Horus un justicier au grand cœur
420 pages
Français

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Horus un justicier au grand cœur , livre ebook

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Description

Antef, pharaon de la Haute et de la Basse-Égypte, règne sur le pays depuis des décennies. Sous sa gouvernance, le pays vit dans le chaos le plus total. La majeure partie de la Basse-Égypte est sous le contrôle des Hyksos et la population est réduite en esclavage. Le restant du pays est sous l’emprise de la noblesse et du clergé. La corruption est devenue courante et Pharaon n’en a plus que le nom. Sentant la population se détourner d’eux, les dieux et déesses décident d’agir pour rendre à l’Égypte toute sa splendeur et sa puissance. À sa demande, Horus obtient les pleins pouvoirs et vient sur terre afin de rétablir l’ordre et la justice. Mérétitès, servante au palais royal, lui voue une telle dévotion qu’elle deviendra divine adoratrice dans le temple d’Edfou.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 août 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414108534
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-10851-0

© Edilivre, 2017
Commencé le 9 mai 2016 et terminé le 21 juin 2017
Tous droits réservés
Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur.
Copyright © 2017 Robert Laval
Remerciement

Mes plus sincères remerciements à Nadine Reginster, Carine Strobbe, pour l’aide qu’elles m’ont apportée lors de la relecture.
Chapitre I Conseil divin
L’Égypte, jadis grande puissance militaire et commerciale, vit maintenant dans le chaos le plus total. Les Hyksos, groupe pluriethnique vivant dans l’Asie de l’ouest, avaient envahi l’est du delta du Nil. En moins de trois ans, toute la Basse-Égypte était passée sous leur domination. Après la prise de Memphis qui se fit quasi sans résistance, les Hyksos poussèrent encore plus loin l’invasion et descendirent jusqu’à la ville d’Hérakleopolis qui tomba après quatre jours de combats. Pharaon se montra totalement impuissant et incapable de gérer la situation. Son armée, en déroute, se replia abandonnant sur place ses morts et blessés. Ces derniers furent tous massacrés par l’ennemi et laissés en pâture aux charognards. Sans tombe, ces vaillants soldats étaient privés de vie éternelle. Furieux de voir l’incompétence de leur représentant régnant sur d’Égypte, les Dieux tutélaires d’Égypte se réunirent en Grand Conseil. Celui-ci se composait d’Osiris, de son épouse Isis, de leur fils Horus, mais également de Rê, Amon, Nephthys, Hathor, Thot, Sobek, Anubis et Ptah. Installés dans la salle des trônes, chaque Dieu occupait une place bien précise selon son rang dans la hiérarchie divine. Osiris et Isis, Dieux des Dieux occupaient les trônes principaux. Formant un cercle, chaque Dieu voyait la décadence de l’Égypte. La famine régnait au sein de la population. L’armée n’était plus que l’ombre d’elle-même. La corruption régnait dans les administrations et le clergé. Pharaon qui occupait le trône d’Égypte depuis près de vingt ans avait perdu tout contrôle. Les prêtres et les nobles possédaient les rênes du pouvoir, asservissaient et taxaient une population de plus en plus mécontente. Plusieurs années de sécheresse avaient vidé les réserves de nourriture et la population n’avait presque plus rien pour s’alimenter. Par contre, les magasins des temples regorgeaient de nourriture. La noblesse était aussi à l’abri du besoin. Mais aucun ne voulait partager et approvisionner la population. Il fallait intervenir de toute urgence, sinon le Panthéon égyptien risquait de s’effondrer.
– OSIRIS : « Membres du Conseil des Dieux, la situation est très grave et nous ne pouvons laisser la population, nos enfants, vivre ainsi. Nous nous devons d’intervenir et de rétablir l’ordre et la prospérité. Je vous ai donc tous réunis en ce lieu afin d’écouter vos propositions. »
– ISIS : « Osiris, mon époux, mon frère, je pense qu’il est grand temps que l’on mette fin au règne de Pharaon et qu’il aille rejoindre Anubis dans le domaine des morts. Son passage sur terre est un vrai désastre. Il ne dirige plus rien et il n’est plus qu’un pion sur le jeu de senet qui se laisse manipuler par les prêtres et le Grand Vizir. »
– ANUBIS : « Je suis d’accord avec Isis. Il ne fait aucun doute que quand il se présentera devant moi, son cœur pèsera bien plus lourd que la plume de Maât, sur la balance 1 . »
– RE : « Il n’y a pas que de Pharaon dont il faut s’occuper. Mes rayons brûlent chaque jour le sol d’Égypte. Osiris tu dois faire intervenir la déesse du ciel afin qu’elle fasse tomber la pluie sur la terre et que le Nil entre en crue et fertilise à nouveau les terres cultivables. »
– AMON : « Je suis entièrement d’accord avec vous tous. Mais il faut aussi faire cesser la corruption et les temples doivent aider la population à se nourrir. Si rien n’est fait d’ici peu de temps la population égyptienne n’existera plus. »
– HATHOR : « Grand Osiris, en tant que déesse de l’amour et de la fécondité, je dois t’avouer que je suis très inquiète. La natalité en Égypte ne cesse de régresser. La mortalité infantile ne cesse de croître. Nous ne pouvons plus rester dans l’ombre les bras croisés. Il faut agir sans délai. Je propose que l’un d’entre nous soit envoyé sur terre afin de redresser la situation. »
