Le Culte d Orcus
242 pages
Français

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Le Culte d'Orcus , livre ebook

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Description

Alors qu’Aurore Neven s’apprête à passer sa soutenance de thèse de robotique, elle est interrompue par des hommes se présentant comme des agents de la DGSE, qui l’emmènent vers une base militaire secrète, nichée au fin fond du Massif Central.
Au même moment à Montrouge, Thomas Sincet se réveille couvert de sang, sans aucun souvenir de ce qui s’est passé et de la personne à qui appartient toute cette hémoglobine. À peine a-t-il eu le temps de se remettre de ses émotions que son ami Matthias et lui sont obligés de fuir, traqués par un groupe au logo mystérieux et à l’air peu commode.
Ils ne le savent pas encore mais leurs destins vont se croiser au terme d'une folle course en avant, où mythe et réalité se confondent à chaque pas.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mai 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334191777
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-19175-3

© Edilivre, 2017
Chapitre I Les hommes en noir
Mardi 11 Février. Sept heures du matin. Paris s’éveillait petit à petit au son des voitures et des touristes qui affluaient comme chaque jour pour admirer les monuments et visiter les musées.
C’est rue Mouffetard, l’une des plus anciennes rues de Paris, que commence ce qui allait devenir la plus importante journée de la vie d’Aurore Neven. Sur les pavés, les touristes se promenaient déjà, lorgnant les nombreux restaurants qui s’alignent le long des six-cent cinquante mètres de la rue. Cette dernière descend en pente douce de ce que les parisiens nomment la montagne Sainte-Geneviève et qui, avec ses soixante-et-un mètres d’altitude, n’a de montagne que le nom. C’est ici même, dans le quartier latin, que les romains il y a plus de deux mille ans décidèrent de placer les faubourgs de Lutetia Parisiorium : Lutèce.
Mais revenons à Aurore Neven. Après une soirée passée à préparer sa présentation, elle était encore paisiblement endormie dans sa chambre de bonne, au septième étage, sans ascenseur, d’un vieil immeuble du quartier. Doctorante en robotique, elle devait passer sa soutenance ce jour-là.
Son appartement était sans dessus-dessous. Difficile dans un neuf mètres carré, me direz-vous, mais elle y parvenait avec une extrême efficacité. Sa table croulait sous les papiers couverts d’équations, d’esquisses de robots, de capteurs piézoélectriques, de servomoteurs et son ordinateur allumé sur un projet de conception assistée par ordinateur en cours.
Un réveil sonna et elle le chercha de la main dans l’espoir de gagner encore cinq minutes de précieux sommeil. Un bruit mécanique se fit entendre.
« Mademoiselle Aurore ! Mademoiselle Aurore ? Vous devez vous lever, c’est un grand jour aujourd’hui. Cela fait déjà une heure que vous devriez être levée. »
Cette voix était un peu saccadée, mais assez naturelle tout de même. Elle provenait d’un petit robot bricolé par la jeune femme. Son corps bleu était bardé de capteurs tactiles et sa tête ressemblait à celle d’un majordome britannique un peu coincé.
Aurore ouvrit un œil et fut agressée par la lumière intense du soleil. Ne pouvant se résoudre par paresse à se lever, elle prit pour résolution de se retourner pour être dos à la source lumineuse.
Le robot s’approcha du lit, inclina la tête sur le côté, attendit quelques secondes puis secoua un peu la jeune femme.
« Mademoiselle Aurore, c’est le jour de votre soutenance et celui de votre anniversaire. »
Le petit être mécanique alla chercher un gâteau richement décoré qu’il venait de faire lui-même et le montra à sa maîtresse. Aurore se tourna finalement vers lui et ne put s’empêcher de sourire à la vue du robot qui semblait si fier de sa réalisation malgré le manque d’expression de son visage.
« Merci Harry, c’est gentil ! », dit-elle en goûtant un morceau du gâteau.
Puis en éteignant son réveil tombé sous une pile de vêtements, elle remarqua l’heure et sursauta : elle était en retard pour sa soutenance !
Ni une ni deux, elle attrapa ses affaires et les enfourna dans son sac. Elle jeta de nouveau un œil à sa montre.
« Nom d’un torseur ! »
Elle fonça vers la porte, mais un tournevis qui traînait là la fit chuter lourdement au sol. Harry assista à la scène stoïquement, le reste du gâteau dans les mains.
La jeune femme sauta de nouveau sur ses jambes en se frottant le dos, attrapa ses clés et fila dans les escaliers.
« Mademoiselle Aurore ! Lança Harry venu dans l’escalier lui aussi. Et votre gâteau ? »
Aurore s’arrêta et regarda le petit robot.
« C’est pas grave, tu peux le manger, régale toi ! »
Sur ces mots, elle dévala les dernières marches et arriva dans la rue. Harry retourna dans la chambre d’Aurore, referma la porte et regarda le gâteau d’un air dubitatif. Il ne pouvait pas le manger, il décida donc de le poser sur la table.
Pendant ce temps, slalomant entre les badauds de la rue Mouffetard, la jeune femme se dirigeait vers son université. C’était une habitude pour elle d’être en retard, elle avait beau faire tout ce qu’elle pouvait, elle ne parvenait jamais à être à l’heure c’était plus fort qu’elle.
