinq minutes. Au-dessus de son bureau était accroché un magnifique poster d’une elfe bleue qui lançait une boule d’énergie de sa main droite tout en parant une flèche en bois et en métal avec son bouclier. A sa ceinture, elle arborait une sorte de sabre semblable à un os, incrusté d’émeraudes et de saphirs. Une elfe guerrière aussi belle que redoutable, une amazone bataillant farouchement contre une horde de guerriers mi-bêtes, mi-elfe qui semblait animée d’une envie de combattre, de passion et d’un cœur prompt à la bataille. Elle rêvait d’être ainsi. Mais elle n’osait pas se déguiser comme son icône murale. Elle cherchait désespérément une chose à faire, allongée sur le dos sur son lit, la tête qui tombait dans le vide. Ses yeux se perdaient sur ses étagères remplies d’imitations miniatures d’armes, de peluches et de disques de tous âges.
Elle ouvra la bouche et une douce voix en sortit, une voix suave, calme, pleine de charme et de sensualité. Une véritable voix de femme fatale. Et avec son corps, il ne manquait qu’une chose pour que tout soit vraiment parfait : l’amour.
« Ça fait dix-neuf jours qu’on a pas vu le soleil, je m’ennuie, j’en ai marre, j’en peux plus de ce temps pourri ! » pensa Ambre, plus pour faire fonctionner ses méninges que pour réfléchir à la cause de ces changements climatiques brutaux. Car en plus des conditions météorologiques modifiées, la température était complètement inversée : chaleur en hiver et froid en été. Très calée en météorologie – ses parents travaillaient au service départemental du climat et de la météo – elle pensait encore à sa jeunesse dans laquelle le soleil brillait où les températures saisonnières paraissaient « normales ». Pour comprendre l’origine de ces dérèglements climatiques, elle avait commencé quelques recherches sur le sujet, en vain.
Le service de ses parents fut créé par le gouvernement en réponse aux différents typhons, tempêtes et cyclones ravageant les côtes un peu partout dans le monde. Tout ceci afin de comprendre le pourquoi et le comment de la chose qui avait anéantit tant de vies en si peu de

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