– NEPHTHYS : « Oh ! Osiris, ma tâche de déesse protectrice des morts devient de plus en plus insoutenable. Je ne peux retenir mes larmes quand je vois arriver, chaque jour, tant de pauvres gens victimes de hauts dignitaires sans scrupule. Jamais je n’ai connu cela depuis que le monde est monde. »
– THOT : « En tant que Dieu de l’écriture et des scribes, je suis au regret de devoir dire que certains scribes n’hésitent pas à falsifier les comptes aux profits de prêtres ou de hauts fonctionnaires. Je préconise donc une intervention divine urgente. »
– PTAH : « Moi qui suis le Dieu de la construction, de la métallurgie, de la sculpture, patron des chantiers navals et des charpentiers en général, je constate depuis bien longtemps que les ouvriers et artisans travaillent de plus en plus, mais reçoivent de moins en moins en échange du travail accompli. Quand ils tentent d’obtenir ce dont ils ont droit, ils se font molester par les gardiens à la solde des hauts fonctionnaires. Cela doit cesser. Nous ne pouvons rester à regarder ce qu’il se passe sans agir. »
– SOBEK : « Par mon statut de Dieu de l’eau et de la fertilité, je vais m’atteler dès ce jour pour que le Nil entre en crue et que la terre d’Égypte soit inondée. Malheureusement les récoltes abondantes ne pourront se faire avant six mois. »
– HORUS : « Étant le fils d’Isis et d’Osiris, Dieu du ciel, du soleil et aussi Dieu protecteur des pharaons, je me sens responsable de ce qu’il se passe. J’ai laissé Pharaon se faire piéger trop longtemps et je ne suis pas intervenu pour lui venir en aide. Je demande donc que l’on me permette de rattraper mes erreurs et que l’on me laisse descendre sur terre pour mettre fin au chaos qui règne en Égypte. »
– OSIRIS : « Merci à tous pour vos avis et suggestions. Nous sommes tous d’accord pour effectuer une intervention urgente. Horus s’est proposé comme volontaire, que ceux qui sont d’accord lèvent la main. »
Tous les Dieux et Déesses levèrent la main acceptant à l’unanimité qu’Horus intervienne sur la terre d’Égypte.
– OSIRIS : « Horus, mon fils, la décision est donc prise. Ta tâche ne sera pas facile, mais nous comptons tous sur toi pour remettre de l’ordre à la tête du pays. »
– HORUS : « Je le sais très bien, et nous nous devons d’agir au plus vite, il n’y a plus de temps à perdre. Un nettoyage complet aux plus hauts niveaux de la hiérarchie égyptienne est nécessaire. »
– OSIRIS : « Horus je te donne tout pouvoir pour agir au mieux afin que nous soyons à nouveau dans les grâces du peuple. Je te donne le pouvoir et le droit de prendre l’apparence de n’importe quel être vivant, animal ou humain, afin de mener à bien ta mission. »
– ANUBIS : « Horus. Tout être que tu m’enverras, se verra à tout jamais banni de la vie éternelle. »
– RE : « Horus ma contribution sera très claire, il te suffira de fixer un objet, un bâtiment ou un être vivant et que tu prononces mon nom, pour que celui-ci s’enflamme et se transforme brasier. »
– HORUS : « Merci à tous pour votre soutien. Je sais que ma tâche sera dure, mais en cas de besoin je me permettrai de faire appel à vous. Je sais que je pourrai compter sur votre aide. »
– OSIRIS : « Bien entendu nous serons toujours là, à ton écoute. Il ne se passera pas un seul instant sans que l’on ne suive ta progression. Use de magie à bon escient, tu as toute notre confiance. »
– HORUS : « Bien, puisque nous sommes tous d’accord, je vais donc vous quitter afin de ne pas perdre le moindre instant. »
Horus se leva de son trône et s’approcha du centre de la salle. Un immense cercle lui laissa voir l’Égypte du haut du ciel. Son corps se métamorphosa en quelques instants et il prit l’apparence d’un faucon. Il se lança dans le vide et déploya ses ailes. Il quitta le domaine des Dieux en volant en haute altitude. Profitant du vent, il garda les ailes bien ouvertes et sans fatigue il se laissa porter au gré des courants ascendants ou descendants. Il fit ainsi le tour de l’Égypte en passant au-dessus de toutes les villes principales afin de se faire une idée de la situation. Il ne put que constater qu’elle était des plus catastrophiques. Les morts jonchaient le sol et y étaient laissés à l’abandon. Personne ne s’en occupait à l’exception des vautours. Il fit également un long passage au-dessus de la Basse-Égypte, territoire occupé par les Hyksos. Il y vit l’horreur : la population était maltraitée et battue par l’occupant. Ce n’étaient plus des travailleurs mais des esclaves. Les pyramides de Gizeh et de Saqqarah avaient été violées et pillées. Memphis était devenu méconnaissable. Les temples d’Hathor, de Ptah et de Neith étaient à l’abandon. Il reprit la direction du sud afin de se rendre à Thèbes. Il devait voir Pharaon au plus vite. Longeant les rives du Nil, il remonta vers la capitale de ce qui était encore l’Égypte. Il survola et tourna à plusieurs reprises au-dessus de la ville. Là aussi comme à Memphis, misère, famine, maladie et mort faisaient partie du quotidien. Il se dirigea alors un peu à l’extérieur de la ville et survola le palais de Pharaon, avant d’aller se poser au sommet du deuxième pylône. De son point de chute, il avait une vue d’ensemble du domaine royal. Il prit tout son temps pour scruter les lieux et rechercha l’endroit où se situait la résidence de Pharaon. Ayant repéré les appartements du souverain, il s’élança en vol plané et prit la direction du fond du domaine. Il alla se poser sur un appui de fenêtre

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