L Art de contempler l âme de la vie
84 pages
Français

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L'Art de contempler l'âme de la vie , livre ebook

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Description

« Nous irons, nous autres paumés, fumer des herbes de naufragés et nous perdre sur leurs radeaux de fortune. Si demain l'envie nous prend, nous viendrons marcher sur vos plates-bandes et de nos rires enfumés nous sombrerons pour un autre feu plus intense. Nous irons nous perdre sur les cendres de vos cigares où nos nostalgies d'exilés et de jeunesse incomprise surgiront pour nous rappeler notre dégoût de la vie. Nous irons, nous autres paumés, vers des plaines vierges et sauvages, guidés par des esprits en fuite. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 janvier 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342016277
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L'Art de contempler l'âme de la vie
Mister Douhaine
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
L'Art de contempler l'âme de la vie
 
 
 
 
Préface
 
 
 
Ces récits sont destinés aux nombreux lecteurs de vertu, pour accroître leur champ de vision sur le monde qui nous entoure.
Le contenu dégage des textes recherchés à travers des sujets qui nous touchent.
Chacun d’entre eux comprend une courte idée qui mène à visualiser, avec philosophie, la diversité morale de chacun.
Ces récits évoquent l’amour, la solitude, en passant par les aspects négatifs et positifs de la vie.
Ce recueil de récits traite à la fois de sujets qui nous touchent directement, mais aussi de thèmes différents de la réalité tels que les rêves, la magie, les voyages dans le temps, etc.
 
À un moment donné, vous vous arrêtez et observez ce qui se passe autour de vous.
Vous vous posez alors beaucoup de questions sur ce qui vous entoure et ce que vous voyez ; c’est l’âme de la vie qui vous dévoile toute sa splendeur et son mécontentement.
C’est tout cela que je veux arriver à vous faire comprendre, la vie, la vraie, celle qui filtre la souffrance, le bonheur, l’illusion, le désespoir.
Ce sont, en effet, toutes ces impressions que peut contenir et apercevoir votre cœur, qui doivent vous toucher au plus profond de vous-même.
 
 
 
Amour brisé
 
 
 
Souviens-toi, tu n’étais qu’une petite fille et je n’étais qu’un petit garçon et déjà tu m’offrais ton cœur.
Nous riions et pleurions ensemble, nos souffrances étaient communes.
Souviens-toi, souviens-toi bien.
Nous nous sommes promis que ni la crainte, ni la peur, ni la violence, ni même le destin ne devaient nous séparer ; non, rien au monde.
Notre amour était inimaginable, nous ne pouvions le décrire tellement il était fort et intense.
Je t’aimais et tu m’aimais, c’est tout ce qui comptait en ce temps-là.
Souviens-toi, tu n’étais qu’une gamine et moi un gamin.
Nous avions l’un pour l’autre une affection qui grandissait de jour en jour, jusqu’à ce fameux jour.
Je ne l’ai pas oublié ce jour, ce maudit jour où tout a basculé.
C’était à l’âge de l’insouciance, tu m’as oublié, oublié comme une vieille chaussure au fond d’un placard, une vieille chaussette au fond d’un tiroir.
Oubliés les moments que nous passions au pied de notre chêne favori, où il était gravé en lettres capitales nos initiales.
Tout cela pour un homme aux allures de gentleman, j’avais bien remarqué qu’il avait enflammé ton cœur, par contre il avait brisé le mien, me laissant agonisant sur mon sort.
Je n’avais qu’une envie : te prendre par la main et partir comme un voleur, mais je n’en fis rien car je t’aimais trop pour te faire du mal.
Tant de promesses pour rien, oublié ce baiser que tu m’as volé tel que ma joue s’en souvient, envolé du jour au lendemain
Souviens-toi, souvenez-vous madame !
 
 
 
Amour porté à ses filles
 
 
 
