Le Coup de téléphone
72 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le Coup de téléphone , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
72 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Suite à un accident, une petite fille, dans un orphelinat, fait des rêves étranges. Est ce une coïncidence ?

Cette histoire est simple à lire, des événements tragiques, mais l'amour gagne toujours...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 octobre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414375974
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-37771-8
 
© Edilivre, 2019
Le Coup de téléphone
 
 
Cette histoire parle d’une petite fille nommée Lilas, âgée de treize ans.
Petite Lilas vit dans un orphelinat.
Jolie petite brunette aux yeux verts, souriante, pleine de vie.
Elle aime dessiner, chanter, danser.
Elle vit à l’orphelinat depuis 11 ans.
Aujourd’hui est une journée comme les autres.
Lilas se réveille à 7 heures, se lave, s’habille, rejoint les autres enfants dans la salle pour déjeuner, discuter.
Puis les enfants se réunissent dans la salle de classe et commencent à étudier.
Vient l’heure de la récréation, les enfants restent dans la salle de jeux, en effet, il pleut.
Les filles s’amusent avec les poupées, mais Lilas joue aux voitures avec les garçons.
La récréation finie, les enfants retournent en classe.
Enfin, c’est l’heure de manger. Mais Lilas mange vite, elle veut grimper à son arbre préféré.
Sans avertir le personnel présent, elle décide de sortir de la salle, puis se met à courir dans la cour. « Ah enfin, je vais toucher le ciel, me retrouver dans les étoiles ! »
Elle grimpe et grimpe jusqu’à toucher la dernière branche, la plus haute de cet arbre, elle s’assied puis commence à rêver.
En regardant au loin, elle se pose cette question : « Qu’y a-t-il de beau à voir dans ce monde ? »
Elle reste là pendant un certain temps, puis décide de redescendre.
Rappelez-vous, il a plu.
Elle se met à glisser puis se raccroche à une autre branche, mais la branche se casse, Lilas se met à glisser encore plus vite et commence à crier, mais personne n’arrive à son secours, elle glisse, glisse. Lilas voit le danger arriver mais ne peut l’éviter, elle tombe sur la tête, et le sang se met à gicler, mais Lilas est inerte.
Au même moment, dans la salle, Léa, l’animatrice des enfants, vingt-quatre ans, se demande où est encore passée Lilas, elle ressent que quelque chose s’est passé. Elle la cherche dans la salle, puis au réfectoire et enfin elle comprend que la petite fille est encore sortie sans le signaler. Elle décide alors d’aller dans la cour, puis l’appelle. Plus elle avance, plus elle voit au loin une marque rouge. Elle décide de courir et découvre la petite fille sur le sol maculé de sang. Elle prend son portable, appelle les urgences, retire sa veste, et la lui met en guise de couverture, mais elle ne peut pas la bouger.
— Bonjour, je suis à l’orphelinat Saint-Jacques à Lonf, une petite fille est tombée de l’arbre et saigne énormément. Vite ! Venez vite ! La petite fille n’a que treize ans.
L’ambulance ne tarde pas à arriver ; Lilas ne répond pas mais elle respire.
Arrivée à l’hôpital, Lilas ouvre enfin les yeux, mais son regard est vide, elle regarde tout autour d’elle. « Où suis-je ? Qui êtes-vous ? » dit-elle en regardant Léa. À ce moment-là, ils comprennent que le choc à la tête a été assez violent et que la petite fille a une perte de mémoire.
Pendant une semaine, Lilas est dans son lit d’hôpital, elle va beaucoup mieux mais la mémoire ne revient pas.
Enfin, elle retourne à l’orphelinat, elle est très calme et ne se souvient de rien. Elle passe le quart de son temps dans son lit.
Léa vient la voir tous les jours pour motiver sa mémoire, en vain.
Lilas dessine beaucoup, l’animatrice commence à s’intéresser à ses dessins.
Elle voit toujours une petite fille avec un cahier à la main, habillée en Bretonne comme dans les années vingt.
— Dis-moi, Lilas, cette petite fille que tu dessines sur ton cahier est plutôt jolie. Où as-tu vu ce dessin ?
La fillette lui explique alors que cette petite fille vient dans ses rêves toutes les nuits et qu’elle se nomme Suzie Arzhela, elle est bretonne, elle est née en 1925 et m’a dit qu’il fallait qu’elle me rencontre enfin avant qu’elle disparaisse. Et comme j’ai envie de me souvenir d’elle quand je me réveille, je dessine ce qu’elle me dit. C’est bizarre, elle m’a dit, l’autre nuit, qu’elle connaissait ma maman et qu’elle voulait me raconter mon histoire.
Léa trouve ça bizarre aussi.
Les journées passent alors que les deux filles se sont plongées dans cette étrange histoire. Tous les matins, Léa vient voir Lilas qui, tous les matins, lui donne des détails surprenants. Un jour, Lilas annonce que la petite fille va bientôt disparaître, qu’elle ne viendra plus la voir dans ses rêves et qu’il faut qu’elle la retrouve au plus vite à Monda, un village à 20 kilomètres, à la maison de retraite « Les Fleurs ».
Léa a tout noté, elle ne sait pas pourquoi, mais il faut qu’elle se renseigne sur cette maison de retraite.
