L’enfer à ma porte : témoignages divins.
111 pages
Français

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L’enfer à ma porte : témoignages divins. , livre ebook

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Description

« C’est pourquoi je vous le dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé » Marc 11 : 24 Un verset qui prend tout son sens à travers trois personnages (Marie-Antoinette, Annette et Mathieu) aux destins fragiles et tragiques. Trois personnages au bord du suicide qui jadis avaient une vie posée, un destin lumineux mais il a fallu d'un seul événement pour que leurs vies basculent. Entre chagrins, désespoirs et malheurs, ils s'accrochent à l'unanimité sur le Dieu vivant dans le seul but de trouver une porte de sortie. Leurs divers témoignages renforceront votre foi et ceci prouvera ô combien, chaque situation difficile/ hideuse dans la vie a une réponse existentielle. Ce roman est un témoignage divin qui débloquera plusieurs situations difficiles que vous vivez au quotidien.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2024
Nombre de lectures 186
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ROMANL’enfer à ma porte:témoignages divins.
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AUTEURE : EDEN TCHAGNAweb écrivaine, journalist, copywriter professionnel, maitresse de cérémonie
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« -Vous avez été victime d’un très grave accident de circulation. Une collision entre une semi-remorque et la Toyota de votre mari. Votre mariet votre fils ne s’en sont pas sortis. Quant à vous, on n’a pas eu d’autres solutions que de vous amputer la jambe gauche et la main droite afin de vous maintenir en vie. C’est-à-dire…» Je me réveillai en sursaut avec cette parole qui résonnait dans ma mémoire depuis deux ans telle une mélodie de film d’horreur. Je sentis un mal detête insupportable dès mon réveil avant de me rendre compte de ma triste réalité, de l’enfer qui s’était installé dans ma vie…
Les larmes pleines aux yeux ce matin, je me souviens encore de cette période où la jeunesse m’appartenait, je l’avais dans la peau! Mais aujourd’hui, tout a changé, le destin s’en ai pris à moi; quelle a été ma faute, mon Dieu ? Quel mauvais esprit a pris possession de mon corps ?J’aitoujours fait les choses dans la norme de la divinité !J’aicru en cet être invisible appelé toujours Dieu ! Jefouille mon erreur, je cherche en vain ou j’ai pêché, où j’ai fauté mais je ne vois rien! Le seigneur m’a-t-il oublié ? Existe-t-il vraiment ?C’est quoi ma
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faute bon sang ?D’avoir aimé ?D’avoir été juste vraie ? Une larme venait de mouiller ma chemise grise ! Oui, Je suis déchue, je suis déçue, je suis déprimée, je suis haineuse, je suis malheureuse. Ma vie a été détruite en une journée… Marie-Antoinette MBELLA, 32 ans et jadis journaliste la plus prisée d’une chaine télévisée au Cameroun, à Yaoundé. Aujourd’hui je broie du noir. Aux oubliettes, je me trouve ; en enfer je suis bien installée. Je n’ai plus rien, mon cœur est meurtri! Dame Mort, viens frapper à ma portes’il te plait ! Pourquoi me faire marcher sur le dos de la souffrance ? Il a fallu d’un jour pour tout perdre, d’un jour pour sentir dans ma chair la douleur terrestre. Oh seigneur ! Je ne suis pourtant pas née handicapée mais je le suis. Où sont mes membres ? Ma jambe gauche ? Mon bras droit? J’étouffe encore en sanglots.Il est 10 heures et c’est l’heure à laquelle Jennifer, ma bonne vient me donner le petit déjeuner. Je me précipite à nettoyer du revers de ma seule main mon visage. Je fais déjà assez pitié. Cela ne sert à rien de remuer le couteau dans ma plaie saignante. J’étais allongéesur le lit quand la porte de ma chambre s’ouvrit grandement et je sursautai.
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Jennifer : Bonjour Madame ! Votre petit déjeuner ! Aujourd’hui, c’est du pain au lait et du café chaud.Dit-elle en s’approchant de la table de ma chambre qu’elle s’arrangea à pousser jusqu’au seuil du lit dans lequel j’étais couchée.
Moi : Merci Jennifer ! bien le bonjour à toi. Jennifer : Puis-je vous aider ? Moi : Non je me débrouillerai.
Lançai-je avec le visage froncé. C’est quoi cette manie de toujours avoir de la commisération envers un handicapé ? Je ne veux pas de la pitié, je suis encore capable de manger toute seule.
