L enfant des terres rouges
290 pages
Français

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L'enfant des terres rouges , livre ebook

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Description

A travers ce livre, vous découvrirez les aventures de Céline du Miroir, petite fille médium au Brésil, demoiselle aux ailes de verre en Guyane française et femme magnétiseuse urgentiste en France métropolitaine...
Vous plongerez dans un univers où se côtoient vivants et décédés, lumière et noirceur, guides lumineux et entités du bas-astral...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juillet 2014
Nombre de lectures 9
EAN13 9782332577580
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-57756-6

© Edilivre, 2014
Avant-propos
A travers ce livre, vous découvrirez les aventures de Céline du Miroir, petite fille médium au Brésil, demoiselle aux ailes de verre en Guyane Française et femme magnétiseuse urgentiste en France métropolitaine…
Vous plongerez dans un univers où se côtoient vivants et décédés, lumière et noirceur, guides lumineux et entités du bas-astral…
Céline du Miroir voulait juste nous transmettre son témoignage, sa vérité : l’Amour.
Elle nous incitait à nous plonger dans notre Moi intérieur afin que nous découvrions la raison de notre présence sur cette terre.
Introduction
Installée à son bureau, la jeune femme songeait au parcours qu’elle avait effectué durant ces quelques dizaines d’années passées. C’était une brune de type méditerranéen, aux cheveux longs et relevés à la manière espagnole. Ses traits étaient assez fins et réguliers. Les vêtements qu’elle portait étaient d’un goût sûr, confortable et chic. Juste ce qu’il fallait pour la rassurer.
Pour elle, toutes ces années passées avaient été émotionnellement riches en toutes sortes d’évènements douloureux, marquants, imprévus ou joyeux, et ceux-ci l’avaient énormément fait grandir moralement et spirituellement.
Par flash, les souvenirs émergeaient. Une image puis une autre ; un parfum puis un autre ; un voyage astral puis un autre…
Pourquoi avait-elle dû traverser telle ou telle épreuve ?
Qu’avait-elle à comprendre sur le but de sa vie et qu’avait été celle-ci jusqu’à ce jour ?
Bien sûr, cette jeune personne avait trouvé une force en elle pour dépasser certaines périodes difficiles de son existence et cela grâce aux dons qu’elle avait acquis durant sa plus tendre enfance. Elle n’avait pas forcément prêté attention à la manière dont les évènements s’étaient déroulés pour la faire grandir, sans doute par envie de mener sa barque simplement comme tout un chacun dans la vie ou par instinct de survie.
Le ciel s’était bien chargé, par la suite, de lui montrer quel était le chemin qu’elle devait suivre, car tout ce qui arrive dans ce bas-monde a sa raison d’être et nous élève de notre petitesse d’esprit.
« S’il est parfois des souvenirs extraordinaires de notre vie qui nous reviennent souvent en mémoire, ils sont mêlés à une palette de couleurs et à une partition de musique. Nous sommes à la fois peintre et musicien. » (Céline du Miroir)
Chapitre I La jeunesse de Céline
Ses origines
Pour comprendre et connaître l’enfant qu’elle avait été et la femme qu’elle était devenue au cours de toutes ces années, il fallait remonter aux sources !
Sa mère, née dans le département de l’Aube, avait vécu jusqu’à l’âge de treize ans dans cette région et avait assisté au débarquement des américains à la fin de la seconde guerre mondiale.
Un beau jour, pour clore une relation de couple basée sur la violence physique et verbale, la grand-mère maternelle de Linou avait décidé de retourner dans son Jura natal. Cette femme de 52 ans, veuve d’un premier mari et séparée du deuxième, s’était lancée un vrai défi, celui de redémarrer à zéro avec ses deux enfants encore à charge, laissant sa maison et ses commodités au profit d’un petit meublé dans la ville de sa jeunesse !
C’est ainsi que la maman de Linou, Marceline, avait lâché ses habitudes et sa meilleure amie Lili pour l’inconnu.
Avec brillance, celle-ci avait terminé sa scolarité et, avec son diplôme en poche fraîchement obtenu, elle avait trouvé un poste à sa convenance très rapidement dans cette même petite ville.
Céline pensait que sa maman, Marceline, avait vécu une jeunesse heureuse. Celle-ci avait rencontré un énorme succès auprès de la gente masculine grâce à son sourire, sa merveilleuse joie de vivre et sa beauté aux traits hispaniques. Belle brune, aux cheveux longs et bouclés, voilà le portrait de la maman de Linou. De plus, cette femme avait eu, durant sa jeunesse une énorme passion pour la danse et le théâtre.
Pour ses 24 ans, la grand-mère de Linou avait poussé sa fille à passer un concours pour entrer à l’Education Nationale. Ce qu’elle avait réussi avec brillance.
Et voilà la jeune personne, fonctionnaire, complètement autonome, dans une grande ville, ne rentrant chez sa mère que le week-end !
Déjeunant régulièrement chez « La comtesse », restaurant de l’époque à la mode, elle avait fait la connaissance d’un bel homme séduisant au possible, mystérieux et quelque peu envoûtant avec son petit accent sud américain ! Il arrivait du Brésil. Celui-ci, nommé Domingo était venu poursuivre ses études linguistiques en France.
