La Dona et le Chasseur
168 pages
Français

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La Dona et le Chasseur , livre ebook

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Description

La DONA et le Chasseur est un roman d'aventure qui, au côté d'une femme forte et intelligente vous permet de découvrir les racines tentaculaires de son univers lors de la mission que les Mères lui ont confiée. Elle doit sauver une enfant des griffes d'un être maléfique qui met en danger son monde. Mais dans son combat elle pourra compter sur une aide inattendue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mai 2021
Nombre de lectures 5
EAN13 9782414531790
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-53180-6

© Edilivre, 2021
Chapitre 1
Elle s’avança sur le promontoire qui dominait le village. Les enfants la suivaient. Marie lui tenait la main. Quel plaisir de sentir cette petite main d’enfant dans la sienne.
Un des habitants, qui était occupé à nettoyer un abreuvoir pour les chevaux, leva la tête et aperçu le petit groupe qui maintenant descendait de la colline en direction des maisons. Il courut vers un bâtiment, certainement pour donner l’alarme. Plusieurs personnes apparurent sur le pas de leurs portes. Des hommes et des femmes pauvrement vêtus et, pour la plupart, mal nourris. L’un d’eux qui semblait le chef se détacha du groupe en donnant l’ordre aux autres d’aller se mettre à l’abri. Mais la curiosité était plus forte que ses ordres et bien peu obtempérèrent. Une femme cria « Marie » à l’adresse de la petite fille qui tourna son regard vers la silhouette à ses côtés comme pour lui demander l’autorisation de la quitter.
Ce n’est qu’après avoir reçu une réponse positive qu’elle s’élança vers sa maman qui l’accueillit à bras ouverts et la serra contre son cœur. Les deux jeunes garçons du groupe la quittèrent eux aussi après en avoir reçu l’autorisation. Seules trois fillettes restaient cachées derrière la grande cape de l’étranger. Leur père les appela d’une voix rude, mais elles ne bougèrent pas.
Le chef du village, cria : « Laissez ces enfants partir. Que voulez-vous ? Qui êtes-vous ? Combien êtes-vous ? Nous ne vous ferons pas de mal si vous répondez à nos questions. Sinon nous pouvons nous défendre. »
Les trois gamines semblaient se dissimuler derrière les jambes de l’adulte qui les accompagnait. Leur père leur adressait des menaces en leurs ordonnant de venir. Le chef du village lui intima l’ordre de se taire, ce qu’il fit de mauvaise grâce.
Le petit groupe était assez proche pour que les villageois attroupés voient que la silhouette semblait celle d’une femme qui, lorsqu’elle ôta sa capuche, dévoila un beau visage à la peau claire dont la jeunesse et la beauté contrastaient avec le blanc de ses cheveux longs attachés en une lourde tresse. Un murmure parcouru l’assemblée et la jeune femme prit la parole.
« Les justes n’ont rien à craindre de moi. Je suis une DONA et je viens car vous êtes en danger. J’ai marché des jours et des nuits pour arriver avant eux. Certains d’entre vous se souviennent de ceux qu’on nomme les Chasseurs ? »
Le murmure d’effroi qui parcouru l’assistance maintenant plus nombreuse, lui confirma qu’en effet certains les connaissaient.
Le Chef du village prit la parole :
« Les anciens, dont je suis, ont connu ces monstres et les ont fuis. Nous nous sommes réfugiés dans ces terres si peu hospitalières où nous essayons de survivre. Ils sont tout au nord et ne sont jamais venu jusqu’ici. Cela fait des décennies que nous vivons loin d’eux. Pourquoi viendraient-ils nous chasser ici ? »
« Ils ont épuisé leurs proies sur leurs territoires, alors ils sont obligés d’aller chasser de plus en plus loin. »
« Mais pourquoi nous ? Et puis comment comptez-vous nous sauver. A moins que vous n’ayez une armée cachée derrière les collines. »
La jeune femme sourit et répondit :
« Non je suis seule. Mon nom est Sybellia. Comme je vous l’ai dit je suis une DONA. Quelqu’un parmi vous sait-il ce qu’est une DONA ? »
Une vieille femme pris la parole :
« J’en ai entendu parler mais je n’en ai jamais rencontré. On dit qu’elles ont des pouvoirs qui leurs sont accordés par la Mère NATURE. Certaines sont des guérisseuses et d’autres sont beaucoup plus puissantes. On raconte beaucoup de choses à leur sujet et on dit même qu’il y a un lieu magnifique où elles vivent. J’aimerais tant que ça soit vrai. »
« Jeanne, tout ce que tu viens de dire est exact. »
La vieille femme répondit interloquée :
« Comment savez-vous que je m’appelle Jeanne ? »
En souriant, la Dona fit signe à Marie de la rejoindre. Et l’enfant échappa à sa mère pour venir à ses côtés.
« Vous connaissez cette enfant qui est muette depuis sa naissance. Eh bien c’est elle qui me l’a dit. En fait, elle est télépathe comme moi, c’est-à-dire qu’elle communique par la pensée. Mais personne parmi vous ne pouvait l’entendre à part les deux jeunes garçons qui sont venus m’accueillir et ces trois fillettes. Marie sait que je suis en chemin car nous sommes en contact toutes les deux, depuis mon départ. »
Puis s’adressant à la maman de la fillette :
