L écho du temps
336 pages
Français

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L'écho du temps , livre ebook

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Description

C’est l’histoire d’un adolescent qui se retrouve prisonnier d’horribles cauchemars pendant plusieurs semaines. Ces derniers le conduiront vers des régions à la fois étranges et magnifiques. Il va y faire deux rencontres qui modifieront son destin à jamais. C'est l'histoire de quelqu'un qui aurait pu sombrer dans la déprime, mais qui au contraire, grâce à ce qu’il va découvrir, trouvera la force de remonter la pente, de découvrir sa famille, et de ressortir plus fort et plus riche professionnellement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juin 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782332679567
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-67954-3

© Edilivre, 2014
L’écho du temps
 
 
Si toutes les semaines commençaient comme ça……. !!!!
Lundi :
Il est 6h00, Bastien est couché, il lui reste 1h30 avant que son réveil ne se mette à sonner pour commencer une semaine de cours dans son lycée. Toute la petite maison est calme et endormie. Sa sœur Déborat ou – Débie pour Bastien – dort dans la chambre juste à côté de son frère. Marc et Jeanne, les parents de Bastien sont eux aussi encore couchés, mais leur réveil vient de sonner. Al caponne, le chien, surnommé ainsi car il n'y a pas plus grand voleur dans le quartier est au salon affalé, les oreilles dressées car il a entendu la sonnerie du premier étage, attend que le premier qui se lève lui prépare sa gamelle.
Tout le quartier s'éveille lentement, il fait nuit noire et la neige recouvre une partie des toits des maisons. Il fait froid et les réverbères sont encore allumés, donnant des formes bizarres au peu de personnes qui passent à proximité de leur lueur. Il est joli ce petit coin du village où le lotissement a vu le jour il y a 3ans maintenant. Construit sur l'emplacement de l'ancienne caserne des pompiers de Dompierre, commune de la Vendée.
La maison des parents de Bastien est jolie aussi. Petit pavillon de ces années 1980 où tout le confort est prévu, du garage pour 2 voitures à la parabole dernier modèle qui permet de recevoir toutes les chaînes du monde entier, reste juste à finir les clôtures du jardin qui délimitent la maison de Marc et Jeanne avec celle de Jean et Danielle, parents eux aussi de deux jeunes filles, dont Emma n'est pas indifférente à Bastien, et vice versa.
De l'autre côté de la maison de Bastien se trouve Toine, diminutif d'Antoine, le grand copain de Bastien et aussi son confident sur ses petites amours avec Emma. Toine lui, est un solide gaillard de 1m 92 qui est sûrement plus porté sur les sports de combat que les cours de Mme Faret en mathématiques.
Revenons sur le petit pavillon familial de Marc et Jeanne. Marc vient de se lever, et est descendu de sa chambre pour préparer son café ainsi que celui de son épouse, depuis maintenant 19 ans. Il essaye de ne pas faire trop de bruit malgré Al Capone qui ne le décroche pas d'une semelle, espérant toujours voir sa gamelle se remplir, ou par miracle une tranche de pain qui déraperait par terre, pouvant permettre au chien de se montrer dans ses plus beaux exploits de récupération aussi rapide qu'une rafale de mitraillette.
Bastien lui, est endormi, ni le réveil de son père, ni le chien qui montre quelques signes d'impatience dans la cuisine n'ont pu le réveiller, et pourtant, d'un coup d'un seul, un bruit assourdissant, mais intérieur à Bastien va le faire redresser d'un bond, ne comprenant rien à ce qui vient de se passer. Assis sur son lit, pétrifié telle une statue, hébété comme Al caponne devant une bêtise qu'il vient de faire, frigorifié comme s'il venait de sortir d'une nuit passée dans le congélateur, ne pouvant ni parler, ni se lever, ni même bouger un doigt, Bastien est là apeuré comme un enfant devant un coup de tonnerre, et l'effroyable bruit qui le suit.
Pendant 1mn il n'a pas bougé, puis d'un bond il est descendu de son lit, a couru jusqu'à la chambre de sa sœur, la secouée comme un mirabellier, puis d'un coup a senti comme un assourdissement sur le côté droit de sa figure, c'était la claque que venait de lui affliger Debie, qui, dans un même temps accompagnait son geste d'un
– « ça va pas non ! »
– « Debie, Debie est-ce que tu as entendu ?
– « entendu quoi ? » répond Debie en se frottant les yeux complètement bouleversée par ce réveil brutal et incompréhensible de son frère.
– « cette drôle de voix » dit Bastien en ayant la voix tremblante comme si un mort vivant venait de lui parler.
– « T'as vu l'heure, va faire tes cauchemars ailleurs et laisse-moi dormir lui répond-elle, avec son regard sympathique d'ado, qui est dans ses bons jours, lui tournant le dos en reprenant sa couette pour se rendormir.
Bastien retourne dans sa chambre d'un pas, qui n'a rien de militaire, poussant la porte devant lui afin de bien voir l'ensemble de sa chambre, et surtout pour s'assurer que personne n'est assis dans son fauteuil, à l'attendre avec une tête de monstre.