Une fois rue des Boulangers, elle pouvait apercevoir l’université, sa tour Zamanski et sa structure en grille de morpion caractéristique. Comme tous les étudiants de l’université Pierre et Marie Curie, elle avait passé des heures de cours à se servir des plans comme de grilles de morpion ou à y inventer des mots croisés.
Elle n’était plus très loin, arriva sur le parvis de la tour et se dirigea vers l’amphithéâtre au pied de la rotonde numéro vingt-cinq. C’était là qu’elle devait soutenir sa thèse.
Elle essaya de se recoiffer rapidement avant d’entrer comme si de rien était. Le jury était là à l’attendre, il y avait plusieurs personnes dont le professeur Daniel Régnier qui était son directeur de thèse. Aurore avait presque vingt minutes de retard, mais le professeur Régnier avait fait en sorte de meubler car il avait beaucoup de respect pour la jeune femme, il avait de grands espoirs pour elle et voyait en elle un génie de la robotique. Elle savait voir les problèmes comme personne d’autre et parvenait à les résoudre avec une facilité déconcertante. Mais son caractère désinvolte et son manque d’organisation ne jouaient pas en sa faveur, surtout ce jour-là.
Aurore s’excusa pour son retard et prépara sa présentation. Mais en fouillant dans son sac, elle remarqua qu’elle avait oublié son ordinateur chez elle. Par chance elle avait une sauvegarde sur sa clé USB qu’elle se mit à rechercher quand trois hommes vêtus de noir et portant des lunettes de soleil pénétrèrent dans l’amphithéâtre.
« Mademoiselle Neven ? Mademoiselle Aurore Neven ? »
La jeune femme le nez dans son sac en sortit d’un coup et dévisagea ces inconnus dignes d’un film d’espionnage.
« Oui c’est moi, que me voulez-vous ? Demanda-t-elle intriguée.
– Je suis Jean Lorion, agent de la DGSE. Veuillez nous suivre, lança sans plus de cérémonie l’homme en noir qui semblait être le chef sans plus de cérémonie. »
Aurore rassembla ses affaires et monta voir les agents sous le regard médusé du jury. Jean Lorion la guida vers l’extérieur de l’amphithéâtre, escortée par ses gorilles.
« Vous vouliez me parler ? », demanda Aurore, intriguée.
Jean et ses hommes continuaient de marcher en direction de la rue où une voiture, noire pour changer, les attendait.
« Entrez, je vous expliquerais à l’intérieur. »
La jeune femme hésita et se retourna pour fuir mais tomba nez à nez avec l’un des agents, bien plus grand qu’elle.
« Visiblement je n’ai pas le choix. »
Elle voulait appeler à l’aide, mais n’avait aucune chance face à eux. Elle obtempéra finalement et entra avec les agents dans la voiture aux vitres fumées.
L’un d’eux était au volant, l’autre à la place du conducteur et Jean se plaça aux côtés d’Aurore à l’arrière du véhicule.
« Où va-t-on ? S’enquit la jeune femme.
– Dans le Massif-Central.
– Et pourquoi ça ?
– Vous verrez bien assez tôt. »
Tout ceci n’était pas pour rassurer Aurore qui se demandait ce qui était en train de se passer.
En quoi une simple doctorante en robotique de l’université Pierre et Marie Curie pouvait-elle intéresser la DGSE ? Ou qui que ce soit d’ailleurs ? La réponse était pour le moment loin d’être claire.
Elle ne pouvait qu’attendre dans cette voiture qui la menait vers une destination inconnue…
Chapitre II Amnésie
Ce sentiment ressenti quand vous vous réveillez dans un autre lieu, complètement perdu, ne sachant plus où vous êtes, ni même comment vous vous êtes retrouvé là, tout le monde le connaît.
Généralement, cette impression s’estompe rapidement mais pas chez Thomas Sincet, pas ce matin. Il était effondré dans son lit, tout habillé. Visiblement la soirée de la veille avait dû être très arrosée bien qu’il n’en ait pas eu le souvenir.
Il gratta la touffe de cheveux noirs ébouriffés qui recouvrait son crâne et se dirigea, la bouche pâteuse vers sa salle de bain. Il logeait dans un petit appartement situé à Montrouge, en limite du boulevard périphérique.
Son pas était lourd. Il se traînait à moitié, les yeux encore bien fermés.
En arrivant devant la porte de la salle de bain, il tâtonna mollement pour localiser la poignée.
Une fois à l’intérieur, il alluma la lumière. L’illumination était intense, presqu’agressive pour ses pauvres yeux encore ensommeillés.
Mais lorsqu’il parvint finalement à ouvrir les yeux, il sursauta et chuta dans sa baignoire, tenta de s’agripper aux rebords pour se relever, mais il ne faisait que glisser en étalant une substance rougeâtre et visqueuse. Bientôt la baignoire fut entièrement écarlate.
Ses bras, ses vêtements et son visage étaient recouverts de sang. Il se mit à trembler de panique et observa fébrilement chaque partie de son corps pour trouver la source de cet incommensurable épanchement. Mais il n’avait qu’une bosse sur la tête. Visiblement, ce sang n’était pas le sien.
Mais si ce n’était pas lui la source, qui avait perdu autant de sang et comment s’était-il retrouvé sur lui ?
Il parvint finalement à se relever tant bien que mal, sans toutefois parvenir à s’expliquer son état.
Que m’est-il arrivé ? Se demanda le jeune homme quand soudain quelqu’un frappa à la porte.
Il fit un rapide tour sur lui-même, attrapa une serviette et essaya d’essuyer le sang du mieux qu’il pouvait. Pendant ce temps les coups sur la porte s’intensifièrent.
Thomas sentait les gouttes perler sur son front tandis qu’il frictionnait ses mains et son visage avec énergie pour effacer toute trace d’hémoglobine. Finalement il enleva son jean et son t-shirt qu’il cacha da

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