« Marianne ta fille muette dont tu avais peur qu’aucun homme ne veuille, pourrait devenir une puissante Dona, si tu veux bien que je l’éduque. Mais nous n’en sommes pas là pour le moment. Il y a d’autres urgences à régler. Mère Nature comme Jeanne l’a nommée, m’a dotée de nombreux pouvoirs et je suis venue pour les mettre à votre service. »
Le père des trois gamines l’interrompit grossièrement :
« Tu n’es qu’une sorcière, une envoyée du diable pour voler les enfants et nous pervertir. »
Puis se tournant vers l’assemblée :
« C’est une sorcière. Ne croyez pas ce qu’elle dit. Personne ne peut lire dans les pensées. Il faut l’attraper et la bruler. »
A peine eut il prononcé cette phrase, qu’il se retrouva obligé à se mettre à genoux et dans l’incapacité de se relever, ni de bouger sans que personne ne l’ai touché.
La jeune femme sembla tout à coup plus grande et quand elle parla sa voix était dure et forte :
« Charles Dexter, tu as donc tant de choses à cacher que tu veuilles qu’on assassine celle qui pourrait les découvrir. Tu ne porteras pas la main sur moi, ni sur tes filles. Tu les as assez faite souffrir. Quand ta femme Adèle a découvert ce que tu leur faisais subir, elle a essayé de les défendre et tu l’as frappée si fort qu’elle et le bébé qu’elle portait sont morts. Tu n’es pas un père, tu es un loup qui se cache parmi les agneaux pour les dévorer. Ces enfants sont maintenant sous ma protection. Confesse tes crimes. Je te l’ordonne. »
L’homme toujours à genoux avoua comment il abusait de deux de ses fillettes et obtenait leur silence en menaçant de violer la plus jeune qui n’a que quatre ans. Il avait frappé à mort sa femme quand elle avait voulu le dénoncer. La foule horrifiée s’était écartée de l’homme en pleurs qui implorait le pardon.
La DONA se tourna vers le Chef du village et lui dit :
« Je ne suis pas là pour pardonner ou racheter les pêchés. Je suis venue pour vous protéger et pour cela je vais commencer par débarrasser ce village de cette bête puante. »
Puis s’adressant à l’homme toujours à genoux elle lui ordonna :
« Lève-toi. Tu vas marcher au Sud sans t’arrêter. Tes pieds vont saigner, ta langue se dessécher, mais tu vas continuer de marcher. Quand tu arriveras au bord d’un précipice, tu avanceras encore et là seulement prendra fin ton supplice. »
L’homme se redressa tel un automate et commença sa longue marche vers sa mort.
Voyant l’effroi sur certains visages, la jeune femme leur sourit et ses yeux noir d’encre retrouvèrent leur couleur bleu translucide. Elle leur parla d’une voix douce débarrassée de toute colère.
« Je regrette que notre rencontre ait dû commencer ainsi, mais comme je vous l’ai dit je suis venue à vous pour vous protéger d’un très grand danger et je ne pouvais pas laisser cette menace continuer de vivre parmi vous. Chef Carlos, ces enfants n’ayant plus de mère ni de père, je vous demanderais de leurs trouver un toit en attendant que nous décidions ensembles si elles veulent m’accompagner. Je soignerai les plaies de leur corps et de leur esprit et je veillerai à ce qu’elles ne manquent jamais de rien. »
Elle caressa la tête de chacune des fillettes et les envoya vers le Chef qui les confia à sa femme.
« Pour en revenir aux chasseurs , j’ai demandé à certains de mes amis de les retarder. Une troupe de coyotes les harcèle jour et nuit, en les empêchant de se reposer et en les obligeant à gaspiller leurs munitions. Un vol de corbeaux leur apporte son aide. Malheureusement, les petits groupes ont payé un lourd tribut à cette mission et nombre d’entre eux sont déjà morts. Mais, ils nous ont permis de gagner quelques jours. »
Puis elle regarda l’ensemble des gens attroupés devant elle et parla :
« Vous ne mangez jamais à votre faim et je vais vous prouver que mes pouvoirs ne sont pas démoniaques. Je vais vous donner les moyens de vous nourrir et même de vous régaler. Mais vous allez devoir respecter mes demandes. »
Puis elle sorti des graines d’une petite bourse magnifiquement brodée et demanda que trois couples en âge d’enfanter s’approchent. Il y eut un flottement dans la foule et personne n’osa sortir du groupe. Alors elle décida de leur expliquer ce qu’elle attendait d’eux :
« Ceci est un pépin de pomme, voilà une noix et ici c’est une figue. L’homme de chaque couple creusera un trou et la femme déposera la graine dans celui-ci et la recouvrira de terre. Puis les deux arroseront abondamment la plantation. Je sais que l’eau est précieuse, mais le résultat vous récompensera du sacrifice consenti. Je vais vous montrer ce que je peux faire avec une graine. »
Elle en saisit une dans sa petite bourse et la déposa sur le sol à ses pieds. Puis elle l’arrosa avec le peu d’eau qu’il lui restait dans sa gourde. Une plante commença de germer puis en grandissant se couvrit de petites fleurs jaunes, qui devinrent des petites tomates qui rougirent en quelques secondes. Elle cueillit un petit fruit mûr et le goba. Puis elle en donna un à Marie qui le mangea avec grand plaisir.
« Voilà vous avez vu par vous-même. Ce sont des tomates. C’est délicieux quand c’est bien rouge. Nous allons planter des arbres alors ce sera plus long, mais dès demain vous pourrez en déguster les frui

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