Pourtant, Bastien n'a pas l'air d'un garçon apeuré d'habitude. Pas très grand de taille, les cheveux bruns un peu hirsutes, sportif mais sans trop de fatigue, de corpulence normale pour un jeune de son âge (16 ans), il a le regard vif et passionné de la vie qui se déroule devant lui. Toujours le bon mot pour faire rire la classe sans pour cela la perturber, comme disent ses professeurs « il a de l'humour et une bonne répartie ». Mais à ce moment-là, il est pétrifié à l'idée de retourner se coucher dans son lit, persuadé que la voix qu'il a entendue va se remettre à lui parler.
Il s'allonge tout doucement dans son lit, croise les bras et attend la lumière allumée, pour se rassurer, seulement voilà, à cet âge-là pas besoin d'attendre longtemps pour que le sommeil vous rattrape et vous transporte dans les bras de Morphée. Et le phénomène se reproduit, une voix qui vient de loin, de très loin, qui lui dit :
– « aide moi, aide moi, je m'appelle Jes……… puis plus rien. Le silence. Un silence de glace, où la respiration est courte et où l'on a l'impression que de la fumée s'échappe du nez, Bastien n'ose pas bouger.
Il est sûr que cette voix n'est pas un rêve. Jamais il n'a vu ce phénomène se produire sur lui, il finit par se lever et descend à la cuisine rejoindre son père, mais n'ose pas en parler. A cet âge on ne veut pas que son papa le prenne dans ses bras pour le rassurer. Son père lui pose cependant la question :
– « Que fais-tu ici à cette heure-ci, t'es bien matinal, tu es malade ? »
– « Non » répond Bastien, l'air un peu gêné.
– « on dirait que tu as vu un fantôme »
– « non, non pas de fantôme »
Son père n'insiste pas, voyant son fils dans une attitude inhabituelle, sans réponses, se disant que l'humour ne serait pas de la partie aujourd'hui.
– « manges ça te réveillera » rétorque son père pour couper la discussion.
Bastien est perplexe, il ne sait s'il doit en parler à son père, ou s'il doit garder ça pour lui en attendant que ça passe. Il ne veut pas paraître ridicule, et essaye d'adopter son air réjoui et pétillant de tous les jours. Pour rien au monde il ne veut remonter dans sa chambre, et invente une histoire à son père pour justifier sa venue si matinale dans la cuisine familiale.
– « je dois aller chercher Toine ce matin de bonne heure pour faire un peu de sport, avant d'aller au lycée » dit-il à son père d'un air très dégagé.
Son père est quand même bien surpris de cette initiative, pour le moins inhabituelle de son fils.
– « tu vas faire du sport avant d'aller au lycée ? » rétorque son père, en manquant de s'étrangler avec sa tartine. Tu as vu le temps qu'il fait dehors, toi qui préfère la présence de la cheminée à celle d'ouvrir une fenêtre pour aérer. Bastien fait mine de ne pas entendre et prépare son déjeuner, en jouant le rôle du sportif qui commence son échauffement, ouvrant et fermant les bras, sautillant comme s'il voulait exhorter les minutes de cauchemar qu'il vient de vivre.
Seulement voilà, c'était sans compter sur sa sœur Débie, qui arrive à son tour dans la cuisine, faisant d'un coup, d'un seul sursauter son père, qui ne peut s'empêcher de s'exclamer,
– « mais que se passe-t-il aujourd'hui, il y a une compétition dans l'air, les jeux olympiques commencent dans le quartier ? »
Débie rétorque aussitôt :
– « si l'autre débile n'était pas venu me réveiller comme une furie pour son cauchemar grotesque, je serais en train de dormir profondément »
D'un coup, d'un seul le visage de Bastien s'est assombri, se disant dans le même temps qu'il fallait qu'il trouve vite une solution à ce problème, avant que les questions ne commencent à fuser.
– « elle ne comprend rien à la plaisanterie, je voulais voir son visage pris en sursaut, et je n'ai pas été surpris. Aussi aimable qu'en pleine journée, sauf que je me suis pris une baffe en prime » répond de suite Bastien, espérant ainsi échapper à toute une série de questions.
Leur père reste interloqué et balance son bras, en leur faisant comprendre qu'ils étaient tous les deux ridicules, prenant son plateau pour le monter à Jeanne, avant que celle-ci attirée par le bruit ne descende.
– « Ne fais pas de bruit, et courage, pour la compétition sportive » déclare Marc en regardant ses enfants d'un air abattu, puis s'en va avec son plateau.
Bastien souffle intérieurement, et regarde sa sœur avec dépit, il est content de lui, il a esquivé avec brio le fait de se ridiculiser, mais reste toujours perplexe face à ce qu'il a vécu quelques temps auparavant. Tout en prenant son petit déjeuner, il pense à Toine, il faut qu'il lui parle de ce qui s'est passé, mais il ne veut pas être pris pour un peureux, devant son fidèle copain. Comment s'y prendre, comment amener le sujet, sans que celui-ci ne se moque de lui, et fasse courir le bruit au lycée. Noyé dans ses pensées, il s'imagine un scénario, qui le fera passer pour un sauveur auprès de son copain.
Il est 8 heures, et toute la maisonnée est maintenant bien réveillée. Bastien avait dû sortir, pour faire croire à ses parents, de son envie soudaine de courir dans le vent glacial du matin. Il avait fait le tour de son lotissement, en répétant son scénario, et était passé voir son copain, pour que celui-ci ne fasse pas une gaffe devant ses parents, se rappelant de sa mésaventure avec sa sœur. Prêt pour partir au lycée, Bastien entend son père, qui d'un coup lui déclare,
– « 

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