En chemin, elle se pose une question : « Mais je deviens folle ? J’ai tellement eu envie d’en apprendre plus sur une histoire de rêve d’une petite fille que je la crois réelle. Il faut que j’arrête tout de suite, ça ne va plus. »
Mais tout en se faisant la réflexion, Léa est déjà dans le bureau sur l’ordinateur à rechercher cette maison de retraite.
Au moment, ou elle veut se déconnecter, la maison de retraite apparaît devant ses yeux, elle n’y croit pas. « C’est une histoire de fou ! Comment la petite peut savoir qu’elle existe ? Elle a dû avoir lu son nom quelque part, c’est impossible. Dans quelle histoire étrange je me suis embarquée ! »
Puis elle a une idée pour mettre fin à tout ça. « Il me suffit d’appeler cette maison de retraite et demander si ce nom de Suzie Arzhela existe, et là, je cesserai de penser à cette histoire qui me rend dingue. »
Elle prend le téléphone, appelle cette maison de retraite.
— Bonjour, je vous appelle pour un petit renseignement. C’est un peu bizarre ce que je vais vous demander, mais répondez-moi, s’il vous plaît. Connaissez-vous une petite fille s’appelant Suzie Azherla ?
— Ah oui étrange, votre question. Nous sommes dans une maison de retraite, des petites filles, il n’y en a pas chez nous.
— Excusez-moi de vous avoir dérangée pour rien, ma question était, en effet, un peu dingue.
— Attendez ! Non, ne raccrochez pas.
— Comment ? Pourquoi ?
— Vous appelez-vous Léa ?
— Moi, oui c’est bien Léa, mon prénom. Mais je ne comprends pas votre question non plus.
— Je sais, moi non plus. Madame Arzhela m’a prévenue ce matin qu’une certaine Léa appellerait pour me poser cette question.
— Comment ça ? Comment était-elle au courant que j’allais appeler, elle ne me connaît même pas. Et qui dites-vous ? Madame Arzhela ? Mais je ne demandais qu’une petite fille, moi, et vous me parlez d’une dame du même nom. Je n’y comprends rien. Attendez ! Quel âge a cette dame ?
— Attendez, je regarde la fiche, cette dame est née en 1925, elle a donc quatre-vingt-douze ans.
— Que vous a-t-elle dit exactement, car ça me semble étrange, tout ça.
— Elle m’a dit ce matin qu’une jeune fille, Léa, allait appeler ici car sa petite-fille Lilas a confiance en elle et que vous nous appellerez.
— Ah bon ? Mais cette dame, a-t-elle de la famille ?
— Non, malheureusement, en 2004, sa fille Hélène, sa petite-fille et son arrière-petite-fille enceinte ont eu un accident de voiture. Les sages-femmes ont fait accoucher cette dernière, mais elle n’a pas survécu suite à une hémorragie. Dur, dur pour cette femme, d’avoir vécu un tel drame et continué à vivre toutes ces années seule.
— Et le bébé ?
— Je lui ai donc demandé où était le bébé, elle m’a répondu qu’elle ne savait pas encore, mais qu’elle la trouverait. Elle m’a dit quelque chose comme : « Dans la famille, nous avons un don. » Je me suis dit qu’elle commençait à perdre la tête. Voilà. À vrai dire, je n’ai pas trop compris. Donc ce matin, j’ai trouvé ça étrange, qu’elle me parle de votre coup de fil et surtout qu’elle me parle de son arrière-petite-fille Lilas. En fait, j’attendais votre coup de téléphone avec impatience, j’avais hâte de vous avoir au téléphone. Expliquez-moi, vous, de votre côté, pour que je comprenne mieux.
— Euh je ne sais pas si vous allez me croire, vous allez surtout me prendre pour une folle. Lilas est arrivée à l’orphelinat à deux ans car, avant, elle était en famille d’accueil. Elle est pleine de vie, cette petite… Puis, il y a quelques semaines, Lilas est tombée d’un arbre, depuis, elle a perdu la mémoire. Maintenant, toutes les nuits, une petite fille vient lui parler dans ses rêves, Lilas s’est mise à la dessiner. Ce matin elle m’a raconté l’histoire de cette maison de retraite. Et moi, à ne toujours pas comprendre pourquoi, je vous appelle et vous connaissez la suite.
— Ouh là ! Étrange, en effet. Mais je commence à comprendre un peu mieux ce don familial. Dites-moi, où se trouve l’orphelinat exactement ?
— À 20 kilomètres.
— Très bien, ça. Rencontrons-nous afin de pouvoir trouver une solution pour essayer de les rassembler, mais ce ne sera pas facile.
— Oui, c’est ce que je pensais.
— Et le faire assez vite car la dame n’est plus toute jeune et très fatiguée.
— Écoutez, la semaine prochaine, mon jour de repos est mardi. Retrouvons-nous quelque part autour d’un café.
— Mardi, vous dites ? Attendez, je regarde mon planning. Non, mardi, je travaille. Mais le soir si vous êtes libre, retrouvons-nous à Cali, nous serons ainsi à mi-chemin de chez nous.
— Oui très bien, vers quelle heure ? Et où ?
— Je finis le travail vers 18 heures et je pourrai être sur place, disons, à 18 h 30. Je réfléchis… Nous pourrions nous retrouver au « Petit café bleu », il fait de bonnes tapas, comme ça, je mangerai un peu.
— Pas de souci, en plus, j’adore les tapas. Je vous accompagnerai.
Après ce coup de fil, disons, étrange et plein de surprises, Léa décide de proposer aux enfants une course et chasse aux trésors un après-midi.
Elle rassemble les petits dans la cour puis leur dit :
— Les loulous, cet après-midi,

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents