La Discorde
332 pages
Français

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La Discorde , livre ebook

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Description

Vous désirez un roman à l'esprit d'aventure et psychologique ?



Venez écouter Galla, une de mes héroïnes. Après avoir subi la tempête, le cyclone, et le harcèlement des hommes, elle est plus que perturbée, à tel point qu'elle voudra se venger sur l'homme. Une jeune fille un peu visionnaire s’y mêle, ainsi que Tempo. Celui-ci va courir le monde un peu rapidement mais va se souvenir des grandes dates de l'Histoire (guerres, révoltes, etc.). Vont se greffer de la jalousie et de la haine, et le peuple, par l'intermédiaire d'un tribun, va se soulever.



Ce livre raconte un conflit à la fois matériel et spirituel. Plusieurs péripéties vont animer tout le roman qui doit se passer en notre temps.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juillet 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414449408
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-44939-2

© Edilivre, 2020
Première partie Galla-Ditti
Chapitre premier
La tempête
Ce jour tout contrecarrait son vouloir, le ciel était sombre piqueté de teintes jaunâtres et d’encorbellement nuageux. Ces teintes sinistres faisaient rouler des sonorités étranges, elle se demandait si c’était déjà une avancée de la tempête. Ces grondements sourds, ces éclairs aveuglants trouaient l’empyrée en zigzaguant. Toutes ces sonorités sous ces frondaisons accentuaient le côté dramatique. Qu’allait-il advenir ? C’était comme si soudainement la tempête était programmée avec ces séries de problèmes et son taux de dégâts. La pluie entra dans la danse avec ses antécédents venteux. Précipitation, rafales de vent, grondement de tonnerre, éclairs aveuglants, toute la panoplie était déployée tel pour réaliser un film catastrophe. Scintillement des éclairs, pluie crépitante et ronflement du tonnerre, tout était prêt pour qu’arrivât le désastre. C’était prévisible et personne n’aurait pu arrêter cette action tant les éléments s’étaient déchaînés. Que faire sous ces cieux en délire ? S’aplatir et attendre fut la forme prise pour faire face à cette tempête. La pluie tressautait sur l’asphalte, ce genre de bise arrivait en tourbillon décoiffant tout sur son passage, c’était des minutes d’intenses difficultés. Galla ne pouvait à peine respirer, ce vent était si violent qu’une personne debout aurait été fauchée et soulevée de terre et rejetée plus loin. C’était inimaginable, ce n’était pas les doux alizés mais une véritable tornade soudoyant les petites gens.
Galla avait assez de maîtrise pour contourner cette peur qui malgré elle, venait la déstabiliser. Ces désagréables saisons climatiques, avait-elle pensé jusque-là, on peut les juguler, il suffit d’en faire fi, de rester coite et attendre que ces inconvénients s’arrêtent. Mais depuis quelque temps ces saisons problématiques s’étaient accentuées. Ce n’était pas la bruine ou une simple averse, cette affluence était plus abondante, le vent soufflait plus fort et ces petits orages avaient grossi en tornades ou en ouragan, ce qui avait sérieusement inquiété Galla. L’on ne pouvait plus tabler sur les saisons, tout semblait déréglé, c’était comme si les éléments climatiques n’étaient plus prévisibles. Tout était chambardé. De ce fait comment savoir si l’on devait se déplacer si l’on avait fait le bon choix. C’était devenu un problème majeur, quel ciel envisager pour ex : la promenade ? le mystère s’épaississait, plus aucun matériel pouvant nous délivrer de ce système des Dieux. Quelle magie faire appel ? Quel présage, l’on ne peut que s’interroger sur ces grandes eaux déversées ? Coutume pour les divinités… Quelles sont leurs prérogatives ? Retournons dans les songes. Mais il ne sera pas aisé de connaître les raisons de cette transformation du climat, il faudrait l’ivresse prophétique pour une histoire sûre. Trouver le nombre d’or pour éviter les grands ouragans. L’expérience ne fait rien, la sagesse est une voie, mais qui inspirera les esprits pour instruire ce monde désenchanté ? Les gens ont perdu la foi même en eux-mêmes, alors…
Galla était la seule connaissant les us et coutumes de la Terre, mais là comme le scientifique elle ne savait que répondre ou répondre trop tard. C’était devenu une épreuve, le climat échappait à tous… les données des satellites parfois arrivait au moment même que les forces se déchaînaient ou juste avant que l’on ne puisse stopper ces ouragans fabuleux.
Les sources scientifiques sont une aide précieuse, mais même s’il y a un reliquat d’idées, cela ne peut suffire aux gens. La présence de Galla et des sommités n’ont plus de poids. Il faut réhabiliter le discours pour que s’inscrive la puissance d’exister.
Chapitre 2
Le ciel était glauque chacun se demandait quelles prémisses de catastrophe cela signifiait. Le vent d’abord frémissant se leva brutalement et bientôt la pluie se déversa avec fracas bondissant sur le sol. La rivière déjà haute enfla rapidement, bouillonnante telle une cascade se déversant de la montagne et la côte d’alerte dépassée, elle déborda sur les rives. Telle une vague elle emporta le trésor des prairies. Plus de plénitude, la sueur perlait au front. Après un temps d’averse renouvelée la rivière commença à recouvrir les terres et comme le village se trouvait sur une pente douce, le flot vivace roula jusqu’à ce lieu et pénétra grossie à même les maisons. Où était la terre prodigue maintenant dans ce branlebas des éléments ? Quel serait notre nouvel horizon ? Souffle des dieux montre-nous le chemin…
Galla séjournait là, dans un parfum suave, comme embaumée, en sa chambre elle reposait. Lorsqu’elle voulut se lever elle fut surprise de sentir non le parquet mais un liquide, fatalité ! Son pied et sa jambe furent bientôt immergés. Telle une bête sauvage dévorant ses orteils, elle se sentit imprégnée par le flot. Elle hésita à aller à la porte car elle pensa que devant l’entrée si elle essayait d’ouvrir, le flot allait s’engouffrer à même la pièce et se hausser à hauteur des meubles. En ces conditions elle ne pourrait absolument pas se mouvoir. Dans cet air raréfié comment respirer et même entendre battre son coeur dans ce charivari des eaux ? Telle si elle avait porté une lourde armure sur son poids plume pour un passage rituel, rien ne répondait à l’élasticité de ses membres. Le flot comme furibond se déversait dans le couloir, elle dans sa chambre malgré l’eau stagnante, elle semblait être encore dans un refuge car si par mégarde ou poussée violente la porte d’entrée s’ouvrait, personne n’aurait su dire si elle n’aurait pas péri noyée.

