La Lignée , livre ebook

Edilivre - Paul Scanlone

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466 pages

Français

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Extrait

Description

Une lignée d'hommes, élus des dieux, a pour devoir de maintenir l'Equilibre dans l'Entre-Temps face à Chaos, la première divinité. Une ancienne prophétie prédit que, du dernier d'entre eux dépendra l'avenir du monde et le destin de l'humanité. L’Elu découvrira l’héritage d’un long passé, guidé par un ermite sur le chemin de son destin. Cet ouvrage nous entraîne sur les traces du plus grand secret des dieux.

Sujets

Nouvelles de genre

Romans de genre

Aventure

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	23 août 2013
Nombre de lectures	0
EAN13	9782332614995
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-61497-1

© Edilivre, 2013
Prologue La prise de la Cité
Quatre points brillants s’élevèrent doucement au-dessus de la Cité et filèrent vers le nord.
Dissimuler par l’obscurité totale d’une nuit sans lune, le Maître attendait patiemment que l’on vienne lui porter des nouvelles. Il regardait dans la direction des remparts qui étaient sensés protéger la Cité. « Une protection relative », pensa-t-il, tout dépendait de comment on comptait y entrer.
La prise de la Cité était stratégiquement importante dans le plan du Maître. L’endroit était spécial à plus d’un titre, outre sa réputation d’excellence dans le monde. En effet, la qualité des artisans qui y travaillaient n’était plus à faire et des apprentis venaient de loin pour bénéficier de cet enseignement. Le dessein final du Maître ne pouvait s’en passer.
Il allait se passer de grandes choses cette nuit dans le Sanctuaire et cette date sera célébrée comme il se doit. Cela faisait plusieurs années que le Maître se préparait, plaçant ses pions méticuleusement, guettant le bon moment pour frapper. Il n’y aurait aucun cri, tout devait se passer dans le plus parfait silence pour ne pas alerter la Garde.
Et ce n’était que le début.
Ses bottes foulaient l’herbe verte et grasse d’une prairie où les animaux qui paissaient là toute la journée étaient maintenant rentrés dans leurs enclos. Les fermiers qui cultivaient les terres vallonnées autour de la Cité avaient aussi regagnés leurs maisons pour prendre du repos, retrouvés leurs enfants et faire honneur au repas servi par leurs épouses.
Une légère brise fit voler les pans de son long manteau sombre, manquant par la même de lui arracher le capuchon qui cachait son visage. Le Maître le rattrapa de justesse et le remit en place.
Le vent lui apporta les bruits de pas de quelqu’un qui courait. Sitôt arrivé, l’homme s’agenouilla.
– Maître, Maître, dit-il essouffler, l’Elu est mort Maître. Votre plan s’accomplie.
– Et le vieil homme ?
L’homme hésita, sachant la colère que sa réponse allait susciter chez le Maître.
– Et le vieil homme ! Dépêche-toi de répondre !
– Il a disparut Maître mais soyez patient les autres le recherche, il n’ira pas loin.
Le Maître leva alors le bras et une dague au manche en or apparût dans sa main lorsque l’ample manche de son manteau retomba. Il se préparait à abattre l’arme sur celui qui se tenait devant, tête basse. Au dernier moment, une pensée retient son geste. Ses fidèles n’étaient encore que quelques uns et il avait besoin de toutes ses forces pour la suite de son plan.
– Va leur prêter main forte imbécile, c’est ta vie qui est en jeu.
L’homme releva la tête.
– Oui Maître. Ne vous inquiétez pas, il a été blessé dans la bataille.
Mais ce qui inquiétait vraiment le Maître, c’était les quatre lueurs qui s’étaient élevées lentement au-dessus de la Grande Pyramide.
Chapitre premier Cosmogonie
« Au commencement de l’Entre-Temps, il n’y avait rien d’autre que le néant et l’Equilibre.
« Le néant avait pour nom Chaos et était un espace infini, vide de tout, inerte et stérile qui emplissait entièrement l’Entre-Temps.
« L’Equilibre était une force supérieur à Chaos car l’Equilibre maintenait l’Entre-Temps debout. Il en était sa trame, sa voûte et sa loi première.
« Puis un jour, par sa volonté propre, Talis émergea de Chaos et la lumière émergea du néant. Talis était le contraire de Chaos car elle renfermait la vie en elle, la force primordiale source de vie, l’étincelle d’énergie présente en toute chose. On l’appelait l’ ankie .
« Talis avait besoin d’un monde pour abriter cette vie. Elle créa alors un monde qu’elle plaça au centre de l’Entre-Temps. Un monde fait de montagnes et de vallées, de plaines, de rivières, de fleuves, de mers et d’océans. Talis était fière de sa création.
« C’était le premier âge du monde.
« Ce monde existait, la matière était là mais il manquait encore la vie. Elle insuffla un peu de son énergie dans les océans et laissa le temps faire le reste. Ainsi Talis devint également le monde. Après des milliers d’années d’évolution, le monde qu’était Talis se peupla de toutes sortent d’animaux évoluant dans les eaux, sur la terre et dans les airs et d’une espèce dominante : l’Homme.
« De toutes ces créatures, celle dont Talis était le plus fière était l’Homme. Pour lui, elle sépara le temps en deux. Le jour pour travailler et la nuit pour se reposer. Hélas, Talis comprendra plus tard que cette espèce avait l’esprit aisément corruptible ce qui la rendait faible.