Et voilà Marceline, prise au piège de l’amour !
Mais cette histoire ne plaisait guère à la grand-mère de Linou, Madeleine, qui voyait sa dernière fille lui échapper !
Afin de mettre un terme à leur relation, cette pauvre femme, mal aiguillée par de « charitables âmes » s’était mise en tête de poursuivre avec acharnement l’amoureux de sa fille !
Fouillant dans le passé de Domingo pour obtenir « je ne sais quoi de compromettant » et pensant l’intimider, elle avait inventé plus d’un stratagème pour éloigner celui-ci ! Ce qui n’avait fait que les rapprocher davantage !
A ce démarrage de vie amoureuse sur les chapeaux de roues, un petit garçon Manolo était né !
Fatigués par les humeurs et persécutions de sa maman, Marceline et Domingo avaient décidé dans un premier temps de mettre une première distance entre la famille et eux. Ils s’étaient expatriés pour la Suisse, terre neutre. Puis, lorsque l’enfant avait eu neuf mois, les parents de Linou avaient décidé de partir dans le pays ensoleillé de Domingo. Il avait repris son poste de fonctionnaire et Marceline avait pris un congé sans solde auquel elle avait droit en tant que fonctionnaire de son poste de secrétaire au Rectorat du Doubs.
Tant bien que mal, la situation s’était améliorée avec Madeleine grâce au temps et à l’éloignement.
Sa petite enfance
La venue au monde de la petite Céline (Linou) : un soir d’avril à 22 heures 15, sous une pluie battante et diluvienne, en pays tropical, le Brésil !
Sa naissance avait rempli ses parents de bonheur. En effet, son père ayant été gravement malade quelques temps avant, avait promis à son épouse de lui donner un autre enfant s’il guérissait. Il avait imploré le ciel de lui offrir une petite fille afin que celle-ci tienne compagnie à sa femme s’il venait à disparaitre prématurément.
La petite enfance de Linou s’était déroulée sous un ciel bienveillant, agrémentée par le bruit des cigales, un frère tel un feu follet, toujours par les quatre chemins, une maman active et un père toujours très absent du fait de ses responsabilités multiples au sein du gouvernement brésilien, chef des statistiques d’un Etat trois fois et demi grand comme la France.
La jeune femme qu’elle était devenue se remémorait aisément le cadre chaleureux dans lequel elle avait grandi : une villa de plein pied dans une petite ville du Mato-Grosso, un lieu « hors-temps », des cocotiers, des bananiers sur la propriété, un fauteuil à bascule sur la terrasse et la terre rouge de ce pays ensoleillé.
Un souvenir presque palpable ainsi qu’une douce sensation d’un régal de bananes coupées en rondelles, agrémenté de miel par-dessus pour son goûter lui revenaient en mémoire.
Des bosses et des bleus, Linou s’en était fait régulièrement car elle avait la très fâcheuse habitude de grimper partout. Du coup, elle tombait à chaque fois.
Toute petite déjà, on peut entrevoir la part de noirceur et de méchanceté chez l’être humain et ce que cela peut engendrer. En effet, âgée d’environ trois ans et demi, Linou avait été l’objet de la cruauté d’un enfant du quartier qui lui avait coincé le doigt volontairement dans le petit portail en bois de la villa familiale. Quel sentiment d’injustice elle avait eu, doublé d’une souffrance physique. Elle avait failli perdre son doigt.
Ce jeune garçon, apparemment, avait l’habitude de faire du mal à ses camarades par plaisir. Cet épisode avait laissé à l’enfant qu’elle avait été une peur des hôpitaux qui, au fur et à mesure, avait grandi en elle intérieurement. Ce qui lui était arrivé par la suite, au cours de sa vie de femme, avait renforcé cette phobie.
Quelques autres images marquantes de l’enfance de Linou avaient ressurgi également.
Linou à cheval avec son père, trottant gentiment. Tandis qu’ils traversaient une rivière, quelqu’un s’était mis à crier : « Il y a un boa dans l’eau ». C’était au cours d’un pique-nique organisé en forêt par des amis et collègues de Domingo. Les images d’une magnifique forêt dense, d’un vert extraordinaire, et d’une cascade étaient restées gravées au plus profond de son être, avec une nostalgie de son pays.
Avant qu’elle n’ait été enfermée dans le carcan de la société européenne, Linou avait été une petite gamine souriante, avec un dynamisme très précoce.
Déjà enfant, elle baignait dans une ambiance spirite et un évènement particulier s’était produit de manière à ce que ses parents songent qu’elle était protégée par les Dieux ! La petite fille était sortie indemne d’un accident domestique où elle aurait dû être blessée. Le lavabo complet s’était affaissé et s’était brisé en mille morceaux à ses pieds sans que pour autant, elle n’ait eu la moindre égratignure.
A cette époque-là, son père, Domingo, qui occupait une fonction administrative très importante dans la région de Mato-Grosso, était envié et jalousé par certains collègues du cru visant sa place. Une cérémonie de magie « vaudou » avait été programmée à son encontre ainsi que celle de sa famille mais une âme charitable avait parlé et indiqué à son Pater Familias le lieu, un cimetière, où avaient été enterrées tou

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