La Légende de John Mason
194 pages
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La Légende de John Mason , livre ebook

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Description

À l’instar des œuvres hitchcockiennes, La légende de John Mason est un thriller du genre où s’entremêlent peur, tension, innocence, culpabilité et vengeance. Alors qu’il n’a que trois ans, John Peterson – devenu plus tard John Mason – assiste au viol et au meurtre de sa mère, Allison. Un acte odieux perpétré de nuit par un individu à moitié ivre. Or, la veille au soir, ses parents s’étaient violemment disputés à propos d’une photo intime qu’une ancienne petite amie avait ressortie. Craignant que la situation ne dégénère, un proche avait contacté la police. Et là, tout avait basculé pour Léon, le conjoint que l’on a retrouvé ensanglanté et inanimé, un couteau à la main, près du corps de sa femme. Tous les éléments vont se conjuguer pour qu’il soit accusé du crime. Bien des années plus tard, John intègre l’unité spéciale de la police The Hornes of Bull et après de longues recherches, il découvre enfin la vérité. Face à la corruption, il choisit d’appliquer sa propre vengeance : celle-ci sera terrifiante ! Il n’hésitera pas à vendre son âme au diable pour réclamer justice. Un enfant déchiré, privé de sa famille, un homme qui va aller au-delà du sacrifice pour atteindre son but. Un chef-d’œuvre littéraire dont on ne sort pas indemne !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 février 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414274963
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
194 avenue du président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-27497-0

© Edilivre, 2020
Une enfance joyeuse volée en éclats
John Peterson est né de Léon Peterson et d’Allison Peterson à Saint Hills City, une ville de l’État de Mountywood. Le couple menait une vie heureuse jusqu’au soir où tout a basculé.
La veille, Léon et Allison ont eu une dispute pleine d’animosité devant leur fils âgé de trois ans. Les voisins étaient témoins de cette dispute. L’un des voisins proches de la famille, Jack Martinez, a pris la décision d’intervenir avant que cela ne dégénère et qu’un autre voisin ou voisine n’appelle la police.
En effet, à Saint Hills City, les habitants réglaient toujours leurs différends à l’amiable.
Jack s’est rendu au domicile de la famille Peterson pour mettre un terme à cette dispute.
Toc ! Toc ! Toc !
— Ally ! Léon ! Ouvrez-moi ! Bon sang, ouvrez cette porte !
Jack frappait tellement fort que le couple fut obligé d’interrompre la dispute pour lui ouvrir la porte.
— Bonjour Jacky !
— Bonjour Ally ! Bordel, pourquoi vous faites tout ce raffut ? On vous entend à des kilomètres à la ronde.
— C’est à cause de ton connard de pote accro à l’infidélité que nous en sommes-là. Il s’est remis à me tromper. Il l’avait déjà fait par le passé.
— S’il te plaît Allison, arrête de raconter des conneries à Jack.
— Jacky, a dit Léon, mon passé d’homme infidèle je l’ai laissé derrière moi depuis la fac. Je me tue à le faire comprendre à Allison mais elle ne veut rien entendre. Je lui ai bien dit que la nana sur cette photo est une ex-petite amie. Cette dernière me harcèle et me fait chanter pour que j’accepte d’avoir de nouveau une liaison avec elle.
— Ah bon ?!
— Oui mec ! Mais j’ai décliné sa proposition en dépit du chantage.
— Montre-moi cette photo qui vous a mis dans cet état.
Quand Jack a vu la photo, il s’est écrié :
— Bordel… c’est une photo intime !
— Jacky, ce n’est pas ma faute ! Je pensais que Cassie Long avait détruit toutes nos photos intimes.
Léon était en couvert d’ignominie. Jack lui a reproché le fait de ne pas avoir raconté cette histoire à Allison. Mais Léon lui a dit qu’il ne pouvait pas le lui dire à cause de son sombre passé. En effet, Allison n’allait jamais le croiser et cela allait fragiliser leur couple. En plus, Allison avait gardé un goût amer du passé de son mari.
