LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL
117 pages
Français

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LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL , livre ebook

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Description

Dans une narration hétéro-diégétique, l'auteur retrace le parcours d'un personnage nommé Mamadou qui, depuis son enfance au village de Paradii où il a débuté ses études jusqu'à venir les terminer en ville, a toujours été exemplaire et respectueux envers les valeurs morales de sa communauté. Il a toujours fait du bien et s'est toujours débarrassé de tout esprit de vengeance. Il a gardé le sang froid devant les situations les plus critiques et a su répondre le mal par le bien. « Le bien, même au temps du mal » c'est aussi cette ceuvre de fiction qui dénonce les vices, l'arrogance, l'irrespect, les caprices, le mépris... à l'égard des autres et de la tradition. Dans cet ouvrage, la permanence de l'oralité est marquée surtout avec un conte qui enseigne la bienséance, des conseils de vie pour les jeunes afin d'affronter les épreuves de la vie avec honneur et bravoure.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2022
Nombre de lectures 170
EAN13 9782492294259
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL Roman
1 LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL
LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL
Diallo Oumar
2 LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL
Les Editions Plumes Inspirées
Tous droits réservés
Siège social : Dixinn, Camayenne, Conakry, République de Guinée E-mail :les1spirees@gmail.comTel : (224) 621 997 437ISBN : 978-2-492294-25-9
Dépôt légal : Mai 2022
3 LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL
4 LE BIEN, MEME AU TEMPS DU MAL
I  Le soleil éclatait encore de toutes ses forces quand ils firent leur entrée dans cette ville cosmopolite. Mamadou était à la fois heureux et ébahi de voir des immeubles entassés les uns aux autres. C’était pour lui, le début d’une nouvelle aventure pleine d’ambitions futures. Il découvrit sarê qui veut dire ville en Poular pour sa toute première fois à l’occasion d’une visite de courtoisie en compagnie de sa douce nènè. La joie se lisait dans ses yeux, il était vraiment suffisant. Il sautillait sur la route tel un criquet. Il était heureux parce qu’il allait faire la connaissance de son cousin Bouba dont lui avait parlé sa mère.  Mamadou était un garçon irréprochable, débordant d’amour pour les études sans compter sa sagesse et son humilité ; l’on ne saurait déterminer la grandeur de son âme. Il avait un cœur comparable à une galaxie. Comme la plupart des jeunes gens, il habitait dans un village nommé Paradji. Où la majorité des habitants vivaient dans l’extrême pauvreté. Ici, le luxe, un confort insolent, ils n’en rêvaient même pas ; mais ils étaient heureux et fiers de ce dont ils disposaient au village. Paradji c’est leur paradis. Il ignorait complètement la ville, endormie dans l’obscurantisme des bas quartiers, où le crime dictait ses ordres, la ville c’est vraiment un monde différent du village. Il ne connaissait pas les réalités de la ville surtout cette violence que vivaient les habitants dans certains quartiers en pleine sarê.Pendant cette semaine, il devait séjourner en pleine sarê. A l’arrêt de bus, il arrosait de questions.
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 -Mère, c’est vrai que là-bas les enfants sont si différents de nous ?  -Non mon fils, vous êtes tous pareils, répondit-elle.  -Est-ce que ma tante a plus d’argent que nous ?  -Oui ! Dit-elle.
 -J’espère qu’elle n’est pas comme les riches de Paradji ?  -Pourquoi tu dis ça ?Écoute, ne condamne personne pour ce qu’il a et qu’il n’a pas envie de partager. Il l’a cherché et tout comme lui, on pourrait se réjouir un jour.  -Et pour ce qui est de ta tante, je peux t’assurer qu’elle ne les ressemble pas.  Au bout de cet échange, le bus fit son arrêt. Mamadou, la main dans celle de sa mère, l’a vu se débattre pour les entailles de la voiture. Il était très serein, appuyant de passage sa mère. Quand ils furent dans le bus, Nènè alla chercher le ticket à la billetterie en n’étant pas du tout gaie. L’enfant, observant sa mère lassée, lui posa la question de savoir : « Pourquoi les gens se faisaient au tant de mal pour avoir de la place ? » Cette fois, ne voulant pas trop tirailler avec son fils, Nènè se contenta de répondre : « Tu le comprendras quand tu seras grand. » Mamadou était devenu très calme, il contemplait les immeubles et les tas d’immondices qui défilaient dans ses yeux comme un courant d’eau. La seule différence qu’il trouvait c’était ces étages et les voitures de luxe qui roulaient sur des pistes défoncées. Il dit :  - Pourquoi la ville est aussi si salle comme ça ? Sa mère répondit :  -C’est bien le fait du comportement des humains, c’est une responsabilité partagée entre les autorités et les habitants.  Il savourait d’un côté et de l’autre côté il déplorait le visage de son pays. Plus loin, il voit un grand garçon dérober le sac d’une
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jeune dame sous les regards impuissants des passants. Il dit à sa nènè : -C’est un voleur ça, il a pris le sac de l’autre par force et il a fui, ce n’est pas normal ce qu’il a fait. Nènè dit :  -Ce sont les choses de la ville, baisseton regard et accroche toi bien ici. Après des kilomètres, il a entendu le chauffeur dire : « C’est là nous tournons. »  Alors ils descendirent de la voiture et empruntèrent le chemin du foyer de sa tante. Les yeux partout comme un voleur, Nènè tenait ferme la main de son fils jusqu’au domicile de sa tante.  Leur arrivée fut célébrée. Elle était très heureuse de les voir et ne cessait de taquiner Mamadou qui avait les yeux déambulant.  Après un temps de repos, ils furent servis par la bonne. Ils se régalèrent très bien et, Mamadou rejoignit son cousin dans sa chambre, il le trouva entrain de jouer au Play station. Bouba était très content de voir son cousin. Le même jour, dominé par la liesse, il voulait l’initier à tous les jeux ; chose qui n’était d’ailleurs pas possible.  Les deux garçons n’eurent pas le temps de fermer les yeux. Ils étaient devenus comme s’ils se connaissaient il y’a des années, dirais-je.  Ayant beaucoup apprécié les découvertes et sa relation avec son cousin, il ne voulait plus entendre parler d’un retour à Paradji.  Le séjour était trop court pour lui. Il demanda alors à sa mère de prolonger leur séjour en ville pour bien profiter des beaux moments qu’il passait avec son ami et les promenades qu’il faisait avec la famille et les autres connaissances.  Après avoir fini de manifester sa volonté de prolonger un peu plus encore leur séjour en ville, il sollicitait le soutien de son cousin
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et même celui de sa tante. Les parents prirent alors tout le temps d’écouter l’enfant pour mieux le répondre.  Nènè fut la première à réagir en disant qu’ils étaient venus juste pour une petite visite qui ne devrait pas prendre du temps pour plusieurs raisons et surtout la nécessité pour lui de retourner pour mieux préparer la rentrée scolaire. Sa tante quant à elle le rassurait qu’il avait plusieurs chances de revenir et même d’y rester avec eux. Mais Mamadou était un peu sceptique. Alors pour le convaincre de retourner à Paradji, sa tante lui martela à l’esprit qu’il devait relever un défi en se classant parmi les meilleurs. Il devait travailler beaucoup plus dur, pour passer les prochaines vacances en ville aux côtés de Bouba. Avec un cœur serré, Mamadou fini par fléchir et il accepte de retourner à Paradji avec Nènè. Après ces échanges qui ont abouti à un accord, l’heure était aux préparatifs et au départ pour leur retour à Paradji.
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