Depuis vos cris à la naissance, je n’ai cessé de vous aimer, de vous admirer et de comparer votre ressemblance à celle de votre mère, de vos tantes et de vos grands-mères.
Petites filles si fragiles et si câlines, vous êtes l’innocence même, ma force de vivre.
De vos premiers pas à vos premières paroles, je n’ai cessé de savourer chaque instant passé auprès de vous et de les mémoriser à jamais, de les graver dans ma tête pour vous les conter lorsque vous serez plus grandes.
J’aime contempler vos visages quand vous jouez ensemble, j’aime vos bouches si délicates d’où sortent ces mots incompréhensibles mais si doux à entendre.
Vous m’émerveillez de vos éclats de rire et de vos comportements turbulents, à vouloir tout contrôler.
J’aime vous cajoler quand vous pleurez pour un rien ou lorsque vous êtes malade, cela me fait de la peine de vous voir dans cet état.
Je reste à votre chevet pour veiller à votre sécurité, ces longues veillées ne me gênent pas du tout du moment que vous vous rétablissez vite.
Je vous couve comme une poule couvant ses poussins.
Avec votre mère, nous essayons de vous élever comme cela se doit, avec tendresse, générosité, respect d’autrui, pour vous inculquer de bonnes valeurs.
Mon travail me prend la plupart de mon temps, ce temps que je n’ai pas.
C’est un manque de ne pas vous voir, de vous serrer dans mes bras ; nous avons tant de belles choses à faire ensemble.
Je n’ai qu’une envie, celle de vieillir à vos côtés et de vous voir grandir, de prendre le temps de partager vos peines et vos joies, de rire auprès de vous.
Je voudrais que le temps s’arrête pour ne plus vous voir grandir et profiter de votre innocence, éternelle jeunesse que je ne vois que lorsqu’elle passe avec nos souvenirs insaisissables.
Je sais au fond de moi que cela n’existe pas.
De voir que vous allez grandir et que vous allez changer physiquement et intellectuellement, cela me désole car vous ne serez plus ces deux petites filles qui gambadaient et se faufilaient entre mes jambes.
Après l’enfance naîtra la puberté, l’âge du changement, période de bouleversements pour chaque enfant et pour beaucoup de parents.
Malgré ces changements, vous resterez mes filles, mes tendres filles, mais d’une façon différente, avec vos propres convictions et vos propres vies.
 
 
 
Aveu caché
 
 
 
Un jour, des parents décident d’emmener leur enfant en sortie, à l’abord d’un lac en montagne.
Cela sortait de l’ordinaire, ils ne prêtaient guère attention aux loisirs de leur enfant.
Rien qu’à la vue de l’eau, l’enfant était émerveillé, exalté même.
Une fois sur place, il se précipita sur la plage, enleva ses habits à l’abri des regards des gens.
Il tâtonna l’eau du bout du pied et la trouva un peu froide.
Il mit du temps avant de pénétrer dans l’eau.
Tout en grelottant, il avança jusqu’à ce que l’eau atteignît son menton.
Après avoir bien nagé, il décida de sortir de l’eau, il s’enveloppa d’une grande serviette de bain et s’assit près de sa mère.
Sa mère posa le sac de provisions et en sortit plusieurs paquets, ils commencèrent à manger.
Tout en mangeant, l’enfant se posa des questions.
À la fin du repas, il comprit que cette sortie n’était qu’un prétexte pour lui parler de la prochaine rentrée scolaire.
Ses parents avaient décidé de le mettre en pension car ils allaient travailler tous les deux et ils n’auraient plus le temps de s’occuper de lui.
Leur travail nécessitait des déplacements incessants.
Son père lui fit la morale pour qu’il comprît que ce n’était pas facile et qu’il comprendrait une fois qu’il serait grand.
Sa mère était de plus en plus mal à l’aise, elle essaya de le rassurer quand même, en lui disant qu’avec le temps il finirait par comprendre que c’était pour son bien.
De toute façon, un enfant de huit ans ne pouvait rien faire sinon obéir.
Avec le recul, il s’aperçut que ses parents avaient eu raison et que la discipline et le respect, une fois semés, forment la meilleure plante qui puisse exister.
Un enfant en harmonie avec lui-même, prêt à affronter la vie qui vous change un enfant en homme.
En homme de demain, celui qui désamorcera toute velléité d’agressivité et fera régner un climat de bonheur élargissant son horizon et enrichissant sa propre expérience.
 
 
 
Balade en automne
 
 
 
C’est le moment où il fait bon sortir, aller par-delà les sentiers des bois, sous les feuilles colorées.
Les arbres ont été soufflés par le vent, ils perdent petit à petit tout leur feuillage.
En marchant, un peu plus loin, j’aperçois un arbre qui attire mon attention.
Il est dévêtu de tout feuillage, sauf une feuille qui a résisté au vent, sa silhouette fait figure de squelette.
Soudainement balancée par le vent qui s’est levé, la feuille tournoie dans l’air, saluant au passage les autres feuilles de l’arbre voisin qui bientôt la suivront.
Elle va mourir habillée de ses belles couleurs d’automne, elle se pose lentement sur ses congénères qui ont rendu l’âme, elles...

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