Jack a posé la question suivante à Allison :
— Pourquoi n’essaies-tu pas de comprendre ?
— Que veux-tu que je comprenne Jacky, explique-moi ? Pourquoi cette photo a atterri au seuil de ma porte une semaine après que j’eus souscrit à une assurance-vie d’un million et demi de dollars ?
— Allison, c’est peut-être une simple coïncidence.
— Non, non et non Jacky ! Ça ne l’est pas. Il connaît mon point faible. Il a déposé cette photo au seuil de ma porte avec la complicité de cette pétasse afin que je devienne dépressive, que je perde la vie et qu’ils bénéficient de tout.
Exaspéré par les propos virulents d’Allison, Léon lui a dit d’un ton réprobateur :
— Mais comment tu peux avoir des pensées aussi macabres ! Je te rappelle que tu es ma femme et la mère de mon fils. De ce fait, jamais je ne pourrai te faire du mal !
— Épargne-moi ton baratin à la noix ! En plus, ce n’est pas avec toi que je discute mais avec ton pote.
— Ah bon ! Sans blagues !
Pendant que Léon et Allison se disputaient, leur fils John s’est mis à pleurer dans sa chambre. Jack a supplié Allison de monter bercer son fils qui est en train de pleurer à cause d’eux en attendant qu’il essaye de raisonner son mari.
Mais pendant qu’Allison était montée bercer John, Léon est sorti de la maison en disant :
— Jacky, je me casse d’ici ! Je vais prendre l’air.
Allison, en l’entendant prononcer ces mots, lui a répondu :
— Ouais barre-toi ! Et cette fois, reviens avec un magnum ou un fusil à pompe au lieu d’utiliser une photo. Espèce de lâche !
— Quoi… m… mais, tu as perdu la tête ou quoi ?! Jacky, tu entends ce qu’elle raconte. Tout le quartier va finir par croire que je veux sa peau pour empocher l’assurance-vie. C’est n’importe quoi tout ça. Je vais prendre un verre pour noyer tout cela.
Jack a supplié Allison de se calmer et de parler moins fort parce qu’il y a des gens dehors. Cependant, il a proposé à Léon d’aller prendre un verre avec lui. Mais celui-ci a décliné sa proposition en disant :
— Non merci ! Je veux être seul. Mais je t’appellerai en cas de besoin.
— D’accord ! Cependant, va voir Cassie afin qu’elle mette un terme à cette histoire une bonne fois pour toutes.
— Jacky, tu n’as pas encore compris que cette salope veut notre séparation. Elle ne fera rien. En plus, dans l’état où je me trouve, je pourrais poser un acte irréfléchi si je la revois.
— Mec, parle moins fort ! Les voisins pourraient t’entendre.
— Je m’en branle ! Après tout, ils pensent sûrement que j’ai voulu faire du mal à ma femme. J’ai entendu quelques-uns le dire dehors.
Léon est monté dans sa voiture et il est parti. Après le départ de celui-ci, Jack a supplié Allison de ne pas trop se mettre les idées. Et, il est rentré chez lui.
Allison avait passé sa journée seule à la maison. Cependant, elle s’attendait à voir son mari rentrer au plus tard à 19 heures, mais il se faisait tard et celui-ci n’était pas encore rentré. Elle a commencé à se poser des questions toute seule assise dans son canapé :
— Merde… suis-je allée trop loin ?! Mais j’ai la phobie de l’infidélité depuis que je suis petite. Trois membres de ma famille avaient perdu la vie à cause de cela voilà pourquoi j’en ai une peur bleue. Dois-je faire un tour chez Jack pour chercher à savoir s’il a eu des nouvelles de mon mari après la dispute ? Ou bien que je déambule dehors dans l’espoir que je le trouve assis au pied d’un arbre.
Dubitative au départ, mais Allison a finalement décidé d’aller chercher son mari parce qu’elle devenait anxieuse. Cependant, avant de sortir de la maison, elle est montée voir son fils pour s’assurer qu’il ne pleure pas.