« Plus tard, le besoin de Talis de donner elle-même la vie fut ressenti jusque dans les profondeurs de Chaos . C’est alors que An émergea à son tour de Chaos . An était l’égal de Talis . An et Talis étaient tous deux nés invisible, immatériel mais leur désir de prendre forme était le même. An devint alors un espace immense et magnifique duquel émanait une lumière diffuse auquel plus tard les Hommes donnèrent le nom de ciel, et se coucha au-dessus de Talis .
« De leur accouplement, naquit deux enfants faits de chair et de sang, sur le modèle de l’humanité et dont le devoir serait de veiller sur la destiné des Hommes: une fille, Llya qui refermait en elle les quatre éléments fondamentaux de la vie et un fils Ink qu’elle dota du pouvoir de mort. L’un était l’exact opposé de l’autre. Comme ils avaient été conçus ensemble et pour garantir l’Equilibre, on ne pouvait en détruire un sans anéantir l’autre.
« Chaos essayait sans cesse de dominer l’Entre-Temps alors, pour s’interposer entre leurs enfants et Chaos , An et Talis fusionnèrent devenant ainsi An-Talis , la totalité du monde.
« Après une période passé à grandir sous la protection de leur mère, Ink et Llya éprouvèrent le besoin de découvrir le monde. Ils se mêlèrent aux Hommes apportant chacun un présent pour l’humanité qui était encore peu évolué, de quoi se hissé au sommet de la pyramide de l’évolution. Llya offrit l’écriture aux hommes, la technique pour tanner les peaux, fabriqué du parchemin et de l’encre avec des pigments minéraux et de l’eau. De son côté, Ink offrit le feu, indispensable pour cuir la nourriture et domestiquer le métal. Mais aussi pour détruire.
« Ink et Llya vécurent ainsi de nombreuses années avec les Hommes mais voyant l’influence grandissante de sa sœur dans leurs esprits Ink laissa éclater sa jalousie. Il contempla toutes les merveilles qu’offraient le monde et qu’il devait partager. Il voulait avoir tous les pouvoirs et le monde à lui seul quitte à rompre l’Equilibre.
« An-Talis ne pouvait satisfaire son fils en lui confiant la totalité du monde car l’Equilibre imposait sa loi alors elle confia le jour à Llya et la nuit à Ink . Pour bien séparer les deux périodes, An-Talis demanda à ses enfants de créer deux astres pourvoyeur de lumière qui seraient placés à ses côtés.
« Llya créa un soleil brillant et magnifique et Ink une lune pâle et blanche. Comme un symbole de leur querelle, le soleil et la lune cohabitaient dans un même espace mais l’un chassait l’autre à tour de rôle sans que jamais ils ne se rejoignent.
« Pourtant, rien n’apaisait la jalousie de Ink qui devint de la colère puis de la haine envers sa sœur. Il fit de certaines nuits des périodes plus noires encore en faisant disparaître la lune. Pendant ces périodes où An-Talis ne pouvait veillée sur l’humanité, il cherchait par tous les moyens à approcher Llya pour la tuer. Comme son astre, celle-ci se dérobait à chaque fois.
« Pour que Llya renonce à vivre dans ce monde, Ink dressa les hommes les uns contre les autres en détruisant les récoltes et influença certains d’entre eux en attisant leur jalousie et leur envie de richesse afin qu’ils déclarent la guerre à leurs voisins.
« Voyant le monde à feu et à sang, Llya supplia ses parents de mettre un terme à la jalousie de son frère mais sa nature était telle qu’il aurait fallu le détruire pour l’arrêter. An-Talis en avait bien sûr le pouvoir mais pas sans mettre en péril l’Equilibre du monde, important par dessus tout.
« La guerre dura mille années et l’humanité fut décimé. Les corps s’amoncelaient dégradant la beauté du monde. Voyant sa création dans un tel état, An-Talis compris que Ink et Llya ne pourraient jamais cohabiter. Dans l’espoir d’arrêter la guerre, An-Talis créa alors un monde parallèle, identique au premier, pour y envoyer les corps des hommes après leur morts afin d’offrir une seconde vie à ces innocents mort trop tôt : L’Après-Monde.
« Pleine de colère, Talis jugea son fils responsable de toutes ces mort et comme punition, elle l’envoya dans l’Après-Monde sans possibilité de se faire comprendre des Hommes.
« Les deux mondes étaient si proche qu’ils ne faisaient presque qu’un. Ainsi l’Equilibre était respecté. Le pouvoir de vie de Llya s’appliquait aussi dans l’Après-Monde et inversement mais ni Ink ni Llya ne pouvait se rendre au-delà du rideau qui séparait les deux mondes.
« Hélas, ce rideau était trop fin pour faire oublier à Ink ses instincts. Ink avait en effet reçu très peu en héritage de ses parents mais au contraire beaucoup de son aïeul le Chaos et sa soif de pouvoir l’entraînait à préférer la destruction du monde et de l’Entre-Temps à sa défaite.
« Malgré l’exil de Ink , certains lieus de bataille demeuraient marquer par son emprunte et c’était dans ces lieux, où la terre était encore gorgé du sang d’innocent, que le rideau séparant les deux mondes était le plus fin.
« Llya , de son côté, avait un plus grand espace à s’occuper depuis l’exil de son frère et régner sur les hommes ne l’intéressait plus maintenant que le danger était écarté. Tout comme Ink , elle savait que son existence était li