Que faire en ces instants d’outrance de la nature ? Attendre la volonté des Dieux pour que ces derniers entendent la voix désespérée de la terre ? ou se blottir dans ses souvenirs ou dans ses rêves ?

REMEMB ER …
Vêtue d’une longue robe serrée avec un ruban d’or à la taille, jouant de l’éventail telle une Espagnole à l’heure brûlante du jour, elle dansait ce jour comme une Japonaise. Mais sa blondeur et son teint venaient à la trahir. De ce fait elle ne venait ni de l’Andalousie ni des iles Nippones. Quelle référence à s’appuyer sinon le tempo de la danse pour trouver son type de femme. Serait-ce une artiste ou une femme de petite vertu ou seulement une dame qui venait à s’amuser ? Difficile de transposer les dons et la grâce naturelle.
* * *
Galla au premier abord n’avait pas un minois facétieux mais aimait-elle le jeu ou le grand Art ? Cette dame avait des ascendants de renom ; de ce fait elle ne pouvait pas tomber dans les travers de certaines classes. Elle se montrait grande chasseresse, n’entendait-elle pas résonner au loin les cors d’antan ? Ce jour la chasse manquait de grandeur, disait-elle, l’on ne percevait seulement que les vocables des rabatteurs, et le chevreuil ou la biche ou le cerf n’avait plus la chance de pouvoir se sauver, c’était la curée savamment organisée et disait-elle tout cela est bien regrettable.
Chapitre 3 (l’aviateur)
Le silence impose d’être muet et pourtant pour montrer que l’on vit encore, l’on crie ! Mais aucune réponse. Tout l’environnement semble figé, stratifié. Où s’était-il engagé ? Aucun vent frissonnant de vie pour témoigner une force, aucune cime, aucun cours d’eau, il avait pénétré dans un site où il n’y avait aucune manifestation du vivant ! Ah ! entendre le chant de la mer, Eole sifflant et les mélodies qui montent de la terre plutôt que ce silence glacé qui vous paralyse ! Peut- être est-ce la nuit sans étoile qui me met cette cape de silence ? Il est vrai que je marche dans cette ombre grise, à cette heure sombre que pouvais-je en ces lieux rencontrer ? Ni fleurs royales telle la rose et le lys, ni animaux domestique tel le chat. RIEN ! C’était le vide froid. Etais-je en péril ? Mais à l’aurore tout peut changer se dit-il à nouveau confiant, ce manteau lourd chargé d’inquiétude peut tomber, le lever du soleil va tout faire renaître. Certes ce lieu restera calme, ce ne sera pas les clameurs d’une ville en effervescence mais même les insectes apporteront ce don de vie. Bien sûr il ne savait pas toujours où il avait atterri au cours de la nuit. Son avion, certes pas le dernier modèle s’était enclavé, mais heureusement sans faire de dégât, ce n’était pas une queue de comète qui l’avait heurté, ni un orage trépidant qui lui avait fait perdre le vol mais un manque d’essence, c’était stupide. Il possédait il est vrai un avion rapport aux modèles géants, de miniature. Mais cela lui permettait de voyager dans une partie du monde. Enfin il ne se serait pas lancé avec cet objet au-dessus de l’océan tempétueux ou de montagnes impressionnantes. Il était satisfait de voler dans des sites adaptés à son petit avion pour baptême de l’air, mais cette fois le lieu ne répondait pas aux besoins de l’avion. Il ignorait totalement même s’il avait respecté la direction, où il était. N’étant aucunement blessé, à quoi bon se consumer, il ne devait pas se plaindre d’ailleurs jusqu’à ce jour, c’était un bon outil, il devait être réellement responsable du vol.
Responsable d’un peut être accident ? Ce terme le souleva de terre. Qu’avais-je commis comme infraction ? C’était une imprudence de partir sans assez de carburant mais pas un crime, néanmoins je m’en faisais reproche. Je n’avais pas tué un participant ni très abîmé mon véhicule, mais je n’avais pas pris toutes les responsabilités pour conduire cet avion et cette résonance en moi me disait : tu es un irresponsable ! Comment me dégager de cette obsession ? Responsable ce mot résonnait en écho en moi, ma conscience me disait que j’avais fauté, j’étais sen

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