Histoires en rouge et noir
172 pages
Français

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Histoires en rouge et noir , livre ebook

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Description

Rocco et Louis, deux frères aux personnalités opposées, vous entraîneront dans des aventures palpitantes pleines d’émotions et de suspense. Ils vous feront voyager en France et à l’étranger. Les nombreux personnages de ce roman en trois volets seront souvent poussés vers des situations qui les dépassent et les obligent à sortir du cadre de leur vie ordinaire. Ces destins croisés se mélangeront et se complèteront.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414475544
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-47552-0

© Edilivre, 2020
Du même auteur
Sous le nom de Gil Calmette :
— Rocco et Louis – Destins croisés Tome 1
— Rocco et Louis – Destins croisés Tome 2
— Rocco et Louis – Destins croisés Tome 3
— Histoires en rouge et noir Tome 1
— Histoires en rouge et noir Tome 2
— Histoires en rouge et noir Tome 3
— Survivants Tome 1
— Survivants Tome 2
Sous le nom de Fabien Laur :
Apis Malefica
Traduction dangereuse
Adolescence prématurée
Sous le nom de Léa Charlie
23 Histoires de Suspense
Exergue
Les lieux précis et les personnages de ces nouvelles de fiction sont entièrement sortis de l’imagination de l’auteur.
Toute ressemblance avec des lieux précis et des personnages existants de la vie quotidienne ne pourrait être que fortuite.
–1– Cavale en enfer (Suite de Poker truqué)
Lin Hô 1 revenait du bout de la ville quand il vit les deux tueurs sortir du restaurant en courant. Il ne se douta de rien jusqu’au moment où il vit le coffre de la cave ouvert. Il savait que le boss, sous ses airs de petit truand, était une personnalité plus ou moins influente de la mafia locale. Il avait disparu depuis la veille et les représailles ne se feraient pas attendre. Il ramassa quelques affaires, congédia ses employés et partit sans attendre.
Les tueurs avaient atteint le coffre pour y ranger leurs armes, ils avaient constaté qu’il était vide.
Ils étaient repartis rapidement pour avertir qui de droit. Ils avaient fait du bon boulot, la récompense serait à la hauteur. Le boss était introuvable, ils avertirent le boss du boss qui les drivait en sous-main, on n’était jamais assez prudent. Celui-ci entra dans une colère froide :
— Trouvez-moi votre boss et amenez-le moi ! Il y avait dans le coffre toutes les recettes du mois.
— Que fait-on pour le coffre ?
— Le restaurant n’est plus une bonne planque, il n’existe plus !
Il voulait dire : laissez tomber, on ne peut plus s’en servir.
Ils comprirent : détruisez-le.
Ils partirent soulagés, c’est le boss qui prenait tout. Ils s’en sortaient bien, ils allaient s’en tirer sans casse. Ils prirent ce qu’il fallait dans la cache du fond du garage de la propriété de celui qui allait les embaucher et revinrent dans le centre, il fallait faire vite pour ne pas mécontenter le boss du boss. Ils allaient certainement monter en grade puisqu’ils ne doutaient pas de la fin qui allait être réservée à leur patron direct.
Ils se rendirent au restaurant de Lin Hô, dégoupillèrent le chapelet de grenades récupéré chez le boss. Après être montés sur le trottoir avec la voiture, l’arme meurtrière vola dans la boutique, ils ne se rendirent pas compte qu’elle était vide mais cela, de toute manière ne les aurait pas empêché d’agir. Les gens n’avaient pas qu’à se trouver là.
Ils pensèrent un peu tard que le boss était peut-être revenu. Mais non ! Il avait vidé le coffre, il n’y avait aucune raison pour qu’il revienne.
Le restaurant vola en éclats alors qu’ils fonçaient vers le sud, vers Brooklyn. Ils abandonnèrent la voiture volée et rentrèrent à la base qui était aussi le bureau de leur boss.
Lin Hô, l’infortuné chinois, était rentré chez lui, il se doutait bien que son restaurant était perdu, il y avait eu plusieurs précédents. Il n’avait pas eu le choix pour servir de cache aux truands. Ils étaient venus un matin et lui avaient dit :
— On va se servir de ton restaurant, conduis nous à la cave.
Le reste allait de soi. Il les connaissait et n’opposa aucune résistance.
Il était venu de Chine deux ans auparavant en avant-garde, pensant trouver ici l’Eldorado qu’il n’avait pas dans son pays, son cousin Han Sui lui avait avancé l’argent du voyage et un petit pécule pour s’installer, les autres suivraient quand il aurait pris ses marques. Le petit restaurant de son cousin fonctionnait bien mais il avait besoin de changement.
Il embarqua ses affaires et son argent, tout ce qu’il avait pu mettre de côté et se dirigea vers la porte de son appartement, il ne regrettait rien, immeuble délabré, appartement minable, l’Eldorado avait fait long feu.
***
Alberto avait pris toutes les précautions pour ne pas être ni suivi ni repéré, il arrivait en vue du restaurant de son ami et logeur Lin Hô quand cette voiture venue de nulle part monta sur le trottoir, ralentit au niveau du restaurant, fit une pause et repartit à fond. Il était abasourdi et ne comprenait pas ce qui se passait, il avait reconnu le conducteur, un des deux sbires du boss, le passager devant être le second.
Si le conducteur avait tourné sa tête à gauche, il aurait pu apercevoir Alberto sur le trottoir d’en face, à demi-caché derrière un lampadaire, il en aurait été plus qu’étonné puisqu’il l’avait descendu dans son appartement.
Le restaurant vola en éclats, la rue était large, Alberto ne reçut que quelques éclats mais le souffle le rejeta en arrière. Il avait compris qu’il ne devait pas trainer dans le coin. En repassant devant son ancienne demeure, il vit Lin Hô qui sortait de l’immeuble, il devait l’avertir. Il se précipita à sa rencontre.
— Ils ont fait sauter le restaurant et le boss est mort dans mon appartement.
Le chinois se doutait bien que son restaurant n’y survivrait pas. Il ne comprit pas l’information concernant le boss.
— Je pars, je retourne chez moi en Chine et tu devrais en faire autant, je veux dire retourner chez toi.
— Oui, tu as raison, ce pays est trop mortel.
Ils se séparèrent bons amis et ne se reverraient sans doute jamais.
***
Un homme chargé d’un simple sac marche sur le trottoir de la petite ville qui l’avait vu naître. Alberto avait suivi les conseils de son ami et il était retourné en Italie. Au téléphone, son cousin l’avait assuré de pouvoir le reprendre au restaurant : « A La Dolce Vita » mais Alberto, fort de ce qu’il apportait dans son sac, avait plutôt l’ambition de s’associer avec lui pour acheter un restaurant plus important.
Au même moment un homme s’arrêtait devant le restaurant chinois « AU MANDARIN HEUREUX ». Lin Hô était enfin chez lui, il pouvait respirer. Il allait reprendre une vie plus calme. Ce qui le préoccupait c’était cette toux qui ne le quittait pas, c’était certainement dû aux poussières qu’il respirait en permanence dans ce vieil immeuble dans lequel il avait sous-loué le petit appartement à Alberto. Son voisin toussait aussi de temps en temps mais ils n’y avaient vu aucuns signes communs.
Ce bâtiment avait abrité pendant des années dans ses sous-sols un trafic d’animaux sauvages qui arrivaient par bateau d’un peu partout, ce trafic avait été démantelé récemment, l’odeur et le va et vient incessant de l’approvisionnement avaient alerté les services d’hygiène de la ville, aidés par des dénonciations plus ou moins anonymes. Les rats pullulaient et les carcasses empestaient. Les restaurants asiatiques du quartier avaient dû se reconvertir au végétarisme faute de produits de provenance animale.