Jennifer :D’accord Madame! Si vous avez besoin de moi pour quoique ce soit, faites-moi appel !
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Moi: Jennifer, tu n’es pas obligée de me répéter cette même phrase tous les jours, tu le sais ! Lui dis-je fadement Jennifer : Désolée Madame ! Bon appétit ; Elle tourna son talon en direction de la porte de sortie et je l’interpellai aussitôt.Moi : Hey !! Je ne veux recevoir aucunes visites aujourd’hui! Jennifer :C’est noté Madame; elle ne tarda pas à s’effacer
Jennifer était la cinquième ménagère qui s’occupait de moi depuis monmalheur, les quatre précédentes n’ont pas supporté le mauvais tempéramentque j’affichais au quotidien ! Je rendais la vie difficile à tous ceux qui m’entouraient: oui !J’étais devenue aigrie, froide, grincheuse envers le monde entier, avais-je encore un cœur? Non il était mort avec les miens, il était mort avec mes membres. Pourquoi la vie me haïssait tant ?
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J’ailongtemps cherché mon erreur mais je n’en trouve pas. Malgré mon humeur sauvage, Jennifer résistait ; c’était une jeune fille de 18 ans, très belle, une ressortissante de la région du grand Ouest Cameroun ; elle n’avait pas pu continuer l’école faute de moyens financiers et il fallait absolument qu’elle fasse ce boulot pour joindre les deux bouts et aider sa famille qui vivait dans une désuétude à nul autre pareil !J’appréciaisson courage et sa dévotion au travail : elle faisait mon bain, s’assurait de mon repas, et de la propreté de toutes les pièces de la maison…
Comme toujours, j’eus du mal à avaler mon lait, encore moins mon pain !J’essayais de comprendre comment ma vie avait pu utiliser la fonction de moins l’inconnu en un éclair. Seigneur où es-tu ? Existes-tu réellement ? Pourquoi moi ? Les larmes venaient de me laver les joues et mes pensées du passé recommencèrent à défiler…
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Un seul prénom me revenait chaque fois : Ernest ! Je mourrai d’envie de le revoir, de le toucher, de le caresser et surtout de le sentir auprès de moi pour me consoler et me remonter le moral comme il le s’avait si bien fait ! Mais le destin avait choisi nous séparer, nous éloigner et m’infliger une souffrance insupportable! Le diable avait réussi à s’accaparer de ma vie, à la transformer en enfer, à la violer afin de s’y installer confortablement. J’avais néanmoins fini la moitié de mon plat et comme àl’accoutumée, je conduisis ma chaise roulante vers la fenêtre de ma chambre ! J’observaisciel, les oiseaux qui chantonnaient en le chœur et mes larmes coulèrent toutes seules!C’étaitmon quotidien. Mes yeux rivés vers le vide, je ressentis mon corps bougé seul et je tournai le regard !
Jennifer : Vous allez bien madame ? Moi : A ton avis ? Que veux-tu cette fois ci ?
Jennifer : Je suis entrée plus de deux fois dans la chambre pour le ménage et vous étiez dans la même position, je me suis inquiétée juste !
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Moi : Pff il est quelle heure ? Jennifer : 14 heures madame ! Je réalisai sur le coup que j’étaisresté plus de 5 heures de temps dans la même position à laisser mes s’égarer! Je fronçai les sourcils !
Moi: C’est l’heure de mon bain c’est ça ? Jennifer: Oui madame mais….Moi : Mais quoi ? Jennifer : Ma…ma…dame il y’a hummmmm je sais que…..
Moi: Je n’ai pas le temps de t’entendre bégayer Jennifer ! Ou tu parles normalement ou tu sors de cette chambre !
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Jennifer: Je sais que vous n’allez pas apprécier ma proposition mais vous savez que tout ce que je souhaite c’est votre bonheur!S’ilvous plait je propose qu’on puisse sortir !
Moi : Je te demande pardon ?
Jennifer : Désolée madame !C’estjuste que depuis que je travaille pour vous, vous êtes toujours dans la chambre et je pense que pour le bien être de votre mental, vous devriez sortir ! Moi : Jennifer écoute moi très bien et que cela entre en profondeur de ta mémoire ! je ne te paye pas pour venir ici penser mais pour t’occuper du ménage et de ma nutrition ! Je ne suis pas sûre que si tu étais à ma place, tu allais avoir la force de sortir : sais-tu ce que je traverse en longueur de journée ? Sais-tu comment se porte mon mental en ce moment ?
Jennifer : Je suis désolée madame ! Moi : Sors de cette chambre.
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