Après avoir vu son fils, Allison s’est rendue chez Jack. Malheureusement, celui-ci n’avait pas eu de nouvelles de son mari depuis la dispute. Avant qu’elle s’en aille, Jack lui a dit d’attendre Léon à la maison parce qu’il faisait nuit. Mais Allison était tellement anxieuse qu’elle avait décidé d’aller le chercher dans la rue.
Pendant qu’Allison marchait, une voiture de luxe est passée devant elle. Cependant, elle a pu voir le chauffeur parce que les vitres étaient baissées. À sa grande surprise, ladite voiture a fait marche arrière jusqu’à elle.
Le chauffeur lui a dit :
— Bonsoir mademoiselle !
— S’il vous plaît monsieur, ce n’est pas mademoiselle mais madame.
— Oh, vous êtes mariée… mille pardons !
— Monsieur, ce n’est pas grave. Je vous souhaite une bonne soirée.
— Madame, vous me larguez déjà ! Nous venons à peine de commencer à faire connaissance.
— Monsieur, ça ne m’intéresse pas ! De ce fait, je vous prie vivement de circuler.
Allison s’est éloignée de la voiture, mais l’inconnu est revenu à la charge :
— Mais… que fait une si belle femme comme vous seule dans la rue à pareille heure ?
— Ce n’est pas vos oignons ! Donc, je vous redemande vivement de me foutre la paix.
— Hic ! Hic ! Calmez-vous madame ! Nous discutons simplement. Il me semble que votre mari n’est pas encore rentré, voilà pourquoi vous traînez dans la rue. Dans ce cas, profitons-en pour discuter encore un peu.
— Non ! Vous avez des oreilles calfeutrées ou quoi ?! Démarrez votreRemontez dans votre voiture et fichez-moi la paix bon sang ! En plus, vous puez l’alcool à plein nez.
L’inconnu est sorti de la voiture et s’est mis à courir après Allison. Il lui a dit :
— Hic ! Mais dites-moi au moins com…
— Lâchez ma main sinon je crierai pour alerter mes voisins. Je leur dirai que vous me harcelez et ils appelleront la police. Êtes-vous cinglé ou quoi ? Pervers !
Après les propos virulents d’Allison, l’inconnu est remonté dans sa voiture et il est parti. Cependant, l’inconnu n’était pas parti. Il avait roulé sans phares et il avait garé sa voiture dans une ruelle sombre.
Allison a continué à chercher son mari. Mais après avoir fait plusieurs pâtés de maisons sans le trouver, Allison est rentrée chez elle. Cependant, dès qu’Allison a ouvert la porte, l’inconnu a resurgi derrière elle et l’a poussée à l’intérieur de la maison. Allison s’est relevée et elle a couru vers le téléphone pour appeler la police. Mais avant qu’elle ait eu le temps de composer le numéro, l’inconnu l’a frappée dans le dos. Elle est tombée par terre et le téléphone s’est cassé.
Ayant compris qu’elle est en danger de mort, Allison a commencé à crier et à appeler à l’aide. Elle a pris les escaliers pour fuir dans la chambre de John afin d’échapper à son agresseur. Mais avant de refermer la porte de la chambre, l’agresseur a réussi à y entrer et à la plaquer au sol.
L’inconnu a par la suite assené Allison d’un violent coup au visage. Pendant que celle-ci était dans les vapes, il s’est mis à la violer. Après avoir fini de poser son acte odieux, l’inconnu l’a poignardée avec le couteau qu’il avait pris dans la cuisine.
Au moment où l’inconnu voulait s’en aller, il s’est rendu compte que le fils de la victime était assis dans un coin peu éclairé de la chambre et il avait tout vu. L’inconnu a aussitôt repris ses esprits.
Pris de panique et ne sachant plus quoi faire parce qu’il tergiversait sur le sort du gamin, l’inconnu a appelé son père. Celui-ci a décroché :
— Allô ! Fiston, pourquoi tu m’appelles si tard ?
— Papa, je suis dans la merde ! J’avais trop bu et j’étais drogué. Sur le chemin du retour, j’ai rencontré une femme seule dans la rue. Je l’ai d’abord abordée, mais elle m’a violemmen

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