1. Histoires en rouge et noir Tome 2
Épilogue
En ce beau jour du vingt sept décembre deux mille dix neuf, les deux hommes respiraient enfin dans une nouvelle vie, ce qui allait suivre allait les faire regretter la vie du Queens.
Alberto était rentré dans sa ville natale de Codogno en Lombardie.
Lin Hô avait réintégré son port d’attache à Wuhan, province de Hubei.
Ils ne se doutaient pas qu’à eux deux ils allaient mettre en péril toute l’économie de la planète.
FIN
–2– Disparition programmée
Lino marchait depuis plus de trois heures et commençait à être fatigué. Il avait quitté le garage depuis plus de huit jours. L’entente avec Aurore avait été idyllique la première année 2 et puis elle avait retrouvé sa morosité naturelle, elle déprimait, les disputes avaient été violentes parfois et Lino ne s’y habituait pas. Aurore avait confié Martin aux Théron et passait ses journées à ruminer dans la petite maison. Un soir, où elle avait bu plus que de coutume, Lino lui dit qu’il fermait le garage et partait en Corse pour une quinzaine de jours. Qu’elle se reprenne et à son retour ils feraient le bilan. Il n’avait aucun ami, Louis lui manquait. Il avait disparu en lui laissant un petit magot, il pouvait donc faire une pause dans son travail, le garage attendrait.
Il avait jeté son dévolu sur une petite ville du sud de la Corse : Figari, à douze kilomètres de Bonifacio, berceau familial d’une grand-mère qu’il n’avait pas connue.
C’était une petite ville de mille cinq cent habitants aux toitures de tuiles rouges, située en bordure d’un plateau qui culminait à cent vingt cinq mètres en bordure d’une forêt à l’Est et de plaines agricoles à l’ouest.
Ce qui intéressait Lino c’était la forêt qui entourait le lac qui s’étalait tout en longueur sur près de deux kilomètres. Il avait été créé par la construction d’un barrage en aval. Le lac servait de réservoir d’eau douce à toute la région. C’était un endroit idéal pour camper et mettre à jour toutes ces idées qui lui trottaient dans la tête.
Il avait un peu présumé de ses forces qui n’avaient pas la même motivation que son envie. Le soir allait tomber et il fallait qu’il trouve un endroit pour dormir. Le sol était rocailleux et la marche s’avérait difficile. Par endroits, la forêt avalait les amas de pierres puis c’était à nouveau une petite clairière chaotique et sauvage. Il avait tellement tourné autour de ces tas de pierres qu’il s’était perdu. Une obscurité inquiétante se répandait lentement comme une nappe au fond de la vallée, les arbres projetaient leur ombre qui s’épaississait d’heure en heure. Soudain se fut la nuit, presque immédiate. Petit à petit Lino s’était habitué à la pénombre mais cette fois-ci il ne pouvait plus avancer sans risque de chut

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